Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand ! Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ? Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi Bonne lecture ! Nicopoi@GrandNicolas.com
Ah ah, je parie qu'on t'avait jamais fait le jeu de mot, vieux. ... Si ? Tiens, surprenant. Bref, ou voulais je en venir, moi ? Ah, oui. Les aminches, sachez qu'une guerre cruelle se joue actuellement sur la blogosphère Toulousaine, une guerre sanguinaire où tous les coups sont permis (y compris bruler au 3ème degré le genou de son adversaire au squash. C'est fou ce que t'as la peau qui marque, tout de même, Ced), surtout les plus cruels. Oui, dire qu'une visite de ta part doublerait mes stats actuelles, c'est cruel, Ced. Donc, disais je, une guerre cruelle entre blogueurs Toulousains, guerre forcément déséquilibrée parce que inexplicablement, un blogueur qui dessine dans la facilité et la luxure (par exemple des animaux d'un banalité affligeante, genre le panda. Par exemple, hein) attire systématiquement 10 fois plus de lecteurs qu'un blogueur qui écrit, fut-ce brillamment (j'invente rien, c'est cette étude très sérieuse qui le dit). C'est pourquoi, pour montrer à l'ennemi goguenard qu'il y'a certes faiblesse mais qu'elle n'est que passagère des stats de ce blog, je demande à mes grognards de rentrer activement dans la lutte, et de tiens pourquoi pas envoyer l'adresse de ce blog (cliquez sur ce lien, vous allez voir c'est hillarant, si si !) aux amis/parents/connaissances travaillant dans une administration (mon lectorat le plus fidèle, inexplicablement) afin que ce blog retrouve tout son poids dans la blogosphère et n'écrase d'un dédain dédaigneux celui du comique à gros nez qui me nargue. ... Ok Ced, ca, c'était un coup bas ^^. Cliquez sur l'image ci-dessous pour connaitre la suite de l'histoire narrée par le Ced. Notez par quel habile procédé technique le dessinateur arrive à me contrarier en ne me dessinant pas entièrement. Rah.
Pink Floyd - Money Internet , c'est fou ce que cela donne des idées aux gens . Bon , malheureusement , les plus créatifs restent les plus malhonnêtes . Avez- vous entendu parlé de la dernière fourberie en vigueur sur le net ? ... Mais non , je ne parle pas de Facebook , trop connu , quoi . Non non , je voulais vous parler du Phishing . (...) Le phishing est une méthode consistant pour un type planqué bien au chaud derrière son pc , à créer de toute pièce un site internet copie/conforme en tout point à un (site) qui vous inspire confiance et sur lequel vous n'hésiteriez pas à divulguer votre numéro de carte bleue , naïf du net que vous êtes . Si si , il faut bien le dire . Une fois son site bidon mis en place , il ne lui reste plus qu'à vous hameçonner (d'ou le fait que l'on appelle ca du phishing ! Non mais vraiment , le net c'est surprise party perpétuelle) au moyen d'un mail qui retienne par son intitulé et son contenu toute votre attention . Enlarge your Penis étant maintenant trop usiné (enfin , facon de parler) , votre compte bancaire a été suspendu est devenu la formule la plus à la mode . En ce qui me concerne , je ne me lasse pas de trouver cette formule vachement accrocheuse . Mais j'ai de sérieuses prédispositions à recevoir ce type de mail , alors forcément . Voici donc le type de mail que vous seriez susceptible de recevoir : Considérons l'exemple d'un individu paniqué de nature (appelons le pour faire simple Mr N.) recevant ce type de mail . Après avoir insulté son ordinateur , ces salauds de PayPal pas foutus de défendre les 50 misérables euros qui trainent sur ce compte et cette fichue tasse de café qui s'est renversée un peu partout lorsqu'il a tapé du poing sur la table , il clique sur le lien que lui propose le mail . Et insulte sa fichue souris devenue toute collante à cause des 4 sucres qui caramélisaient dans son café . Voilà Mr N. arrivé sur le site mis en lien par le mail . L'adresse dans la barre de recherche internet explorer semble correcte , et lorsqu'il passe sa souris sur les différents liens qui parsèment la page , pas de doute , tous renvoient bien vers www.paypal.com . Mr N. est donc à des années lumières de se douter que le site sur lequel il est n'appartient pas du tout à Paypal , et qu'il est en face d'un site pastiche dont les liens renvoient intentionnellement vers l'original de manière à troubler le pig... le Mr N , sauf bien-sûr le lien du formulaire de connexion vers lequel cette brebis égarée de Mr N va se diriger comme un seul homme pour s'identifier et pouvoir vérifier ainsi l'étendue des dégats sur son compte . Et c'est le drame : c'est justement le fait de s'identifier qui commence à mettre en péril sérieusement son compte bancaire , puisqu'il envoie de ce fait au créateur de ce site malhonnête ses adresse mail et mot de passe qu'il utilise le plus souvent sur le net , plus précisément et si le pirate a de la chance , pour se connecter à ses comptes bancaires en ligne . Oui , je cumule les possibilités de découvert , un compte ne me semblait pas assez marrant . Une image de chargement s'affiche , totalement bidon puisque de toute façon , le site étant factice , le poisson pourrait taper des identifiants totalement erronés (la cigarette à des conséquences terribles sur la mémoire) , le site ne le détromperait pas . Mr N écarquille ses grands yeux bleus lorsqu'il lit la phrase toujours un brin perturbante « votre compte a peut-être été utilisé un tiers » , et bénit le gentil préposé de Paypal qui a visiblement su être vigilant en interceptant le méchant intrus pas beau , et qui a restreint provisoirement son compte . Mais bon , c'est pas tout ca , mais ses 50 euros , Mr N. aimerait bien maintenant les rapatrier , histoire qu'ils puissent encore servir à boucher ici ou là l'un ou l'autre de ses découverts . Je sais , c'est un exemple très parlant . Ca tombe bien , tout est prévu , le site propose à Mr N de consulter extrêmement facilement une page faite pour lui permettre de rétablir son bon droit , son honneur et sa vertu . C'est rudement bien fait , tout de même . Feu d'artifice final , Mr N , persuadé d'être sur le site de Paypal , que cette étape est sécurisée (après tout , ne s'est-il pas logué ?) , et nécessaire pour récupérer ses sous , communique dans la joie et la bonne humeur son code de carte bleue , et peut s'attendre à un appel angoissé de son banquier dès le 2 Janvier , ce qui est toujours jovial pour commencer une nouvelle année . Au moins , Mr N pourra toujours tenter de faire croire que c'est le même pirate qui a signé des chèques à tire-larigot durant les fêtes de noël , allons , qui peut croire que j'aurais eu le culot de dépenser autant sans vergogne , hein ? ah ah ah allons allons ... Nota Bene : Pour les besoins de l'expérience , notre sujet Mr N aura tout de même pris le soin de se connecter avec les identifiants bonne@annee2008.com et le mot de passe Jiraisquandmemepasmefairepiratersiconnement . Faut pas déconner tout de même , quoi .
« Tiens, on a rencontré des amis de ta tante ce week-end ». Passionnant. Je me reprendrais bien un peu d’arsenic, tiens. « Figure toi que lui m’a abordé ainsi : je ne vous connais pas mais je connais votre fils. » Sachant qu’il ne m’a vu qu’une fois il y’a 12 ans, forcément ça désoriente. « Ah ? Mais en quoi l’avais je marqué ? », L’attention finalement accrochée. « Vous aviez parlé de quelque chose, et tu n’avais cessé de lui dire qu’il avait tord, obstinément. Sachant qu’il avait le triple de ton age, forcément ça l’avait picoté … » Aaaah. Lointaine époque, où je ne me laissais pas emmerder par le premier abruti de service … (…) Mardi dernier. Après avoir reporté 3 fois le jour de l’état des lieux (rien de très anormal, donc), je retrouvais enfin en bas de mon nouvel ancien domicile la bonne femme de l’agence immobilière chargée de me persécuter, de toute évidence. Il m’arrive de prendre en grippe des gens, mais je pense sincèrement que je n’ai pas eu à me forcer spécialement pour détester légitimement cette abominable logeuse de mes deux. Bien que mes collocs et moi ayions contribué à la faire figurer au Guinness des records en matière de frais d’agence immobilière (1000 euros, argh), cette sombre pouf nous traita sans doute avec autant de douceur que l’on ne traite un violeur récidiviste en milieu carcéral. Mon dieu, ce qu’il l’a lourdé notre dossier . C’est bien simple, si l’on avait pu convertir en énergie ce qu’elle a dépensé en haussement d’épaules et soupirs alors qu’elle lisait la montagne de paperasse qu’elle nous avait mis en demeure de lui fournir, il aurait été possible de mettre en orbite autour de Pluton sa pesante mesquinerie. La salope, comme aurait dit ce sympathique Devedjian. Bref. C’était donc avec cette morue que le départ précipité de mes collocs m’avait contraint de passer quelques longues minutes, pas franchement adoucies par le fait que notre appartement, quoique en bon état apparent, avait tout de même subi quelques avanies qui eussent elle été subies par une vierge, auraient suffi à lui donner la réputation de Paris Hilton. Je parle toujours d’appartement. Je sais, faut suivre. J’ai tout de suite senti qu’elle allait tout faire pour me donner l’envie de l’étriper. Je l’ai regardé en serrant les dents. Elle a commencé à mouvoir son insupportable suffisance de pièce en pièce. Je la suivais, les mains dans le dos, la contemplant d’un regard assassin, du moins chaque fois qu’elle ne risquait pas de le croiser. La gourde. Tellement occupée à critiquer la propreté de l’appartement, qu’elle ne voyait pas les énormités les plus flagrantes traces de notre passage dans l’appartement, à savoir une boiserie d’époque aussi défoncée que Doc Gynéco un soir de Nouvel an, des trous pratiqués dans le mur avec la même délicatesse que le loup qui en avait après 3 cochons, et un parquet … Leerdamer ne mérite plus l’appellation de gruyère en comparaison. Non, cette connasse n’a rien vu de tout cela. Tout ce qu’elle a trouvé à dire, c’était « mais vous viviez dans cette crasse ? Non mais ici, ça n’a pas été nettoyé ? Et qui s’occupait du nettoyage dans cette pièce ? Regardez, il y’a encore de la saleté ici ! » (…) Je me suis souvent demandé ce que cela faisait de grandir. Dans ma décidément naïve jeunesse, je voulais absolument grandir, pour entre autre un jour posséder ma propre carte bleue. Au rythme de 6 cartes bleues en moyenne par an, on peut appeler ça un trauma de jeunesse. Aujourd’hui, je sais. Grandir, ce n’est pas posséder sa carte bleue. C’est devoir regarder une pétasse, bourgeoise et mal baisée inspecter son ancien appartement, et surtout , savoir se retenir, bien que très difficilement, de lui faire avaler un balais par l’orifice le plus adapté tout en lui hurlant à l’oreille « Et ton cul ? Tu crois qu’il est propre, connasse ? » . Ce que je donnerais pour revenir à mes 12 ans ...