la vie a montreal - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 12:57

La Question : Comment fonctionnent les Cartes de Crédit au Québec et au Canada ?

Donc, ce qu'il faut savoir : au Canada, notre bonne vieille CB Française est scindée en 2 cartes bancaires bien distinctes. Tu as d'un coté la carte de débit, et la carte de crédit.
La carte de débit est une carte que toutes les banques te proposeront facilement, elle te permet de retirer de l'argent, de payer, mais jamais d'aller en dessous de 0. En général, ouvrir un compte avec une carte de débit coute selon le forfait que tu choisis entre 4$ et 10$ par mois. Sans surprise avec le prix annoncé.

La carte de crédit, c'est différent. Pour y avoir droit, tu dois vivre depuis au moins 1 an au Canada OU tu dois déposer un montant en garantie équivalent au crédit auquel tu veux avoir droit. En gros, tu veux avoir un crédit de 1000$, tu déposes la même somme qui est bloquée.

A ton arrivée, tu vas avoir un numéro de NAS qui va t'être attribué, équivalent de ton numéro de sécu. Sauf que à ce NAS, toutes tes informations bancaires sont également rattachées. Si un jour tu veux acheter une voiture à crédit, acheter une maison, la banque regardera ton "historique de crédit" pour dire si tu as droit à un crédit, et à quel taux. C'est pour cela que les canadiens (et c'est pareil sinon pire aux USA) se procurent le plus vite possible une carte de crédit, et font l'essentiel de leurs achats avec. S'ils remboursent tous les achats du mois à la fin du mois, ils ne payent aucun intérêt, et rajoutent une ligne positive à leur historique de crédit. Et c'est ainsi qu'ils constituent leur historique de crédit. A noter, les proprios qui veulent te louer leur appartement ne te demanderont aucune garantie, caution, mais consulteront ton historique de crédit, donc quand tu en as pas, tu es désavantagé, et j'y remédie perso en proposant par exemple de donner les 12 chèques de loyer de l'année à l'avance.

Donc voila pour le système des CB ici. A noter que la carte de débit ne coute vraiment rien, et tu repars avec des ton premier rdv à la banque (ils la font sur place).

Pour la banque, si ta banque en France est la BNP, c'est le mieux. Ils sont partenaires d'une banque d'ici, la Scotia, et chaque virement, retrait que tu fais au guichet de cette banque au Canada ne te coute aucun frais si tu le fais avec ta CB BNP.

N'hésitez pas à me contacter via kiforever (@) hotmail.com si vous souhaitez plus d'infos sur le Québec :)

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 12:50

Je reçois régulièrement des courriers de proches ou d'inconnu(e)s qui me demandent des conseils sur le Québec, comment immigrer, comment les choses sont ici ... bref, voici une nouvelle catégorie sur ce blog pour répondre à tout cela :)


Bonjour,

STP, je suis entrain de faire notre démarche d'immigration et la je suis entrain de lire plusieurs choses désagréables...
Est ce vraiment difficile pour les immigrants Français de trouver du travail au Québec ?
( Du travail) A leur niveau de qualification ?
Est ce que les Québécois sont racistes envers les Français ?

Merci par avance de ta réponse en espérant que tu puisses me rassurer...



Bonjour Emilie,

non, ce n'est pas difficile. En revanche, ce qu'il faut savoir, c'est que 50% des Français que je connais débarquent à Montréal en ayant en tête de travailler dans la "communication" (ou Marketing). Forcément, avec un tel afflux de personnes visant le même emploi, cela n'aide pas, tout simplement parce qu'il n'y a pas assez de postes.
Si vous ne visez pas ces postes là, vous n'aurez donc aucun problème.
Si vous faisiez toutefois partie de ces 50% : Montréal est une ville où les talents trouvent leur place. Je connais des personnes qui ont trouvé un emploi dans ces domaines en moins d'une semaine, d'autres ont mis 1 mois, d'autres 6, d'autres non jamais trouvé. Globalement, toutes les personnes que je connais ont trouvé, assez rapidement.

S'agissant du racisme des Québecois envers les Français : non, ils ne sont pas racistes. Il y'a bien quelques personnes qui ne nous aiment pas, mais ils ne sont pas majoritaires. Globalement, nous sommes assez appréciés au Québec, alors que le plus souvent, ce sont nous Français qui donnons des raisons pour ne pas êtres appréciés, comme nous le faisons hélas si souvent à l'étranger. Certains Français se moquent ouvertement de leur accent, critiquent, bref, font toutes ces petites choses qui ne nous rendent pas bien sympathiques. Dans ces conditions, les Québecois attendront toujours un peu de vérifier que tu ne fais pas partie de l'un de ces crétins, mais si ce n'est pas le cas, tu n'auras aucun problème à t'intégrer.

En espérant t'avoir rassurée, et te souhaitant bon courage ...

Nicolas

 


N'hésitez pas à me contacter via kiforever (@) hotmail.com si vous souhaitez plus d'infos sur le Québec :)

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 22:38

 

Le 5 Juin 2011, c'est-à-dire dans quelques jours à peine, cela fera déjà 2 ans que un beau dimanche matin, j’ai refermé la porte de mon petit appartement du 6 Place Lafourcade à Toulouse, trébuché sur 1 marche sur 2 en portant à bout de bras mon matelas, glissé les clés dans la boite aux lettres, lâché mon matelas sur la place et sur lequel vomissaient dare-dare 2 étudiants fatigués de leur nuit blanche, et j’embarquais dans la voiture de mon daron qui m’amenait à l’aéroport, direction Montréal, Aller-Simple.

Tiens, il faudrait que je pense à vérifier la prescription pour le lâcher de déchets sur la voie publique.
Bon, en attendant : "mais non sans avoir fait un détour par la déchetterie du Ramier pour y mettre au vide ordure les 2 étudiants."

… Mmm, tout compte fait, je ne suis pas sûr que cette seconde version soit moins risquée juridiquement.

(…)

Dès fois, alors que j’arrose avec nonchalance de sirop d’érable mon bacon (anorexiques, ne vomissez pas tout de suite), je me demande ce qui m’a amené à vouloir vivre ailleurs que le pays où je suis né, et où vivent ma famille et mes amis de régiment (oui, le Lycée Fermat où je les ai rencontrés tenait bien de la caserne militaire).

Et là, déroule un argumentaire aussi long que le générique de fin d’un film de James Cameron.

A la base, j’y ai été incité assez jeune (enfin, plus jeune que je ne le suis maintenant. Parce que bon, 29 ans, c’est rien hein ?), à chaque fois que mon père recevant une facture ou un rappel d’impôt, celui-ci se métamorphosait en père du Petit Nicolas, le vrai, et s’exclamait « non mais Nico, barre toi de ce pays dès que tu pourras, non mais vraiment ».

Et il le regrette amèrement chaque fois que je lui rappelle cette cause de départ.
Non, mais vraiment.

Une des raisons pour lesquelles j’ai quitté la France, c’est aussi l’impôt sur la Fortune. Non, je rigole. Assuré par mes origines modestes de le rester -modestement sans le sou- et parce que Otis ne se presse pas vraiment de venir réparer l’ascenseur social, j’ai gardé en mémoire une réplique de ce film médiocre Français (pléonasme) « Ah, si j’étais riche », dans lequel Darroussin, ayant dépensé sans compter, vient revoir son banquier, craignant d’apprendre que sa nouvelle fortune s’est déjà évaporée, et découvre que les intérêts de son compte l’ont fait devenir plus riche encore qu’il ne l’était déjà. S’en suivait cette réplique mémorable :
« mais alors, quand on est riche, on ne peut que devenir plus riche ?
(son banquier) – oui, et quand on est pauvre, c’est pareil … »

J’en ai conclu que pour avoir une chance de m’en sortir, j’avais tout intérêt à rechercher un pays dans lequel Otis réparerait plus vite l’ascenseur social, du coup.

En fait, c’est un ensemble de petites choses qui m’ont amené à partir, pas « une » chose. Rien ne m’agace plus depuis que je suis parti que de lire des déclarations tonitruantes de l’un ou l’autre con ou Vendetta (pléaonasme, again) hurler dans les trucs subventionnés qui se font encore passer avec succès pour des journaux que si telle ou telle chose se produira, ils partiront. Pour moi, l’assurance qu’une personne ne partira pas, c’est qu’elle hurle à ce point « retenez-moi ou je fais un malheur » : Ceux qui s’expatrient réellement le font sur la pointe des pieds.

Un peu comme quand je rentrais à 4h du mat à l’appartement parental en ayant dépassé de 4h l’heure de retour qui m’avait été initialement fixée.

Ainsi, je suis parti :
- parce que je ne supportais plus que tel ou tel bar à Toulouse ferme ou doive se cloisonner parce que un collectif de vieux cons trouvait anormal que la place historiquement étudiante de Toulouse soit bruyante (en fait, je ne supportais plus les vieux, tout court. Et problème : on entend qu'eux en France),
- parce que je ne supportais plus de craindre que ma brune et moi nous fassions agresser, physiquement (jamais arrivé) ou verbalement (tellement courant que mon égo en est resté planqué 2 ans dans mon cul),
- parce que je trouvais insupportable l’importance des impôts sur ma fiche de paie. Payé correctement sans plus, mon salaire net ne me permettait pas de ne pas connaitre les affres du découvert et du banquier qui te fait la morale quand t’as envie de lui répondre que c’est ces frais qui sont immoraux,
- je ne supportais plus de devoir fournir un dossier de la taille d’un Larousse pour seulement prétendre au plus miteux des appartements de Toulouse, sans parler qu’il fallait serrer les dents en écoutant les remarques désobligeantes de l’agente immobilière au cerveau labellisable au Guinness des records pour sa petitesse,
- je ne supportais plus l’ensemble de la classe politique Française, dont le dernier renouvellement date de l’avènement de la 5ème république. Quand je vois aujourd’hui de loin revenir un Lefebvre, une Royal, un Sarkozy ou un Copé, je songe juste à changer de nationalité,
- je ne pouvais plus vivre dans un pays supportant des injustices flagrantes, d’un point de vue judiciaire. Un pays dans lequel un médecin comme madame Frachon a été aussi menacée pour pouvoir dire qu’un médicament merdique entrainait la mort de patients, parce que le proprio du laboratoire était un membre du 1er cercle finançant l’UMP ; et dans lequel un Bernard Tapie reçoit 400 Millions d’Euros sur un faux jugement avec des faux juges et un faux ministre qui vient te dire à la télévision qu’il ne restera à Monsieur Tapie, qui n’est pas de ses amis, quelques millions, bref, tout cela, c’est un pays dans lequel je ne voulais non seulement plus vivre, mais auquel je ne voulais plus être identifié.

Beaucoup de reproches (et j'en passe), que les qualités indéniables du pays (attendez, je suis sur que je peux vous en trouver une ou deux. D’ici 5/10 ans de réflexion.) n’arrivaient plus à rendre inaudibles. Mais je vous l'accorde, cette longue litanie de reproches à mon pays de naissance, que je n’ai pas choisi, et qui s’il aurait pu être mieux, pouvait également facilement être pire.

Je suis persuadé qu’un Afghan vit moins bien qu’un Français, par exemple. Ah !

Il est certain que le choix de mon pays d’accueil mettait d’autant plus en exergue les faiblesses de la France que j’étais conditionné à les voir. Mais au Québec, je n’ai trouvé qu’un pays de bisounours, où tout est simple, sans prise de tête, où l’on skie le soir après le boulot l’hiver et va faire un barbecue dans le jardin Lafontaine le soir après le boulot en Eté, bref, un pays reposant. Même les engueulades des locaux entre eux sont rigolotes à suivre d’un œil, tellement elles ressemblent en plus mignon à un débat télévisé entre un UMP et un FN (ou un PS et un Front de Gauche) sur le plateau d’une Claire Chazal.

Bref, du faux-semblant, quoi.

(…)

On se retrouve le 5 Juin pour un bilan sur les 2 ans au Canada, pour ceux qui n’auront pas brulé mon effigie en place publique d’ici-là évidemment ^^

 


 

NB : Au passage, si vous saviez ce que c'est agaçant de lire dans la "Presse" ces articles écrits par des Français qui pour rien au monde ne bougeraient de Paris, ou alors pour critiquer, et qui viennent expliquer doctement "pourquoi les jeunes partent" ! Demandez aux jeunes, et ne donnez-pas votre avis : vous n'en savez rien.

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 02:01

Aujourd’hui, cela fait 15 jours pile que j’ai quitté la France pour m’installer au Canada, et plus précisément à Montréal. L’occasion de faire un bilan sur cette quinzaine.

Le premier : j’ai l’impression de vivre içi depuis un an. Cela peut paraitre exagéré, et il est clair que le Nicolas à qui on amputera le 3ème doigt de pied à succomber aux températures hivernales me traitera avec le recul d’inconscient (et de connard, aussi), mais en attendant, le sentiment que me donne cette nouvelle vie qui commence à Montréal, c’est que je suis chez moi.

Et que damned, je m’y sens sacrément bien.

Pour pouvoir venir travailler au Canada, ma Brune et moi-même avons guetté en Novembre 2010 l’ouverture des candidatures pour un PVT, abréviation désignant « Permis Vacances Travail » (c’est pas un bel oxymore, ça ?), qui est donc un Visa d’un an pour le Canada (ou un autre pays, comme l’Australie par exemple) et qui permet surtout d’y travailler, chose que l’on a pas le droit de faire avec un Visa touriste et qui est de toute façon de 4 mois (de mémoire).

L’année dernière, nous avons donc été parmi les 7000 premières personnes à renvoyer complet le formulaire, le plus incroyablement simple que j’ai jamais vu de ma vie au demeurant.

L’administration Française nous a remarquablement mal habitués, il est vrai.


2 mois plus tard, nous recevions l’accord définitif du Canada pour ce PVT, document qui nous permettait à tout moment de venir s’installer ici au cours des 12 mois suivant, le passage de la frontière ouvrant ensuite la période concrète de 12 mois du PVT.

(…)

Ce qui frappe le plus avec le Canada ?

A l’inverse des prix indiqués sans Taxe et sans pourboire, ce qui donne au Touriste Français le sentiment indélébile de s’être fait avoir alors que en laissant un pourboire monstrueusement chiche, c’est lui qui coute de l’argent au serveur taxé sur ces hypothétiques pourboires, c’est que au contraire cet imbroglio systématique au moment de l’addition : tout est incroyablement simple.

Pour notre arrivée, nous avons trouvé à distance un appartement en sous-location, grand, meublé et bien situé, pour un loyer très correct (720€, dont un tiers est payé par une amie qui a fait le grand saut avec nous) et dans un quartier classieux de Montréal, Outremont. Tout s’est fait simplement, par mail, avec les locataires actuels, et leur proprio n’a rien à y redire, la sous location étant parfaitement légale au Canada.

Locataires parisiens, ne vous pendez pas tout de suite.
Le meilleur arrive.

Après quelques jours, nous nous sommes mis à la recherche d’un appartement. Bien que nos recherches sur le net n’aient pas été infructueuses, nous nous sommes mis à parcourir les rues qui nous plaisaient, à la recherche des très, très nombreuses plaques « à louer » qui parsèment les façades à raison d’une tous les 300 mètres.

Et c’est ainsi que nous avons repéré l’appartement que nous allons emménager dans 10 jours pour l’année, un appartement tout neuf, rénové, meublé et équipé (lave-linge / sèche-linge / lave-vaisselle, utile pour la paix des ménages), avec un magnifique balcon et situé en plein cœur de Montréal dans le quartier du plateau … tout cela pour 650€ par mois.

Locataires parisiens, essuyez cette bave à vos lèvres.
Le finish-him arrive, ce serait con de mourir en bavant.

J’aurais pu donner un faux prénom et un faux nom pour louer cet appart : je n’ai pas eu à produire le moindre document. Normalement, il n’y aurait pas eu de caution, mais j’ai dû en proposer spontanément une pour faire accepter mes chats. Après une brève négociation, son montant est passé de 900$ à 500.

Et c’est tout. Pas à me justifier sur mon travail, mes salaires, la santé de mes garants et mes prédispositions à un cancer de la prostate : le bail a été signé dans la foulée de cet accord sur le montant de la caution, 20 minutes après la visite de l’appartement. C’était notre 4ème visite en 48h, le début de nos recherches, et les autres appartement que nous avions vus était pas mal non plus, clairement envisageables.

C’est bon les Parisiens, vous pouvez finir de couper cette veine qui dépasse, là.

Pour le reste, ca a été pareil. La seule formalité administrative que nous avons du faire a consisté à obtenir un numéro de « Nas », l’équivalent de notre numéro de sécu, sauf qu’il est plus important içi car il est un véritable historique de vie des Canadiens et est consultable à tout moment par un éventuel vendeur qui aurait besoin de savoir si on acheteur est fiable.

Vaguement intrusif, mais en même temps, si cela peut éviter à des gens de se voir refourguer un énième crédit Cofidis à 17% qu’ils ne pourront de toute façon pas rembourser ?

Bref, quoiqu’il en soit, cette formalité, accomplie à « l’heure de pointe » entre midi et deux, a été expédiée en 30 minutes, grâce au zèle et à l’efficacité des employés de l’administration Canadienne, le mien allant jusqu’à me rassurer sur le fait que s’il se levait de son bureau, c’était juste pour retirer le document qui venait de sortir de l’imprimante un mètre derrière lui.

A comparer avec la pétasse de la Sécu qui nous a retenu 1H30 avant notre départ pour nous traiter comme du bétail, parler avec ces incompétentes collègues blasées de devoir travailler, tout cela pour au final nous livrer un erzatz d’information incomplète et inexploitable en réponse à la question simple et légitime que nous lui avions posé.

L’administration Française va probablement moins me manquer que le gruyère rappé dans mes pates.

Clairement hors de prix, le fromage dans ce pays, tiens.

 

04 0b

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