9 septembre 2009
3
09
/09
/septembre
/2009
16:22
Il y'a quelques jours, cela faisait 3 ans que ma brune était rentrée dans ma vie, bouleversant un peu tout au passage, comme mon très particulier régime alimentaire en vigueur d'alors consistant à prendre mon petit déjeuner à 20h, ma propension à finir ivre mort à 3h du matin dans les bars du centre de Toulouse, mon habitude à me ballader en appartement en slip et chaussettes, et mon habitude très déconcertante de me retrouver dans des situations plus foireuses les unes que les autres.
Et malheureusement, il n'y a pas de mention inutile à rayer dans cette liste.
Non exhaustive, au demeurant.
En galant homme que je suis, je ne contestais pas la règle singulièrement absurde qui veut que les mâles soient contraints de faire de cette journée non pas une fête commune, mais LA fête de la femelle du couple, et j'empoignais ni une ni deux mon téléphone pour réserver une table à notre restaurant préféré, dont les menus alléchant font très vite oublier que la facture suffirait à résorber le trou de la sécu, et j'attendais qu'un interlocuteur décroche.
« Bonjour, vous êtes bien sur le ... »
Bon, un répondeur, pas grave, j'attendais le bip et je faisais ma réservation comme si de rien n'était.
... C'est à 18h30, alors que ma brune allait sortir toute frétillante de son boulot qui l'est beaucoup moins, que saisis d'un doute, je rappelais le restaurant pour constater que la suite du message vocal à laquelle je n'avais prêté pas plus d'attention qu'un scout vendant un moche calendrier, indiquait que « le restaurant est actuellement fermé jusqu'à la fin du monde de 2012, mais vous pouvez laisser un message, bip ! ».
Comme tout bon mec qui se respecte, je me mettais immédiatement à la recherche d'un plan de secours. Ce qui veut dire que comme tout bon mec, je demandais à des amies de la brune quels restaurants romantiques elles pouvaient connaître.
Elle ne m'ont pas indiqué l'adresse d'un Macdonald, à priori aucune n'en veut à mon couple.
(...)
En moins de temps qu'il n'en faut à un bègue chinois pour réciter le journal télévisé en occitan de France 3, ma brune se décidait sur la tenue premier quart de soir (oui, il y'en a environ une dizaine par jours, brune est un plan de relance de la filière textile mondiale à elle toute seule), et nous prenions joyeusement la direction du restaurant, à vélo.
Ce qui, à Toulouse, laisse tout de même environ une chance sur 9,3 d'arriver vivant à destination.
On a une drôle de notion de « voies cyclables », à Toulouse.
Alors que nous descendons du vélo, je repense au fait que durant le moment de désespoir consécutif à mon écoute attentive du répondeur du 1er restau, j'avais songé à réserver un restaurant à fondues/raclettes, où certes la nourriture est copieuse mais le cadre est aussi romantique qu'un pet de chameau affligé de diarrhée.
Je choisissais de m'en ouvrir à la brune, adoptant un ton rigolo histoire de marquer l'absurdité de mon idée : « Tu vas rigoler, j'ai un moment hésité à nous réserver une table au bâtonnet à fondue, c'est con hein ! ».
Authentique : la langue de ma brune a nettoyé le trottoir de la place des carmes à l'instant où je finissais ma phrase.
Les filles sont devenues aussi romantiques que des pets de chameau, tiens.
Avant qu'une des milliers de personnes visiblement sur liste d'attente pour une table ne me mange avec de la sauce au poivre, j'annulais (prétextant délicatement une maladie soudaine chez ma brune, genre H5N1) donc le restau romantique que m'avais conseillé les amies de la brune, non sans jeter un œil dans la salade de foie gras servie sur une table avec l'envie de la gober comme le ferait un bon père de famille avec un Flamby, puis nous prenions la direction du restaurant à fondues, rigolant tout de même à la 3ème personne de nous même.
Attention, le dialogue qui suit peut nuire aux personnes sensibles.
« Roh, on a fait du Brune et Nico, là.
- Roh, ben oui mais une raclette, quoi.
- Roh, ben oui mais c'est tout de même du Brune et Nico, quoi ».
Je vous avais prévenus, je ne vous avais pas pris en traître.
(...)
Le restaurant à raclettes était fermé.
C'était vraiment, vraiment, vraiment les 3 ans du « Brune et Nico », quoi.
Et malheureusement, il n'y a pas de mention inutile à rayer dans cette liste.
Non exhaustive, au demeurant.
En galant homme que je suis, je ne contestais pas la règle singulièrement absurde qui veut que les mâles soient contraints de faire de cette journée non pas une fête commune, mais LA fête de la femelle du couple, et j'empoignais ni une ni deux mon téléphone pour réserver une table à notre restaurant préféré, dont les menus alléchant font très vite oublier que la facture suffirait à résorber le trou de la sécu, et j'attendais qu'un interlocuteur décroche.
« Bonjour, vous êtes bien sur le ... »
Bon, un répondeur, pas grave, j'attendais le bip et je faisais ma réservation comme si de rien n'était.
... C'est à 18h30, alors que ma brune allait sortir toute frétillante de son boulot qui l'est beaucoup moins, que saisis d'un doute, je rappelais le restaurant pour constater que la suite du message vocal à laquelle je n'avais prêté pas plus d'attention qu'un scout vendant un moche calendrier, indiquait que « le restaurant est actuellement fermé jusqu'à la fin du monde de 2012, mais vous pouvez laisser un message, bip ! ».
Comme tout bon mec qui se respecte, je me mettais immédiatement à la recherche d'un plan de secours. Ce qui veut dire que comme tout bon mec, je demandais à des amies de la brune quels restaurants romantiques elles pouvaient connaître.
Elle ne m'ont pas indiqué l'adresse d'un Macdonald, à priori aucune n'en veut à mon couple.
(...)
En moins de temps qu'il n'en faut à un bègue chinois pour réciter le journal télévisé en occitan de France 3, ma brune se décidait sur la tenue premier quart de soir (oui, il y'en a environ une dizaine par jours, brune est un plan de relance de la filière textile mondiale à elle toute seule), et nous prenions joyeusement la direction du restaurant, à vélo.
Ce qui, à Toulouse, laisse tout de même environ une chance sur 9,3 d'arriver vivant à destination.
On a une drôle de notion de « voies cyclables », à Toulouse.
Alors que nous descendons du vélo, je repense au fait que durant le moment de désespoir consécutif à mon écoute attentive du répondeur du 1er restau, j'avais songé à réserver un restaurant à fondues/raclettes, où certes la nourriture est copieuse mais le cadre est aussi romantique qu'un pet de chameau affligé de diarrhée.
Je choisissais de m'en ouvrir à la brune, adoptant un ton rigolo histoire de marquer l'absurdité de mon idée : « Tu vas rigoler, j'ai un moment hésité à nous réserver une table au bâtonnet à fondue, c'est con hein ! ».
Authentique : la langue de ma brune a nettoyé le trottoir de la place des carmes à l'instant où je finissais ma phrase.
Les filles sont devenues aussi romantiques que des pets de chameau, tiens.
Avant qu'une des milliers de personnes visiblement sur liste d'attente pour une table ne me mange avec de la sauce au poivre, j'annulais (prétextant délicatement une maladie soudaine chez ma brune, genre H5N1) donc le restau romantique que m'avais conseillé les amies de la brune, non sans jeter un œil dans la salade de foie gras servie sur une table avec l'envie de la gober comme le ferait un bon père de famille avec un Flamby, puis nous prenions la direction du restaurant à fondues, rigolant tout de même à la 3ème personne de nous même.
Attention, le dialogue qui suit peut nuire aux personnes sensibles.
« Roh, on a fait du Brune et Nico, là.
- Roh, ben oui mais une raclette, quoi.
- Roh, ben oui mais c'est tout de même du Brune et Nico, quoi ».
Je vous avais prévenus, je ne vous avais pas pris en traître.
(...)
Le restaurant à raclettes était fermé.
C'était vraiment, vraiment, vraiment les 3 ans du « Brune et Nico », quoi.