je trouvais que les derniers posts donnent une image pas forcément très positive de ma brune , alors je ressors de derrière les fagots (ou plutôt de ce blog , que j'avais ouvert discrêtement pour éviter d'attirer l'attention de l'ex de Brune , qui ne connaissait alors mon existence ...) ces deux articles , qui datent de notre rencontre , il y'a ... fffiu ! Longtemps .
... Mais pas assez .
Je t'aime à la folie , ma brune .
Ps : je vous fignole un post croquignolet , en attendant .
Assez de miaivrerie , quoi .
J’ai souvent souligné a quel point il existait selon moi plusieurs catégories de filles . Les premières , sont celles qui ne laissent pas un souvenir impérissable , particulièrement 30 secondes après leur avoir dit au revoir . Viennent ensuite celles qui me charment et avec qui je sors pour peu que j’en ai la possibilité .
C'est-à-dire une fois sur cent , approximativement .
Et il y’a les inaccessibles . Ces filles qui sont exactement ce que l’on pourrait passer une vie a rechercher , parfois a draguer mais bien évidemment toujours vainement , et a côté desquelles je passe généralement en évitant d’attarder trop mon regard pour éviter de souffrir en me disant que de toute façon , je n’aurais aucune chance .
Le réalisme évite souvent de sombres râteaux .
(...)
Alors que j’en étais a la 20eme relecture -et le sourire aux lèvres- de l’article plutôt bienveillant qu’avait écrit Nina sur notre sulfureux week-end , je remarquais un commentaire d’une de ces lectrices : « J'veux le même week end ! Ca fait trop longtemps que ça ne m'est pas arrivé ! S’il était aussi bon au pieu que galant ... tu me donne son msn...! » .
En moins de temps qu’il n’en faut a un hypocondriaque extrémiste pour avaler son premier médicament de la journée , je l’avais dors et déjà rajoutée dans la liste de mes contacts .
Chose étonnante , je fus choqué par notre première discution . Elle avait visiblement le sentiment que j’étais un type enchaînant les filles de la même manière que je bois du coca-cola (une dizaine de canettes a moitié pleines traînent un peu partout dans mon chez moi) , c'est-à-dire sans l’once d’un sentiment et en allant directement a l’essentiel .
De ses propos , je me vis l’espace d’une rêverie transformé en spermatozoïde sur pattes .
Il est possible que je sois sorti effectivement avec un certain nombre de filles , mais j’ai horreur de l’image de tombeur . C’est vrai ! Etant doté d’un manque d’assurance Niagara Fallsiens , je me retiens , chaque fois que je drague une fille , de partir en courant , et prie pour qu’elle ne relève pas trop l’effroyable nervosité qui me ronge .
Le tombeur n’a selon moi pas ce genre d’attitude . C’est une opinion .
Aussi essayais je rapidement de rectifier cette piètre image qu’elle pouvait se faire de moi , au point que vexé dans mon estime personnelle , je me mettais en tête qu’avec elle , ma seule priorité serait d’être un type bien , quitte a ne pas sortir avec elle si la possibilité se présentait .
Je lui ai même proposé de lui payer l’hôtel pour lui éviter de dormir en ma dangereuse compagnie lorsque l’idée de sa venue fit son chemin .
(…)
Mardi matin .
Je me réveillais en sursaut a 8h du matin , la chanson que j’avais programmé en réveil déchirant la pièce , mes tympans , et probablement et comme toujours , ceux de mes voisins . Une fois constaté que mon agonie n’était pas si violente que ça , je me mettais en devoir de ranger mon appartement , afin de faire bonne impression a mon invitée .
Elle ne saura jamais , du moins jusqu'à ce qu’elle lise ses lignes , a quel point le sol d’une salle de bain puisse être dégueulasse dans l’appartement d’un Nico .
Je ne l’avais même pas vu sur photo plus grande qu’un timbre post . Aussi , et alors que je me dirigeais vers la gare , je cherchais les différentes excuses politiquement correctes que je pourrais lui sortir en temps voulu , au cas somme toute envisageable ou j’aurais affaire a une copie conforme d’Yvette Urner .
J’aurais cité Sevran pour peu qu’il ressemble un peu plus a une fille .
« Glubs » . Jamais de ma vie me suis-je senti aussi minable qu’en cette seconde la , cette fameuse seconde ou j’ai compris que c’était elle .
Pour le coup , s’il y’avait un thon dans l’assistance , c’était bien moi .
Cette fille était la perfection incarnée . Rimbaud l’eusse t’il vu qu’il aurait cessé dans l’instant ses pédérasteries (regarder les inconnus pour confirmation de l’existence de ce terme puis jouez au Scrabble : vous allez faire un malheur) . Cette fille était la perfection incarnée donc , disais je : brune , un peu plus petite que moi , un visage angélique , des yeux de biche , et une peau d’une tendresse si apparente qu’il me fut difficile de ne pas la mordre au moment de lui faire la bise .
C’eut été du plus mauvais effet , vous en conviendrez .
Je l’emmenais prendre un petit déjeuner place du Capitole . Puis un verre place St Sernin . Et l’entraînais a Caliceo , ou je mourrais de la voir dans un maillot de bain qui aurait il été transparent ne m’aurait pas permis d’admirer plus ses admirables lignes , sur lesquelles je tentais de ne pas trop m’appesantir .
Déjà que j’avais une difficulté monstre a ne pas me sentir a l’étroit dans mon maillot de bain …
Nous allions ensuite nous attarder a mon salon de thé , ou je passais plus de temps a boire ses paroles qu’a goutter mon pourtant divin crumble aux pommes . Et toujours cette petite voix dans ma tête qui me disait « Oublie , tu n’as aucune chance … » .
Et puis nous prenions la direction des berges de la Garonne , ou nous nous étonnions du manque de fréquentation de ses dernières , déduisant que les Toulousains n’avaient qu’un penchant immodérément modéré pour le soleil .
Au bout de 15 minutes a transpirer comme des couillons , nous allions rejoindre les Toulousains qui avaient brillement choisi de rester a l’ombre …
J’était la , sur ce banc , avec sa tête sur mes genoux , l’envie folle de l’embrasser , d’enfin sentir sa peau contre la mienne , de sentir son odeur , faire subir un sort a ses oreilles et pourquoi pas son cou …
J’ai tenu 30 secondes avant de l’embrasser .
FlashBack - 22 Septembre - Ma Nuit avec Elle .
(Fiiiuuu , c'est ... c'est moi qui ai écrit c't'article ???)
Cela a commencé a Calicéo .
Elle était la , a m’accompagner dans son maillot de bain qui sans doute dissimulait certaines de ses divines formes au regard des autres , mais qui ne pouvait , le pauvre , pas grand-chose contre mes yeux qui le transperçait , moi qui m’étais promis de n’avoir aucune velléité autre que amicale pour elle , pour achever de vaincre ses dernières réticences a venir .
En même temps , je ne pouvais pas prévoir que c’était mon fantasme qui débarquerait de ce train .
Je me suis retenu toute la journée d’avoir le moindre geste qui puisse être considéré comme équivoque , mais il y’eut tout de même ce moment ou je l’attirais contre moi alors que nous nous baignions , et me plaçant derrière elle , je lui massais la nuque d’une main tandis que de l’autre je la retenais par la taille contre moi . Ce fut la première fois que je la collais de près , mais ces quelques secondes avaient suffi a créer une dépendance .
Arrêter la cigarette serait d’une facilité déconcertante a coté de cette dernière .
(…)
Je l’ai embrassé sur ce banc , sur les bords de la Garonne . Quelques dernières réticences la retenait , mais je savais que de toute façon , il était déjà trop tard a ce moment la pour que je puisse -fut ce un bref instant- envisager de passer a coté d’une histoire avec elle . Je ne voulais même pas baiser , coucher , « niquer » avec elle .
Tout ce que je voulais , c’était faire l’amour avec elle .
Alors que nous rentrions main dans la main chez moi , mon rythme cardiaque s’accélérait a en donner une crise cardiaque a un coureur marathonien chevronné , tellement heureux d’être avec elle , et en même temps déjà triste a l’idée qu’elle reparte le lendemain .
Je n’ai jamais nié cette infernale tendance a voir ce foutu verre a moitié vide .
Je ne sais plus comment ça a commencé . Elle a du me laisser voir son cou une fois de trop , et j’ai voulu l’y embrasser , sans savoir ensuite m’arrêter . L’oreille droite allait subir le même sort , et ayant horreur de faire des jaloux , j’allais très rapidement jeter un coup d’œil du coté de la gauche .
Et un petit coup de langue , aussi .
Ce sont des moments ou le temps galope lorsque l’on croit que qu’il s’est brusquement arrêté . Chacun de ses vêtements qui s’ôtaient semblaient prendre des années a atterrir a l’un ou l’autre recoin de ma pièce , jamais très loin toutefois de l’endroit ou l’un ou l’autre de mes propres vêtements avait déjà atterrit .
Son soutien gorge ne m’opposa qu’une pale résistance , mais j’ai passé des années a m’entraîner a l’enlever d’une main sans que l’autre sans aperçoive .
On obtient beaucoup de ce genre de petit talent .
Comme toute fille qui se respecte , elle n’aimait pas ses seins . Je les adorais du moment ou il s’offraient a ma vue . J’ai souvent du mal a refréner un petit rire au moment ou j’approche pour la première fois ma main de ces derniers , me souvenant de ce film ou un « novice » se faisait expliquer qu’il n’était pas franchement recommandé de les malaxer façon pâte a modeler .
Personnellement , ma préférence irait pour de simples effleurements de la main droite du sein droit pendant que j’embrasse de mes lèvres chaque centimètre du gauche .
Et vice versa .
Arrivé a ce stade , j’étais au comble d’une excitation qui ne pourrait trouver son terme que quand je lui aurais enfin fait l’amour , mais ce corps aux formes si parfaites ne méritait pas le moindre acte bâclé , et je voulais passer suffisamment de temps a la regarder , si parfaite dans ses moindres détails .
Quitte a ce que mon érection chaque minute plus violente me fasse horriblement souffrir . C’est douloureux en activité ces machins la , si si !
Je me plaçais derrière elle . Il est parait-il est plus conventionnel pour une première fois de commencer face a celle que l’on va pénétrer , mais elle , je voulais que mes lèvres puissent continuer a lui sucer son cou , les oreilles , passer mes mains sur ses hanches , sur ses jambes si fines , pendant qu’enfin je la pénétrerais .
Cela arriva , enfin ou déjà .
Au moment ou je venais pour la première fois en elle , j’allais doucement , sachant qu’il n’est jamais agréable pour une fille d’être pénétré pour la première fois comme s’il s’agissait de la dixième . Et puis aller doucement procure un plaisir certes infime a ce que peuvent procurer des poussées plus brutales , mais au point de vue des émotions , l’on en viendrait a murmurer vite des mots d’amour .
Quitte a retarder les poussées brutales pour quelques minutes plus tard .
A chaque mouvement de mes reins et des siens , je ne me lassais pas de la regarder , et je le concède , de faire comme tout bon mec obnubilé par l’acte , de me regarder aller et venir en elle . C’est toujours un spectacle excitant et fascinant , et cela me rappelle toujours le « petit Nico » quelque peu frustré qui a 16 ans sur son lit se promettait en s’endormant qu’il aurait une pensée pour lui même quand il ferait , enfin , l’amour .
J’ai respecté ma promesse , « Nico » .
Beaucoup de filles se demandent , de la même manière que nous les mecs mais pas forcément dans les mêmes termes (toujours l’ignoble syndrome « alors heureuse ? » … je me suis a titre personnel fait un devoir de ne jamais poser la moindre question après avoir fait l’amour) , si elles sont « un bon coup , ou pas » .
Pour moi , la réponse a cette question est d’une simplicité remarquable .
Un bon coup est une fille qui malgré mon épuisement manifeste et le fait que je doive passer un examen le lendemain matin (c’est un exemple , bien sur) , me pousse a me réveiller dans mon sommeil pour veiller sur le sien , réveils mi rêves mi réalité , ou je l’embrasse dans le dos tout en passant ma main sur ce corps nu et brûlant couché contre de moi .
Je ne sais toujours pas comment j’ai laissé ce divin corps dormir pendant que j’allais a mon examen , le lendemain matin …
Nota Bene d'un 1 an et demi plus tard :
(Mesdames , Messieurs , Bonjour , la compagnie Air Nico-je-déballe-ma-vie-sexuelle-sur-internet vous souhaite là bienvenue à bord , il fait actuellement 90°C en cabine , pour prendre un peu d'air , les issues se trouvent sur le coté , n'oubliez pas d'ouvrir les hublots avant de sauter ...)