nico lagaffe - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 13:35

Tout a commencé lorsqu'elle m'a dit "tu as entendu ce bruit bizarre ?"

J'ai tendu l'oreille. Mais je n'ai pas entendu le bruit bizarre. J'en ai déduis sans doute un peu facilement que la brune, en cette heure indécemment tardive (22h, environ. Oui, mon moi étudiant a envie d'utiliser une Delorean pour venir me cracher au visage), avait les pensées confuses. Je lui pardonnais magnanimement.

5 minutes plus tard, je me retrouvais à mon tour dans la salle de bain.

C'est alors que je l'ai entendu.
Un bruit venu d'ailleurs, inquiétant.
Comme si un Alien avait élu domicile dans mon placard.
Ca a fait "pssssssshhhhh".

Prenant mon courage à 2 mains, j'ouvrais témérairement le placard, prêt à affronter la bestiole fut-ce au prix d'une bataille épique au moyen de ma brosse à dents.

C'est alors que je l'ai vu.
Le fer à repasser. Et tout à coup, cela a fait tilt dans ma tête, et riant de moi-même, j'ai compris que le pssssshhhh ne pouvait venir que du risible appareil, probablement oublié en position allumé par ma brune décidément étourdie.

C'était tellement évident, tiens.

...

... du coup, quelqu'un peut m'expliquer ce qui m'a pris de poser ma main sur le fer brulant pour me confirmer qu'il était bien, effectivement oui, abominablement chaud ??!!??

C'était la Poirier de la semaine.

17 Aout 2016 - Petites nouvelles brulantes.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 15:37

J’ai toujours détesté le sport.

 

Au collège, ces charmantes heures que l’on nommait EPS et qui auraient tout aussi pu être renommées cours de Battle Royale, étaient mon enfer. En EPS, nous nous retrouvions effectivement, ex charmants bambins et nouvellement ados boutonneux complexés et égocentriques, en concurrence sévère avec le grand con dont le patrimoine génétique lui avait offert un début de barbe naissante et quelques centimètres de hauteur de plus, et qui avait fortement envie de vous péter la gueule juste pour le plaisir de paraitre un peu plus viril devant les bécasses groupies qui n’en pouvaient plus de se sentir pousser un vague 86A sur le torse.

 

Oui, je garde un souvenir plutôt désagréable du collège. Ca s’est vu ?

 

J’ai bien tenté arrivé au lycée d’oublier -et de faire oublier- cette naturelle antipathie que j’éprouvais pour le sport, et prenant mon courage à deux mains, et également des affaires de sport pour ne plus me faire dispenser comme j’en avais pris l’habitude en arrivant intentionnellement en jean aux heures d’EPS, j’avais tenté un jour l’improbable, en me proposant devant ma classe de seconde pour faire la démonstration du saut trampoline – passage au dessus du chevalet – atterrissage en douceur sur le tapis que le prof avait requis.

 

... Et comme de juste, ma démonstration c’était arrêtée dans un fou rire général de la classe lorsque après avoir pris mon élan, mon premier saut m’avait fait m’écraser grotesquement entre le trampoline et le chevalet, ce qui compliquait forcément la suite de la démonstration, du coup.

 

Et comme de juste, je suis revenu en jean à tous les cours de sport du lycée ensuite.

 

Y’a des fous-rires généraux qui blessent, faut dire.

 

(…)

 

Il y’a 2 ans de cela, et alors que mon hygiène alimentaire consistant à refuser obstinément de manger ce qui appartient à la classe d’un « légume » (sérieux, le type du marketing qui a inventé le concept de légume était une brêle) laissait présager que j’explose sous peu le seuil des 80kg et par conséquent de l’obésité pour le nain torturé de 1m73 que je suis, je tombais nez à nez avec une vidéo dans laquelle un de mes homologues (un nain torturé par très grand, faut suivre) avait fait l’expérience de ce photographier tous les jours pendant un an du moment où il venait de commencer la musculation.

 

Concept sportif qui pour moi n’avait jusqu’alors rien à envier au concept d’arrachage de dent sans anesthésie avec des ciseaux rouillés.

 

Etant de nature rationnelle ET impressionnable, je me mis à rêver devant cette vidéo qu’un autre futur que celui qui m’était promis (dans lequel je deviendrais le .gif animé d’un gros se cassant la figure en essayant d’attraper au sol un paquet de doritos périmés) devenait tout à coup et subitement envisageable.

 

Et c’est ainsi que dare-dare, je prenais la direction de la salle de sport.

Pas en jean.

 

(…)

 

2 ans plus tard.

C'est-à-dire il y’a 2/3 semaines, on va pas chipoter.

 

J’étais à Paris pour raisons professionnelles et amicales, et maugréait du coté d’Opéra à la recherche de mes meilleurs amis, que j’ai connus au Lycée, avec qui nous devions aller voir un film, notre choix oscillant alors entre « jeune et jolie » (l’histoire banale d’une fille très bourgeoise qui joue la pute. Mais officiellement) et « the conjuring », un film d’horreur qui ne me fait pas du tout réveiller une nuit sur 3 la sueur au front.

 

Je savais bien qu’on aurait dû aller voir « jeune et jolie ».

 

Arrivant enfin à leur faire décrocher au téléphone quand j’étais à peine sur le point de me jeter sous un bus (je suis de nature particulièrement pas patiente quand je tombe sur le répondeur 10 fois de suite des personnes que je dois retrouver. Le répondeur, c’est un peu pour moi la torture de la goutte d’eau), mes potes m’enjoignaient de les retrouver dans une salle de jeux d’arcade.

 

Oui, c’était une soirée très philosophique, dans le concept.

 

Arrivant sur les lieux, je les voyais alors de loin en train de tabasser le punchingball de l’une de ces bornes qui vous narrent ensuite de manière assez totalitaire le score que la puissance de vos avants-bras a justifié.

 

J’ai souri.

Enfin, ces 2 foutues années à suer comme un bœuf rhumatisant dans un quelconque YMCA (nom des salles de musculation du Québec et des USA, ça fait pas sérieux quand même) allaient être justifiées par une revanche homérique sur le passé et mon désastreux saut sur trampoline qui avaient engendré ma réputation de « peu sportif », un brin vexante quand même.

 

Mes muscles flambant neuf garantis 1 an pièces et main d’œuvre) et mon ventre affiné car dégagé des restes d’hectolitres de bière ingurgités durant mes années Fac, je m’avançais jusqu’à eux, tel Russel Crowe face à l’empereur avec un stade criant « Maximus ! Maximus ! » dans la tête.

 

Il faudra quand même que je songe à jour à soigner cette petite schizophrénie sous-jacente.

 

Je les ai à peine entendus lorsqu’ils m’ont proposé d’essayer la machine à mon tour. Cela faisait déjà 30 secondes que ma tête n’était plus qu’à vengeance et rage de détruire, que tel un Attila moderne, j’avais scellé le sort de la malheureuse machine que j’allais démolir sous les houras craintifs de mes amis. Bref, le carnage n’était qu’une question de seconde.

 

3 ou 4 badauds jettent un coup d’œil à la scène, et s’interrogent sur la performance à venir du nouvel entrant.

 

Je savoure ces dernières secondes d’enterrement de vie de Nico-mauviette, songeant aux autographes qu’il me faudra signer, la tonalité de mon discours de vainqueur, bref, ma tête met la main aux derniers détails.

 

Et je m’avance, enfin, telle l’armée écossaise de Braveheart se mettant doucement en branle et passant de marche à marche rapide à course, toujours plus pressée et excitée d’aller en découdre avec l’armée d’anglais, symbolisée ici par ce con de punchingball, mais on fait avec ce qu’on a.

 

Tel un taureau dans la force de l’âge, je me rue sur mon « Torero ».

 

 

… et le rate magistralement, mon élan un peu trop enthousiaste m’envoyant m’écraser grotesquement 1 mètre plus loin contre la borne d’arcade d’à côté qui n’avait rien demandé.

 


(…)

 

Cela m’a pris une bonne minute et demie avant d’être capable de me retourner pour affronter le fou rire du public et de mes amis.

 

Encore un long, long moment de solitude.

Comme j’en avais plus éprouvé depuis le Lycée et un trampoline raté, tiens.

 

arcade-punching-ball.jpg

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 00:23

J’ai une mémoire assez étonnante.

Si je suis capable de me souvenir au débotté, là comme ça à brule-pourpoint, du temps qu’il faisait le 4 Aout 2002 lorsque je suis sorti de la gare routière de Playa d’Aro en Espagne à 16h18, ou de la prédiction de Pierre Moscovici pendant les primaires démocrates de 2007 (de mémoire : « Obama fait une belle campagne mais Clinton va gagner, et elle sera elle-même battue par McCain ». Un visionnaire, assurément), ou encore de l’étonnant drapeau rouge agité au grand prix de Monaco en 2000 10 secondes avant que se produise l’incident qui allait le justifier, bref, si ma mémoire est capable de classer des informations vieilles comme Drucker et de les ressortir instantanément avec la suffisance d’un Christophe Barbier, j’avoue que j’ai beaucoup plus de mal avec la mémoire de l’instantané.

Pour illustrer, il m’arrive fréquemment en bas d’un escalator de me dire qu’il faudra que je m’arrête au magasin qui se situe juste à la sortie de l’escalator, 60 marches plus haut.

Et arrivé en haut, j’ai bien évidemment tout oublié.

Autant vous dire que quand je pars pour ramener de quoi faire un petit déjeuner dominical, je reviens avec de quoi faire un soufflé au crabe.

Indubitablement, ça passe mal, comme ça, un dimanche matin.

(…)

Aujourd’hui.

J’ai rendez-vous à 18h avec l’un de mes nombreux partenaires de sport que je me suis fait à Montréal. Parce que oui en un an à Montréal, je suis passé du rang que j’avais depuis le collège de « le type qui vient en jean pour agacer le prof et se faire renvoyer de cour exprès » (variante de l’astuce féminine consistant à s’inventer des règles forcément louches quand elles tombent toutes les semaines) à « le type auquel on pense juste quand on a envie d’aller faire du sport ».

Je dois être enregistré dans nombre de cellulai… portables à Montréal sous le nom « Relou Sport ».

Un an, largement suffisant pour se faire une réputation de relou dans une nouvelle ville.

Je descends de chez moi avec mon vélo, et habitué à mes péripéties mémorielles, me répète très vite et à voix basse « pense à prendre ton antivol actuellement accroché sur le vélo de Brune – pense à prendre ton antivol actuellement accroché sur le vélo de Brune – pense à », de quoi passer auprès de mes charmants voisins pour Jack Nicholson en train de se demander si un tien vaut mieux que deux tu l’auras.
 
J’ose même pas imaginer ce que mes voisins ont joint au terme « Relou » pour m’enregistrer dans leur portable.

Ayant détaché l’antivol et enfourché mon vélo, je me lance en direction de la salle de sport, située sur le petit Manhattan de Montréal. Enfin, si on peut désigner ainsi les 10 gratte-ciels qui se battent en duel pour obtenir le titre de gratte-ciel le moins risible du continent Nord-Américain.

J’ai pas fait 10 mètres que des éclairs déchirent le ciel, et que les premières gouttes de ce qui s’annonce comme une réplique de l’évènement qui fit construire un bateau en moins de 2 à un vieux zoophile nommé Noé viennent m’asperger les cheveux le front.

Putain de chute de cheveux, quand même.

Je dois décider. La prudence m’imposerait de laisser sagement mon vélo à la station de métro la plus proche, soit à 10 mètres de moi, plutôt que tenter le diable et avoir la vanité de franchir les 5km de vélo qui me séparent de la salle de sport avant que Noé soit enfin tranquille pour faire un sort à la girafe.

Si j’étais prudent, je serais encore standardiste à Contactel.

J’ai donc franchi les 5km à une vitesse démente qui vont conduire mon adorable Brune à évoquer à nouveau et benoitement la question de « au fait, tu ne veux pas t’acheter un casque pour vélo ? Y’a des gens très bien qui en mettent », ce à quoi je réponds inexorablement « non, t’as l’air d’un con avec un casque », ce que les traumatisés crâniens de la morgue de Montréal n’iront pas me contester.

Et puis, on a vraiment l’air d’un con avec un casque, à vélo.

J’arrive enfin à ma salle de sport, dont j’éviterais à l’avenir de sortir la carte en France, parce que si au Canada on sait qu’il s’agit d’une salle de sport très sérieuse et avec des actions caritatives vachement chouettes, en France on glousse de manière vexante quand même en disant que « Ah ! Ah ! YMCA, comme les Village People, ca te va bien tiens ! ».

Les gens sont parfois si inutilement vexants.

Je m’abrite sous le porche du YM … de la salle de sport au moment même où la pluie se transforme en un des lacs de la région des grands lacs (niveau originalité, les Français qui ont conquis le Canada étaient moyens quand même) qui survolant Montréal, se serait soudain rappelé Newton, la gravité et tout ça.

Bref, je suis bien content d’être arrivé à temps.

Ma main cherche machinalement l'antivol de mon vélo du coté du guidon.

 

Mais ma main ne rencontre rien d'autre qu'un vide intersidéral.

… Après avoir retiré l’antivol de Carole, je l’ai ... raccroché au vélo de Carole.
Et suis parti ainsi, frais comme un gardon. Sans mon antivol.

Un grand, grand moment de solitude. Sous la pluie, évidemment.

(…)

Sms de mon partenaire de squash du jour 10 minutes après que j'ai commencé à fulminer gentiment sous la pluie, mon encombrant vélo à la main :
« je suis coincé au boulot, ca va être dur d’être à l’heure et avec ce temps, je préfère annuler … »


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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 23:23

C’est un gag qui me faisait tellement soulever les cotes de rire que je m’étais inscrit en liste d’attente pour une demande d’organes de rechange par anticipation.

Dans un Agent 212, BD qui était réputée pour les gens comme moi nés en 83 et qui se croient encore vainement jeune quand les vrais vingtenaires n’osent pas les contredire même s’ils n’en pensent pas moins, ce dernier se rendait en stage linguistique en Angleterre et n’y rencontrait que des Espagnols, Italiens, Suédois, mais des Anglais, point de cela. Résultat, au retour il parlait aussi bien Anglais que moi l’Occitan.

Pathétiques que les vains soubresauts de crétins en manque de culturette pour essayer de maintenir le vague souvenir de cette langue à la noix et qui disons-le, ne sert à rien, même pas à en rire.

A propos de rire, l’agent 212 me fait plus tellement glousser.

(…)

Cela fait 6 mois, presque 7, que nous avons posé nos valises à Montréal.

Etant de nature passablement anxieuse, angoissée et pathétiquement (pathologiquement ?) en besoin d’affection, la poussière soulevée par le dépôt légèrement hâtif de la demi tonnes d’affaires que ma Brune avait ramené de Toulouse (j’ai pu ramener une brosse à dent, en ce qui me concerne. De poche.) pas encore retombée que j’étais déjà en train de me chercher des nouveaux amis.

J’ai joué au tennis tout l’été avec le premier type que j’ai rencontré dans la rue qui portait une raquette.

J’ai changé de technique depuis, le racolage sur voie publique est interdit ici aussi en fait.

En 3 mois, nous avions réussis (j’inclus Brune histoire qu’elle ne se sente pas totalement étrangère au fait que j’ai fait tout le boulot, j’aime à me dire que je ménage sa susceptibilité) à nous faire assez d’amis pour sortir tous les soirs sans jamais revoir les mêmes personnes.

Et parce que je n’ai pas de raison de ménager ma susceptibilité personnelle : certaines personnes ont même été assez bonnes pour ne jamais avoir à nous revoir une fois.

Ça a été le cas par exemple du premier Québécois que j’ai rencontré à une soirée. Vachement sympa et rigolo, je me demande s’il n’a pas pris peur pour une raison que je ne m’explique toujours pas. Ou alors, c’est quand même fou qu’un Québécois n’apprécie pas de se faire coller toute la soirée par un Français mielleux d’affection à son égard.

Oh, wait.
Bref, passons.

Si j’insiste sur le fait qu’il s’agissait du premier Québécois, c’est surtout que depuis, nous avons été confronté à un phénomène assez étrange. Si nous nous sommes fait des amis à un rythme à obtenir que l’on rebaptise la pyramide de Ponzi en pyramide de Nicopoi (& Carole. Ménager blabla susceptibilité blabla, etc.), il est un fait que ces amis ont la fâcheuse habitude d’être des Français.

Ou autrement dit : on a autant rencontré de Québécois à Montréal que de centimètres carrés de mon cul sans poil.

Si vous saviez ce que ca m’a manqué de ne pas écrire de conneries pendant 6 mois.

(…)

Cet état de fait un tantinet soit peu contrariant à une tendance certaine à me frustrer.
Aussi, quand Carole nous faisait inviter à une soirée d’une Toulousaine avec qui elle (oh, wait !) a sympathisé, j’étais ravi quand en arrivant, je découvrais des accents qui me laissaient supposer sans le moindre doute que enfin, nous avions mis la main sur autre chose qu'un nouveau gisement de Français.

Chose dont je ne pouvais que m’extasier dans un élan de franchise dont j’ai le secret et que je devrais garder tel quel. Secret.

« Ah putain, ça fait plaisir d’être enfin à une soirée où les Québécois sont majoritaires ! ».

(…)

En fait, il y’avait un bolivien, un espagnol, un italien, un suédois, un tyrolien suédois, et évidemment des Français.
Et un Québécois quand même, il faut bien le dire.

… Encore un long silence gêné après une réplique débile de ma part de ce type et je pense que je me défenestre.

Silencieusement.

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:01

Place Jacques Cartier, Montréal.

Cela fait déjà une bonne demi-heure qu’un chanteur des rues égaille la place en chantant, avec une installation sonore de bric et de broc digne de celle accompagnant la tournée triomphale d’un Frédéric François, des titres populaires et connus qui font monter la petite larme au touriste français lambda qui se sent loin de chez lui dans ce pays dur et sauvage.

Oui, un pays ou le verre de vin est facturé 8€ est un pays dur et sauvage, excusez-moi de vous le dire.

Affairé à faire pleurer le touriste sirotant à coup des petites lapées à 50cents pendant qu’un Caméraman de télé locale immortalise le moment, le chanteur ne voit pas le danger approcher. Celui-ci prend la forme d’une tête hirsute et d’une silhouette nonchalante, et vice et versa, qui s’approche discrètement dans son dos pour gratifier l’artiste d’une petite pièce d’un dollar pour lui avoir mis dans la tête Wonderwall et toute la nostalgie qui va avec, même si spécialiste du yaourt, il lui est difficile de comprendre pourquoi cette chanson lui arrache de la nostalgie quand il en connait pas un traitre mot des paroles. A part Wonderwaaaall, évidemment.

Faudrait qu’un jour je songe à apprendre d’autres paroles que celles de Over My Shoulder et Losing My Religion. Et encore, je dis ca, je connais même pas les paroles de Over My Shoulder.

Je contourne enfin le personnage, jauge la distance qui me sépare de son étui à guitare destiné à recueillir les pièces du badaud, et avec une grâce infinie, je lance ma pièce avec le même doigté qu’un Tsonga aussi bien capable de faire rentrer une pièce à coup de raquette de tennis pour arracher le dernier Kinder Bueno du distributeur que de faire déprimer l’éditorialiste qui titrait la veille « Pourquoi Tsonga peut gagner » en perdant en 64ème de Tournoi.

La pièce vole, comme au ralenti, dans une trajectoire arc-en-ciel d’une beauté infinie.

Avant de s’exploser littéralement au milieu des pièces stockées au fond de l’étui, faisant voler à leur tour à plusieurs mètres et dans toutes les directions certaines d’entre elles, au moins une dizaine.

Le chanteur s’étouffe dans son micro sur le « Police » de Karma Police qu’il était en train d’entonner gaiement. Genre « Kaaar-ma Po-lizfiengfeihgihrgih-ce teu euh euh !!! ».

Les personnes en terrasse du bar environnant ne songent plus du tout au prix de leur verre de vin.

Le caméraman songe déjà aux voix rajoutées qui illustreront la bande qu’il va enfin pouvoir envoyer à l’émission de Vidéo Gag.

J’ai vécu un long et terriblement douloureux moment lorsque je me suis en devoir de ramasser avec l’attitude du type qui fait comme si de rien n’était les pièces qui c’étaient égarées un peu partout, dont une sous la roue d’une chaise d’handycapé, tout de même.

C’est que ca roule vachement bien, les pièces au Québec.

 

09 0a

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 07:00

Avec ma Brune, nous sommes devenus des fans du covoiturage. Ça nous est venu alors que je brulais dans la cheminée la dernière lettre de menace de mort envoyée par mon banquier, écrite maladroitement à partir de lettres coupées dans des magasines : "Si tu ne renfloues pas ton compte, je te tue".

Comme si j'allais pas le reconnaitre. Tsss.

Dès lors, le covoiturage, solution vachement simple pour continuer nos allers-retours exorbitants pour Barcelone (nous y allons une fois par mois, un week-end), nous permet de rencontrer régulièrement des gens sympas (par sécurité, j'indique systématiquement dans les annonces que je publie que je refuse les psychopathes, cannibales et banquiers) avec qui nous bénéficions de 4h de causette privilégiée dans le sens Toulouse - Barcelone, et de 8h57 dans le sens du retour.

Pas à dire, l'Autoroute Narbonne-Toulouse un dimanche soir devrait être rebaptisée l'A666.

Pour reconnaitre les gens qui doivent faire du covoiturage avec toi sur la place où tu leur a donné rendez-vous, c'est assez facile : il suffit de chercher les types qui un sac à dos au pied, jettent des regards désespérés dans toutes les directions, genre "putain mais il arrive quand cet enculé".

Il faudrait que je songe à soigner un peu plus le langage sur ce blog.
Indubitablement, y'a du laisser-aller.

Je me présente, genre "ah ah c'est moi qui vous amène à Barcelone, au fait vous êtes assurés tout risque genre décollage de 306-crashtest en conditions réelles-gardeàvue par policiers espagnols peu coopératifs ?", et une fois que mes passagers ont changé de couleur de visage, je les fait grimper dans ma petite 306 rouge.

Et ceux qui me prenaient pas au sérieux paniquent en voyant la portière blanche.

Au début, quand j'ai commencé le covoiturage, j'étais vachement stressé. Genre, j'avais l'impression d'être un taxi dans lequel les passagers allaient en permanence s'inquiéter de l'itinéraire dément que je leur faisais prendre, et j'en faisais des tonnes pour les rassurer sur la pertinence de mes choix.

Sans la fermeture centralisée, probable que plusieurs auraient sauté en cours de route.

Et puis je fais la causette. Par exemple, pour le dernier trajet, nous avions une canadienne et un marocain, tous les 2 vachement sympas, mais moi forcément, j'avais plus envie de parler à la Canadienne (En dehors de ces -40° courants au mois de Janvier, le Canada m'attire beaucoup). Mais m'apercevant que je délaissais mon autre passager, et qu'un avis rageusement négatif est vite arrivé (les covoitureurs peuvent noter le conducteur. Si c'est pas une vacherie, ca.) je lui demandais : "Alors Vikram, pourquoi te rends tu à Barcelone" , et "Ah, et donc -Vikram-, c'est moins cher de partir de Barcelone" ? ou encore "Et pour le retour, Vikram, tu rentres direct sur Toulouse ?".

J'insistais lourdement sur son prénom Vikram, histoire qu'il sente bien que je me préoccupais également de mon passager non canadien, et qu'il comprenne que les questions s'adressaient enfin à lui.

(...)

Il ne s'appelait pas Vikram.

Je l'ai découvert le dimanche, quand en regardant la liste des passagers que j'allais embarquer, je me rendais compte que Vikram, c'était un passager du retour, pas de l'aller.

J'actualise ma page d'avis sur mon site de covoiturage toutes les 6 secondes depuis.

 

306 Rouge Porte Blanche

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 22:07

Dans mon couple, je tente d'être un modèle d'homme moderne qui n'impose jamais ses décisions à son (adorable et jolie) moitié.

Non, moi je m'arrange pour ma Brune soit persuadée d'avoir eu l'idée fantastique à laquelle je ne peux que souscrire. Cela d'autant mieux que j'ai tout fait en sous main pour qu'elle l'ait, cette idée.

Ça, ca c'est moderne, coco.

C'est ainsi qu'en un peu plus de 3 ans de couple (roh putain, quand même !), nos réveillons ont eu l'étonnante particularité d'être tous passés avec mes amis, mais il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour y voir une escro... malice de ma part, puisque mes amis étant évidemment au fil du temps devenus les amis de ma Brune, celle-ci peut raisonnablement considérer avoir passé ses derniers réveillons avec ses propres amis.

Et le deuxième paragraphe de ce nouveau tissu d'inepties trouve tout son sens.

Pourtant, alors que l'Eté 2009 touchait à sa fin, ma brune émit timidement la proposition que nous passions le réveillon avec ses propres autres amis. Considérant que cette idée folle même pas inventée par ce sacré Charlemagne risquait selon toute probabilité de ne pas passer le mois de Septembre, et que je gagnerais à consentir à quelque chose qui serait de toute façon probablement annulé, j'acquiesçais dans la joie et la bonne humeur, dans un élan de grandiloquence à faire passer un avocat pénaliste pour un dyslexique. Muet.

... Enthousiasme nettement douché toutefois lorsque j'avisais alors le téléphone de ma brune, dans sa main, qu'elle portait à la bouche pour prononcer ces quelques mots qui retentissent encore gravement dans ma tête : « Ok, tu peux nous compter pour la réservation ! »

Ah, subtil, subtil et demi.

(…)

Lorsque l'on vit à Toulouse, l'un des principaux avantages dont on peut se gargariser auprès de ces veaux de Parisiens coincés derrière leur périph (désolé Paris, je suis bien obligé de donner des gages à ces saucisses Toulousaines si je veux arrêter de me faire traiter de Parigot après 16 ans passés dans cette ville à la noix), c'est que de très nombreuses stations de ski vachement chouettes sont à moins de 1H30 de Toulouse, montre en main.

Sauf évidemment le cas très à part de la station les Angles, pour laquelle il faut évidemment compter environ une demi-année lumière de route.

Station où nous passions le nouvel an, donc.

Après avoir passé donc une demi-année lumière, de nuit, sur des routes à se croire dans un mauvais remake de Massacre à la tronçonneuse, et à réfléchir à ce que je ferais subir au bougre imbécile de chez Google Maps qui a cru utile de considérer comme un itinéraire valable une route qui accuse un virage et un dénivellé de 90% à la seconde, nous arrivions dans les meilleurs conditions du monde dans l'adorable petit chalet en bois typique des Pyrénées que les amis de ma Brune avaient réservé.

Ah, pardon, une petite erreur s'est malicieusement glissée dans le paragraphe précédent. Quand vous lisiez « petit chalet en bois typique des Pyrénées
», il fallait évidemment lire : « centre de rétention et rétorsion pour adolescents attardés et profs à la retraite et de séjour pour amis à qui vous voulez faire une drôle de blague, tiens ».

J'en hulule d'épouvante encore tard dans la nuit.


(Be Continued ...)


NB aux fameux amis de ma Brune qui s'inquiétaient que je publie un jour cette histoire : j'ai passé un chouette réveillon avec vous, vous connaissez mon inévitable tendance à en rajouter, et tout et tout. C'est pour faire rire mes lecteurs, hein ?

NB à mes lecteurs : ne vous inquiétez pas, le NB précédant était fait pour éviter la censure caudine de ma Brune, en fait c'était horrible et vous allez bien vous marrer.

NB aux fameux amis de ma Brune (etc.) : non mais encore une fois, je ne fais que rassurer mes lecteurs et c'est de toute bonne foi que je ... (etc.)

NB à mes lecteurs : (etc.)

maison-horreur.jpg

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 14:02
Ma Brune ayant vécu 4 ans à Barcelone, je m'attends toujours à ce qu'elle soit aussi fiable qu'un GPS survitaminé au RedBull lorsque je tente de nous en faire sortir, la sueur au front et croyant voir dans chaque voiture qui nous double l'élément qui entrainera un engrenage à la "destination finale".

J'ai vu le dernier y'a pas longtemps, je vois depuis dans une simple fourchette innocente une machine du diable.
En fait, oubliez, je vois dans tout objet imposant un maniement quelconque une machine du diable.

Pourtant, et est-ce parce qu'elle est encore tellement attachée à cette ville qu'elle ne veut plus la quitter, la Brune bafouille, et s'enferre dans une explication irrationnelle (« je n'ai jamais conduit dans cette ville, j'en ai aucune idée, moi, de là où il faut aller ! ») qui ne trouverait qu'une pâle justification que et uniquement dans le fait que les filles sont dotées dès la naissance d'un sens de l'orientation au moins égal à la vue de Gilbert Montagné.

Mais gentleman que je suis, je ne lui fais remarquer qu'avec courtoisie et patience.

« Mais enfin ce n'est pas possible ! Tu as vécu 4 ans ici, tu devrais au moins reconnaître les quartiers ! Tu ne sers vraiment à rien là ! ».

Quand je vous disais, tiens.

Sortis de la ville donc, non sans avoir tourné à sa périphérie suffisamment pour préparer efficacement un Paris Dakar, nous prenions, pour notre petit week-end amoureux, la direction du Nord, direction Cadaquès, la jolie ville de pêcheurs de Salvador Dali, et non d'un candidat d'un diner presque parfait qui lui n'a vraiment aucune justification pour porter des moustaches parfaitement ridicules.

Et en plus, il zozote.
Non mais vraiment, ca ne fait pas sérieux.

Cadaquès, ca se situe en plein milieu, grosso modo, des Pyrénées, et ca donne donc directement sur la Méditerranée. Donc typiquement (qui a dit naïvement ?), lorsque vous arrivez de Barcelone, vous pouvez penser, joyeux drille (ou Nico, ca marche aussi) que vous êtes que ce sera aussi simple que ceci :



Ce n'est donc pas pour rien que vous vous appelez Nico (ou joyeux drille, bis), parce que dans les faits, cela ressemble plutôt à cela :



Grosso modo, en roulant au delà de 20km/heure, vous avez une chance sur une (environ, hein) de finir dans un fossé en compagnie de la marmotte Milka, en attendant qu'elle replie délicatement sur vous le papier d'alu. En revanche, à 15km/h derrière un camion roulant au Super Diesel 54, votre brune manque de vomir à chaque virage à 180°.

Vous voyez de suite le cruel dilemme, quoi.
Je viens de comprendre ce qui attirait les poissons que pêchaient les pêcheurs (c'est redondant, hein ?) à Cadaquès. La raison de la jolie couleur verdâtre de l'eau, également.

(...)

Lorsque nous trouvions l'hôtel que Brune avait réservé (sssssssch « Ma puce, je te fais entièrement confiance, tu choisis, cela ne pourra qu'être génial ... » ssssssch - Lost©), je ne pouvais m'empêcher d'afficher une mine vaguement déconfite, l'hôtel ne se trouvant pas au bord de la mer, comme je l'imaginais moi qui regarde trop de séries qui me donnent des envies de goût de luxe que mon banquier désapprouve toutefois formellement.

En gros, l'hôtel ressemblait à un Hôtel de la Gare bas de gamme, genre de Châteauroux.
C'est un exemple totalement inventé, je ne mettrais jamais les pieds à Châteauroux.

Je ne dis rien. Ne pas gâcher notre week-end en amoureux, et puis après tout, ce n'est pas grave si à 14h l'ombre tombe déjà sur l'hôtel. Ma brune s'enquit des clés à la réception, en baragouinant pour une fois un Espagnol imparfait, mais je lui accorde qu'elle était encore un peu verte de visage.

On se remet pas facilement d'un nez à nez avec les poissons.

Nous montons dans la chambre, moment que nous trouvons généralement plutôt érotique, mais qui en l'espèce, ressembla plutôt à la montée par Louis XVI d'un petit échafaudage un jour de Janvier 1793, Place de la Concorde.

La chambre était aussi joyeuse qu'une chambre d'hôpital désaffecté de none religieuse centenaire.

Mais, gentleman et diplomate, point me viens à l'idée d'en faire le reproche à ma brune, qui a « forcément choisi ce qu'il y'avait de mieux. »

...

« Ben écoute, c'est juste sinistre ... » , j'ai dit.

Ok, pour la diplomatie, on en reparlera

(...)

J'ai passé environ 15 minutes d'hystérie à me taper la tête contre ma 306, quand après trente minutes d'hésitations à rendre ou pas rendre la chambre, de sorties/retours piteux pour enfin se décider à revenir à la réception et rendre les clés, d'un regard méchant de la réceptionniste qui a visiblement hésité à lâcher sa meute secrète bull-terrier, bref, quand après tout cela, je me suis rendu compte que j'avais ... oublié les clés de la voiture.

Dans la chambre.


Non, ceci n'est pas le dernier fond d'écran de desirs d'avenir.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 15:13


Lorsque je demande sur mon Twitter la liste des choses à faire avant mes 30 ans, voici ce que l'on me répond. Je prends un instant pour aller m'acheter un peu de cyanure et je commente toutes ces propositions, tiens.

 

Gloups. Ok, c'est parti :


Marievh@GrandNicolas un gamin ?

mar1e@GrandNicolas un bébé!


Nota Bene : Dans l'hypothèse où ma brune me quitterait un jour, penser à ne pas sortir avec une Marie.


Fred_Lille@GrandNicolas essaye tout au niveau sexe, lol (avec précaution bien sur)

C_cil@GrandNicolas Sauter en parachute

rdebieuxRT: @GrandNicolas: Recherche suggestions de choses à faire avant (mes) 30 ans. RT et réponse ! - Essayer le air sex http://bit.ly/1lCnK


L'un propose de faire n'importe quoi en sexe, l'autre de sauter en parachute, le air sexe était la synthèse ? Brrr.


faux_semblants@GrandNicolas : devenir propriétaire de son logement. Avoir visité plus de XX pays. Avoir signé un CDI (pas du luxe en ce moment)


Je ne deviendrais jamais proprio, car sinon, je serais capable de signer au moment où un tremblement de terre acheverait de raser les ruines calcinées de l'appart.


Chulie@GrandNicolas Acheter une Rolex en soldes (-50%).


Faut que je demande à Séguéla si cela ferait de moi un demi-raté.


NANOUCHE5@GrandNicolas saut à l'elastique? Voir les kangourous? se faire un trip en thailande entre potes? faire le tour du monde avec 1€/jour?


Le saut, dans moins de 15 jours. Les kangourous, j'ai toujours eu peur d'être traité de zoophile, donc j'évite. La Thailande, idem pour une peur en « ile ». Enfin, je n'arrive pas à faire le tour de Toulouse avec 1€/heure, alors je suis vraiment mal barré.


lafillelabas@GrandNicolas lire Guerre et Paix

lafillelabas@GrandNicolas manger des insectes


Manger des insectes en lisant Guerre et Paix ?


palmipode@GrandNicolas saut en parachute, sans parachute, courir un marathon, faire du benji, essayer le golf ,la plongée,le skidoo, la voisine ;-)


Déjà essayé la voisine, c'était il y'a 3 ans ^^ : http://www.grandnicolas.com/article-5318121.html


Laurelene@GrandNicolas se faire tatouer / sauter en prarachute / se teindre / se percer... Y a un bon épisode de How I Met Your Mother sur ce sujet!


Et un épisode de Scrubs terrible, aussi.

Sinon, je suis un douillet, alors je vais éviter.


krokette@GrandNicolas Un mariage hahaha...


Ma brune est contre (quand je dis que j'ai trouvé la brune parfaite !)


pierredelacelle@GrandNicolas faire un tour du monde avant le bébé


faire un tour du monde, tout court ? Pourquoi se mettre la pression pour le retour ? ^^


shesapinklady@GrandNicolas T'épiler intégralement à la cire


Déjà fait l'épilation. Mais c'était au Mach III : http://www.grandnicolas.com/article-5333422.html


krokette@GrandNicolas Faire un grand voyage


Ca ne se voit pas que sous mes dessous casaniers, je suis un GRAND casanier ?


aleph187b@GrandNicolas passer un doctorat de philo.


Mon prof de philo allait voir des prostituées entre midi et deux, j'en garde une opinion très mitigée sur la matière.


guillaumemasson@GrandNicolas 1/ Faire un article sur lien-du-jour.fr ^^ 2/ Sauter en parachute solo. 3/ Créer une entreprise 4/ Faire tous les continents


Tsss, espèce de troll ^^


ForzaJuve@GrandNicolas regarder le film Choses à faire avant d'avoir 30 ans (pas terrible le film d'ailleurs)


Ca doit être le nombre 30 qui pose problème, parce que 30 ans toujours puceau était également une daube intersidérale.



Merci pour vos réponses à tous et à toutes !

 

 

NB : ... Arghh, glups, beuh ... kof, kof.

Zut, j'ai du me faire refiler de la sous marque de Cyanure.

 


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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 14:09
Après avoir passé les 6 dernières années à m'arracher les oreilles avec les écouteurs, habitude encrée depuis ma première Game Boy et les écouteurs qui étaient livrés avec (et qui ceci dit au passage produisaient un son aussi abominable que la console elle même, ce qui n'est pas peu dire), je me suis enfin décidé à m'acheter un casque digne de ce nom, histoire de pouvoir écouter de la musique au boulot et faire du vélo avec.

J'ai vite abandonné toutefois l'option vélo, m'étant vite rendu compte qu'avec le casque sur la tête en pleine rue, je ressemblais à Jacques Villeret dans la soupe au choux.

J'ai fini par apprendre à savoir renoncer aux quelques trucs qui font passer pour un crétin, avec le temps.

Bref, je disais, j'ai un casque super pour s'écouter 2/3 niaiseries en travaillant dans la joie et la bonne humeur.

... sauf que le fil de mon casque est assez long pour relier Moscou à Washington, quand bien même il ne serait pas rouge. Résultat, je passe le plus clair de mon temps à essayer de le démêler de ma chaise (pivotante, évidemment), cela quand j'ai manqué d'être étranglé dans d'atroces souffrances quand j'ai voulu attraper le téléphone 10 cm devant moi.

Je pense que je ne vais pas tarder à faire rimer Casque avec Vide-ordure, moi.


NB : Rachète écouteurs de Gameboy première génération. Prix de gros souhaité.

NB 2 : A lire, l'article d'Ecrans.fr sur les 20 ans de la GameBoy. Cest aujourd'hui. Eh oui. Bon, c'est pas tout ça, mais où se trouve le gaz, déjà ?




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