Le Petit Nicolas mais en Plus Grand - Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 22:02

Vous l’aviez oublié ?

Ce fichu sirop , monstrueusement sucré , LE sirop qui pour peu qu’il ait été remplacé par une marque traditionnelle moins chère par nos pauvres parents , entraînait une mutinerie et une grève de la soif .

Et tout a commencé avec cette pub …

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 16:35

 

 

 

« Libre ! Je suis Libre ! »

Brune partant pour le week-end à Montpellier essayer des habits atrocement monstrueux sur la demande insistante d’une amie à elle peu désireuse d’avoir de la concurrence le jour de son mariage , le Nico se retrouvait l’espace de quelques heures désespérément seul , contraint par la force des choses de passer un samedi soir décadent et arrosé .

Ca a été très dur , laissez moi vous le dire .

J’appelais Mat , tout joyeux à l’idée de faire une soirée entre potes qui finirait honteusement mal , acceptant à l’avance le risque de : finir couvert de feutre , probablement à poil , le boxer calciné dans un coin après qu’un ami ait voulu en tester sa vitesse de combustion , et des photos compromettantes circulant sur le net en moins de temps qu’il n’en faut à une Paris Hilton pour faire la pute pour une marque de détergents (par exemple) .

Mmm ? Ca sent le vécu ? Ben tiens .

« Rrrrmiow ! »

Je surnomme Mat par Matou , d’ou le fait que je fasse la chatte en chaleur quand je l’appelle . CQFD .

« Mmmpff … Nico , on a fait la bringue hier (la soirée ou je me suis couché à 22h07 , ndrl) , ce ne sera pas possible ce soir . »

J’attendais d’avoir raccroché pour feuler , le poil plus hérissé qu’au réveil .
Ce qui n’est pas peu dire .

Restait Jeremy , toujours assez dispo pour sortir , quoiqu’il ait à mon grand regret l’effroyable défaut de systématiquement rester sobre quand je ne suis déjà plus que le reflet d’une bouteille de whisky achetée chez Lidl , et encore .

J’allais le retrouver à son domicile en sortant du boulot (à 22h , putain .) , et nous émigrions vers chez moi , lui une bouteille à la main , la mention « vin de la soif » (authentique) sur l’étiquette laissant augurer un vin prometteur .

… J’ai passé mon début d’après midi à chercher l’adresse mail de Lidl pour leur suggérer d’intégrer ce « grand cru » dans leur catalogue .

Une fois que Clément et Jerem avaient passé une bonne heure à flinguer notre samedi soir à étudier consciencieusement leur projet de migrer en Inde cet été , me laissant pendant ce temps la m’emmerder prodigieusement en compagnie de « vin de la soif » , nous prenions la direction du « Pv » , ou selon Clem se trouvait une fille carrément bonne vu son enthousiasme à la retrouver un charmant petit concert .

En partant du principe que mes souvenirs puissent êtres exacts , il me semble qu’après un vif coup d’œil à la salle peuplée de mines patibulaires casquettées beuglant sur des sons s’apparentant de loin , très loin à un commencement de langage primitif , il ne s’était pas passé 6,5 secondes avant que nous soyons repartis pour des contrées moins austères .

Tout en buvant au goulot quelques décilitres de « vin de la soif » , pour se (re)donner du courage , évidemment .

Nous passions devant « pause café » . Là , Clément se faisait happer par un ami serveur , qui nous entraînait dès lors à fêter la fin de son service en nous servant une tournée de bière se mariant franchement difficilement dans mon estomac avec la vinasse détestable et le whisky frelaté que j’avais déjà ingurgité courageusement .
Nous n’allions pas spécialement nous attarder , une vive envie d’aller me pendre me prenant quand j’apprenais que le serveur portant mon prénom mais faisant deux fois ma carrure n’avait que 20 ans .

Heureusement , « vin de la soif » était la .

Nous atterrissions enfin (et donc) au café populaire , lieu témoin d’un nombre considérable de mes débauches passées (et futures , probablement) , et où , au grand dam de Clem et Antoine , j’allais commander une petite caisse (« pour commencer ») de bières afin de démontrer qu’on peut toujours être jeune et frais à presque 24 ans , ben tiens .

(...)

… Je me suis réveillé à 14h50 , les yeux en vrac et la barbe hirsute , à moitié habillé de la chemise de nuit de ma brune .

Je n’avais d’autre choix que d’évoquer cette vision d’horreur absolue pour prouver à cette dernière que non , je ne suis pas sorti avec un transsexuel poilu hier soir et qui aurait porté sa chemise de nuit , mais que c’est bien moi qui l’ait souillé de mes (tendres) poils .

De quoi la rassurer , en somme .




Le couple est la condition de vie la plus effroyable qui soit , à l’exception toutefois du célibat . Churchill
(si si , vérifiez (pas trop) !)

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 17:56



Bien que je sois encore à 8 mois de battre ma durée maximale de vie trépidante en couple , ce qui déjà à ce niveau relève de la performance olympique sachant ma propension à foirer des histoires biens quoique je persiste à souligner que larguer Fanny était vraiment de la légitime défense (c’était ca ou je devenais aussi bon vivant que Laurent Fabius , le choix n’était pas franchement cornélien , dès lors) , il me semble nécessaire à ce jour de faire le point sur quelques bizarreries couplesques que les célibataires endurcis auraient tendance à oublier un peu vite .

Mais que les maqués ont indéniablement bien en tête , eux .
Pauvres de nous , tiens .

Il se trouve , que nous autres , hommes , adorons par dessus tout , c’est bien connu , les petites soirées ciné , agrémentées d’un mignon repas romantique avant ou après , et surtout , nous adorons prodiguer de doux massages tout décontractant pendant des heures durant , ne laissant à la place du dos , des épaules , du cou , des fesses et des jambes , sans oublier les pieds de nos douces copines , qu’une zone de sérénité n’ayant rien à envier à la douceur de vivre de la chambre d’un sénateur au crépuscule de sa carrière .

Célibataires , ne vous pendez pas tout de suite .

Sauf que . Il arrive que les forces démoniaques , Satan , le mal absolu , des ultras de l’ump , bref , toutes les plaies de la terre déboulent cyniquement dans le petit monde d’un couple , sous la forme d’une bande de joyeux drilles nommés communément « potes de lycée » , peu habitués -les enfoirés- à ce que vous soyez indisponible , disposé que vous l’avez toujours été aux murges les plus décadentes .

C’est vrai , si si .

Hors , il se trouve que ce débarquement de l’apocalypse est souvent , étonnamment , assez mal vécu par votre mie , peu encline à comprendre que vous puissez de la façon la plus déroutante qui soit être quelque peu enclin à vous joindre à cette nouvelle forme de croisade du mal sur terre (entre autre) .

Dès lors , ce sont souvent des scènes atrocement déchirantes que doivent vivre les infortunés maqués . Pris dans l’étau insoutenable de leur brune d’un coté , du rhum tequila vodka de l’autre , n’importe quel autre male compatissant les soutiendrait , et comprendrait que « ok , on peut choisir la douceur d’une nuit romantique parce que c’est ce qu’on préfère (malgré tout) » , mais que « l’attrait d’une nuit légèrement plus mouvementée sonnait (toutefois) quand même agréablement à nos oreilles » .

Sauf que nos brunes sont étrangement peu réceptives à ce dernier argument .

Si , et par malheur , vous montriez fut ce plus d’un quart de demi seconde pour répudier sans ambiguïté vos amis , les congédiant comme les malpropres qu’ils sont , ces cloportes infâmes , et si , oh grand dieux inconscients que vous êtes , vous ne donniez pas parfaitement l’illusion que cette décision est totalement la votre , et qu’elle ne vous a par conséquent pas été du tout imposée sous la torture (« plus de bisous pendant un mois sinon ! ») , alors non seulement vous auriez congédié les forces du mal sans faire un brin de chemin avec elles (ce qui est toujours rageant) , mais en plus , votre incroyable volonté et sagesse auraient été versés en pure perte (ce qui est encore plus rageant) , la colère de votre brune s’additionnant à la perte définitive et irrémédiable de la soirée câlin que vous aviez in extremis privilégiée .

Et la traiter de chieuse (dans votre tête) n’y changerait rien , en plus .

Voyez célibataires , voyez donc les affres douloureuses par lesquelles , si votre insignifiante vie sociale ne vous avait agréablement épargnés (tas de veinards) , vous auriez pu passer , ces soirs de désespoir où agrippés à votre balcon , vous auriez pleuré de rage de passer une soirée lamentable sur votre canapé pendant que votre brune bouderait dans votre lit , et que vos amis boiraient sans vous de quoi faire passer Gargantua et Jean Louis Borloo pour des amateurs …



Nota Bene : Et le pire dans tout ca , c’est que autant j’ai pu affabuler sur la nuit de désespoir , autant je risque de passer quelques nuits monstrueusement chastes quand ma brune aura lu ses quelques lignes …

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 15:21


J’en avais déjà vaguement parlé dans un des premiers posts de mon blog , mais je pense que entre le fait que mon style ait quelque peu évolué depuis , et que ma capacité à réduire à néant mon quota de crédibilité auprès de mes lecteurs ait pris des propensions pharaoniques , cela vaut la peine de revenir s’étendre la dessus quelque peu .

Après tout , j’en suis plus à un ridicule près .



Vous !
Oui , vous , râleurs invétérés , qui vous plaigniez des affres des transports en communs , qui , quand ils ne sont pas bondés au point de vous donner l’impression de ressembler à cette masse étrange coincée entre deux pains et que Mc Donald assure être de la viande mais oh on me la fait pas à moi , sont peuplés de psychopathes qui eussent ils croisés la route de Hitchcock , se seraient retrouvés couverts de plumes tout un film à faire « croâ croâ » .

Et au moins , ils auraient permis de rendre effrayant un des plus consternants films d’horreur que j’ai vu de ma vie .

Non mais sans blague .

Sachez , tas de zigomars à roulettes , que je vous déteste , et méchamment en plus . Et cette haine odieuse dont je vous gratifie n’est bien évidemment pas du tout due à une jalousie sans équivoque , hypothétiquement nourrie par le fait que dans mon humble jeunesse , je n’ai pu vivre que dans d’abominables centre ville que sont Paris 15ème et Toulouse Jean Jaurès , ce qui me contraignait à marcher , contrairement à vous , chanceux banlieusards de pacotille .

Sérieux , les inconnus sont des amateurs .

Marcher . Mais si seulement vous saviez , ras d’égouts , quel calvaire endure un Nico , lorsque , dans un moment de courage éhonté ou d’inconscience suprême (au choix) , ce dernier se décide à parcourir une distance à pied .

Faut dire , ca a mal commencé dès le départ , comme bien souvent . Petit ,mes parents ne cessaient de me reprendre , me reprochant cruellement de marcher comme Donald Duck , ce qui pédagogiquement était non seulement désastreux , mais psychologiquement conséquent : j’ai certes perdu l’habitude de marcher comme un canard , mais je reste aussi aisé financièrement que l’infortuné canard .

Sans doute l’origine de l’expression « avoir du plomb dans l’aile » .

Par la suite , à cet age cruel ou développement identitaire se mêle joyeusement à l’éruption de spores volcaniques qui élisent refuge sur votre front le jour ou -évidemment - vous comptiez rencarder la blonde de service , mon père poursuivit l’entreprise de démolition de son ado de fils , lui reprochant , tenez vous bien , de marcher aussi « bossu » que Quasimodo , m’assenant de cruels « mais tien toi droit » et de « on va te fixer une planche dans le dos comme à Gaston » qui humiliaient au plus profond de son être votre humble Quasimodo serviteur .

Et drame : J’étais dès lors préconditionné pour devenir l’employé de bureau le plus désastreux qui soit après Gaston .

Nota Bene anti-Anpe : je re-précise , mon blog n’est qu’à prendre au 999ème degré . Evidemment .

Résultat ? Quand , vous , infâmes cloportes profiteurs du système , prenez dans la joie et la bonne humeur des bus tout sympas tout choupis , moi , pauvre de moi , sachez que tout traumatisé que je le suis , je passe par des affres dont nul ne suppose l’horreur sous jacente .

En général , ca donne ca :

Je marche tranquillement , occupé à réfléchir si Gilles de Robien mérite d’être empalé vif ou si lui faire frire les doigts de pieds dans un bac Quick serait plus raisonné , bref , je déambule sans trop me poser de questions , dans une démarche certes atypique , mais bon , encore à peu près dans l’ordre du raisonnable .

Et tout à coup , c’est l’apocalypse .
Sans exagération , bien sur .

Alors que j’avais à peine fini de décider du sort virtuel que je ferais un à Besson qui tomberait dans mes mains (Fear Factor est une usine à idées sadiques non négligeable , je dois bien le dire) , aucune nouvelle idée traversait mon esprit , ce qui l’amenait , en manque de matière première , à s’arrêter sur la futile considération que je marchais .

Et là , tout se complique .

Marcher , c’est encore à peu près simple si l’on y porte pas attention . Mais , et vous me maudirez après avoir lu ces quelques lignes avec la même vindicte que celle que porte Haddock au lieutenant Alan quand celui ci lui pose l’énigme « la barbe … au dessus , ou au dessous de la couverture , capitaine ? » , regardez vos pieds quelques secondes , et plus rien ne sera pareil .

L’art de dramatiser , y’a pas que TF1 qui le maîtrise .

Oui , regardez les , vos pieds . Et pour peu que votre prénom commence par un N , vous vous demanderez s’il est normal que vous les balanciez loin devant vous , ce qui implique que votre genoux soit effroyablement rigide , que votre dos soit guindé et que au final , John Wayne n’ait rien à vous envier .

J’avoue avoir une lourde tendance à me pourrir la vie .

Votre nom commence par un P ? Vous vous demanderez l’usage adéquat à faire de vos bras , tentant de les caler d’une manière pas trop grotesque de préférence , essayant vainement de les laisser se balancer comme le mec qui vous a doublé avec une vraie démarche virile , mais votre contrôle à vous ressemblera plus à la Gay Pride tendance 1978 qu’à l’allure de Pierce Brosnan faisant ses courses à Intermarché d’Oradour sur Glane .

Non , je ne fume rien d’autre que des Camels Médiums .

Lorsque je voguais l’air de rien du coté de mon université , histoire de voir si le droit ne serait pas une matière totalement , inutilement réverbative (je cherche toujours la réponse) , j’arrivais plus ou moins à marcher sans trop ressembler à un primate , ce qui était somme toute un tour de force indéniable me permettant l’espace de quelques heures de me fondre dans la masse des pingouins endimanchés , plus habitués , de toute évidence , aux contrées austères .

Cela jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec Julie , « l’ex » .

Ne nous adressant plus la parole depuis 4 ans et de vains mots que j’aurais pu avoir , nos rencontres dans les couloirs d’UT1 recréaient l’espace de quelques furtives secondes l’ambiance de Psychose , où entachés d’une fierté décuplée , nos regards cherchaient par tous les moyens de faire mine de ne pas avoir reconnus l’autre .

A presque 24 ans , je peux difficilement dire que j’en suis pour autant quelqu’un de mature .

Sauf que . Si mon regard avait une tendance subite à se retrouver étonnamment accroché par le plafond de la fac , ou si la discussion de la moche de service me tenant la jambe prenait tout à coup un intérêt monstre , il était un indice subtil qui devait montrer à mon ex blonde que j’étais somme toute pas encore totalement « guéri » , et que d’une certaine manière , ces rencontres fortuites ne me laissaient pas franchement de marbre .

En moins de temps qu’il n’en faut à un kilo de plomb pour pulvériser la tête d’un Isaac Newton , je me retrouvais à sa vue en configuration de marche John Wayne - Terminator - Gay Pride 78 .

… Je veux être amputé des jambes , par pitié .

 

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 14:58


Comme je le soulignais très récemment , avec plus de doigté qu'un énarque socialiste désappointé par une défaite politique indéniable ("Consternante branlée" , franchement , n'est ce pas un peu violent ? Tsss) , il est un certain nombre de mythes qui ont la vie dure , ce qui tendrait par ailleurs à démontrer que les idées de Mai 68 n'ont pas tant besoin que ca d'êtres pourfendues , leurs auteurs n'ayant su les défendre autrement qu'avec la conviction et la force de caractère d'un député centriste .

C'est fou comme l'actualité peut comme ça transparaître d'innocents écrits .

Ainsi , je faisais , à l'occasion d'une de ces petites phrases que je ne peux m'empêcher de glisser entre mes paragraphes pour sans doute avoir l'illusion de me trouver vainement drôle (ben quoi ? Ca vaut bien mes comparaisons foireuses , non ?) , la remarque ingénieusement crétine que les "hommes ne pleurent jamais" .
C'est un fait . Nos femelles , toutes à la réflexion de plus en plus poussée qu'il leur faudrait arrêter de sortir avec des blonds libidineux alors que sonnent leurs 21ans et demi , 22 pour les plus brillantes , se refusent des lors de voir autre chose dans le portrait type qu'elles dressent de leur futur mari ( à ne pas confondre avec leur futur amant , ndrl) qu'un homme rassurant , moyennement viril et costaud mais pas trop , un homme qui , armé de sa calculette , saura surtout réprouver les larmes qu'il aurait mérité de laisser couler au moment de régler dans la douleur son tiers payant .

Alors que l'amant aura lui le privilège du droit de pleurer lorsque sa maîtresse lui "avancera" les sous de son loyer sur les deniers de son ménage .

Eh ca y'est , je vais encore me faire massacrer , moi .
C'est un blog , hein ! Je rigole !

... un peu .

Donc , disais je avant de m'emballer dans mes envolées lyriques habituelles , les hommes ne pleurent pas .
Un fait établi , soit .
A priori , on peut même en déduire , un peu à la façon de cette fichue réciproque au théorème de Pythagore dont tout le monde se fichait éperdument , que si les hommes ne pleurent pas , cela signifie que tout être surpris en train de pleurer est , par déduction , une sombre chose informe s'apparentant à tout , sauf un homme .

Si si , par déduction .

Mais il est une autre chose qui me tient particulièrement à cœur , une vérité absolue devant l'éternel et qui , fut-elle contredite une fois devant moi , me pousserait dans une crise personnelle poussée et susceptible de m'obtenir un ticket définitif pour une clinique psychiatrique , aux cotés du fils de Michael Jackson et disons (par exemple) du fan de Pascal Sevran ( Tiens , ca aussi c'est une des marques de mon blog , j'avais presque oublié . Bah) .

Roulements de tambour . Présentateurs cois façon Arlette Chabot . Décompte . 3 ... 2 ... 1 ...
"Les Filles ne chient pas" .

Non . Non , les filles ne chient pas . D'ailleurs , tiens , c'est bien simple : elles n'ont pas de système digestif . Tout ce qu'elles mangent disparaît subitement , dans une mignonne et douce magie , loin , très loin des odeurs abominables et traces marrons consternantes que peuvent parfois laisser traîner dans leur sillages , nous , les hommes .

Note personnelle : B. , la prochaine fois que tu pourris mes toilettes ainsi , tu t'exposeras à de dures , très dures représailles .
Note plus générale : "dures" , c'est une image .

Je me souviens d'une chose . Il y'a un peu plus d'un an de cela , j'étais venu rendre visite à une ex , la tonalité de nos dernières discutions msniennes évoquant à pas feutrés la possibilité d'un coit bestial et vengeur qui nous permette de nous ressasser plus que bien volontiers le bon vieux temps .

Tout allait bien .
Bien que nous nous le soyons pas encore avoué , nous semblions bien nous diriger vers une séance de remue oreillers bien méritée , le fait que je sois complètement saoul n'étant pas un handicap , loin de la .

La baise alcoolique , ca a du bon , si si .

Le drame se joua très rapidement . En plus du vin me montant à la tête , des restes de bière me poussèrent à aller satisfaire un (autre) besoin impérieux et naturel

... Une horrible masse sombre flottait au fond de la cuvette .

(...)

"Tu sais , tu peux dormir ici" tentait-elle alors que j'avais déjà défoncé la porte de son appartement pour fuir loin , loin de l'horrible vision ...

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 12:40

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 12:48


Octobre 2004 .

Il y’a des fois comme ça , ou j’accuse une baisse de moral assez violente , somme toute pour des raisons assez injustifiées . C’est vrai : après tout , il n’y avait pas de quoi fouetter un chat que je me sois fait larguer par ma mexicaine , que je me sois ramassé en beauté à la fac , et que la boite pour laquelle j’avais postulé m’avait trouvé trop nerveux pour m’embaucher .

Moi ? Nerveux ? Tsss .
Comme si c’était le genre d’un Nico .

C’est ainsi que je me retrouvais dans l’expresse nécessité de devoir évacuer mes sombres ruminations , aussi enclin à la bonne humeur que ce bon vieux Louis XVI cherchant le sommeil le 12 Janvier 1793 .

Si seulement il avait pu écouter « Over My Shoulder » avant de s’endormir , la guillotine le lendemain ne lui aurait semblée que plus douce .

Dans ce genre de situation , j’ai toujours trouvé refuge auprès de la Garonne , cette bonne vieille pote toujours prête à écouter mes élucubrations vociférantes , quelles soient fondées (« Pourquoi n’ais je pas essayé mes chaussures avant de les acheter , j’aurais vu au moins que ses saloperies s’illuminent à chaque pas ! ») ou plus contestables (« D’abord , je suis sur qu’elle sort avec lui juste pour avoir des papiers français , qu’il la larguera , qu’elle sera renvoyée en pirogue dans son pays et qu’elle finira pute dans un bordel de la banlieue de Mexico . Et se sera bien fait pour sa pomme , à cette salope ! ») .

Faut bien se défouler , quoi .

Ce jour là d’Octobre 2004 , j’étais franchement d’une humeur aussi joyeuse qu’un candidat écologiste au soir du premier tour d’une élection présidentielle , et bien que franchement dans un état d’esprit à déclencher une guerre préventive contre l’Amérique Centrale et par exemple le Mexique (par exemple , hein) , j’étais plus franchement désappointé qu’autre chose , les yeux perdus dans la Garonne , une vague gouttelette à l’œil plus durement réprimée qu’un manifestant Nord Coréen .

Les hommes ne pleurent jamais , c’est bien connu .

« … et nous prions les passagers de bien vouloir rester assis durant la manœuvre , notre bateau va maintenant s’engager dans la passe du canal de Brienne … » .

Allons bon , on peut jamais se livrer à la répression des émotions intérieures tranquillement , dans ce pays ?
Une bête péniche arrive à ma hauteur , masquant méchamment mon horizon , perturbant ma rêverie de régime dictatorial oppressant les contrées hispaniques , mais plus grave , m’exposant à la vue de bêtes touristes crétins , affublés d’appareils photos qui ne serviront à rien d’autre que de faire braire leurs potes à leur retour au pays , quoique les photos intitulées « petit Français tentant de garder son calme » puissent apporter une touche de bonne humeur aux soirées projections envisagées .

D’autant qu’il était évident que j’avais le plus grand mal à le garder .
Mon calme .

« Bonk » .

Mais qui m’a foutu un dégénéré invertébré pareil ? L’abruti qui s’affuble d’une casquette de marin sans peur du ridicule -a tord- vient de prendre toutes les directions , sauf celle du canal . Autant pour moi : pour être rigoureusement exact , la péniche a heurté le parapet .

Pile à l’endroit ou je suis , évidemment .

Les touristes me regardent comme une bête de foire . Moi , je tente de rester dans mes idées noires gentiment , sans faire de mal à personne ailleurs que dans ma tête .

Ce qui est déjà pas mal .

« Bonk »

Putain !

« Le commandant s’excuse , nous avons une certaine difficulté à aborder le canal comme vous aurez pu le constater … »

Constater ? Nom de dieu , morue , vous allez dégager avec votre rafiot à la noix ?

« Bonk »

C’est ainsi que ce jour là , au bout de 15 , 15 longues minutes pendant lesquelles un handicapé des eaux tentait de manœuvrer un bateau avec la dextérité d’un tétraplégique en phase finale , un Nico à l’origine tristounet eut l’occasion de ruminer sur l’existence d’une entité supérieure à l’humour proche de celui de Bigard et de , disons Pascal Sevran , entité qui contrairement à l’idée répandue qu’elle serait la pour faire le bien , serait uniquement consacrée à pourrir les rares moments de décompression d’un Nico ayant cru naïvement que la Garonne l’aiderait à souffler un peu , en gâchant sa vue et sa tranquillité en lui collant sous le nez une bande de touristes crétins et ironiques .

Je reste persuadé que le dernier « Bonk » qui raisonnait alors que je m’éloignais dans un état de fureur noire se voulait plus goguenard que les autres .

Jamais sous estimer la mesquinerie d’un Bonk , je vous le dit .

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 13:59


C’est assez marrant , en fait .

Tout le monde , du moins en dehors de ceux qui prônent l’abstention subite et les catholiques pratiquants (3 secondes de silence … 1 … 2 … 3 … c’est bon , on continue) , ne rêve que d’une chose en matière de rapport sexuel , ce fameux jour ou l’on se passera enfin de cette immondice caoutchouteuse que l’on nomme préservatif .
C’est du moins en ce qui me concerne une des principales choses qui m’a toujours obsédé , bien aidé il est vrai par le souvenir assez désagréable de ma première utilisation de cette saloperie plastique .

Il était périmé .
Pour peu qu’il ait été plus grand , l’usage adéquat que j’aurais pu (du) en faire eut été de m’en servir comme matière première pour confectionner un trampoline .

Au bas mot .

Le préservatif ? Dieu eut il été plus tolérant en matière d’étique sexuelle , (il) aurait pu faire de drastiques économies en s’épargnant de déverser sur l’Egypte insectes et autres nuisibles d’une banalité affligeante , remplacés plus comiquement par des préservatifs .

Avouez que la vision vous a fait sourire .

Et pourtant , il y’a quelques jours de cela , je me faisais la réflexion assez saugrenue dans ma tête , que dans le fond , le préservatif avait peut-être au moins un aspect positif , sinon deux en pensant que grâce à lui , j’ai limité à un taux raisonnable la probabilité de voir un jour débarquer une ex et un clone de moi mais en plus petit .

Je rebrosse mes poils et je continue . Ca s’hérisse tellement facilement ces petites choses la …

Donc , un aspect positif , disais je . En quelque sortes , le préservatif évoque inconsciemment ou consciemment (mais ce n’est pas mon cas , je le précise avant de me faire taper par une brune en colère) le souvenir de … la première fois , des premières fois , de toutes ces premières fois ou alors que l’on en était encore jusque là à des mœurs sommes toutes raisonnables avec notre chaste copine , l’on entendait entre 2 gémissements sortir de ses lèvres la phrase , la divine formule reléguant « gloria alléluia » à une simple comptine pour petites têtes blondes , j’ai nommé :
« Tu en as ? »

Petit bémol et pensée émue pour ceux à qui cette petite phrase évoque regrettablement le souvenir nettement plus désagréable d’un hurlement d’angoisse raisonnant dans leur tête , du type « Nooon ! Pas ce soir , j’en ai pas ! » .

Elles sont quand même imprévisibles , disons le .

Vous n’êtes pas convaincus ? Avouez quand même, en dehors du fait que le préservatif évoque dans votre tête le souvenir pas forcément -je le concède- très éloigné du sentiment que l’on doit éprouver lorsque l’on coince sa bite en ayant refermé un peu trop précipitamment la porte de son frigo (la soif de 3h du matin , c’est piègeux) , que lorsque vous repensez à cette petite matinée de Mai 2003 (enfin , c’est un exemple) , ou du haut du lit de vos parents (c’est toujours un exemple , tout le monde n’a pas la chance d’avoir eut des parents disparaissant la totalité de longs week-end) , vous jetiez encore à moitié endormi un regard à ce truc plastique traînant par terre , signe que quelque chose avait définitivement changé , donc , que lorsque vous repensez à ça , le préservatif n’a plus cet aspect abominablement ridicule d’un truc caoutchouteux pendouillant au bout de votre fierté masculine ?



… Ok , se sera toujours ce truc abominablement ridicule .
Désolé Durex , j’ai essayé .

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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 10:52
Et encore , ce n'est pas la pire .

Ps : Un vrai article avant la fin de la journée , promis .

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 12:28

Lorsque l'on est bourré , il faut surtout et essentiellement se méfier de ses amis .

... Surtout s'ils sont armés de feutres .

Ps : Vous apprécierez le sens du confort d'un Nico bourré , au passage .

 

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