histoires d'ex - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 16:59

Depuis quelques temps, lorsque je croise dans la rue ces espèces d'êtres bizarres à la coupe militaire sur le coté et chevaline sur le dessus, je ne peux pas m'empêcher de réprimer un violent haut le cœur, rien qu'à l'idée qu'ils doivent selon toute probabilité graviter autour des 16 ans, et que ma foi, c'est l'âge à partir duquel j'ai connu une bonne partie de mes amis d'aujourd'hui.

Et quand rentré à la maison, je regarde une photo de cette époque, je me dis que la vache, on revient de loin, tout de même.

Le lycée, plus je m'en éloigne (notez bien que je ne dis pas encore la même chose de la fac, alors qu'il s'agit là encore bel et bien d'une période honteusement révolue), plus j'y repense non sans une certaine tendresse, ce qui peut sembler paradoxal de la part de quelqu'un ne manquant jamais une occasion d'aller s'y « soulager » en revenant de la Place St Pierre, rite immuable auquel nous sacrifions d'ailleurs régulièrement avec mes amis.

C'est dit le plus innocemment possible, mais petits lycéens de Fermat : ne vous appuyez jamais au grand portail vert.

... Ou l'on pourrait voir réapparaître des épidémies de type Peste noire dans la ville rose incessement sous peu, disons.

« Tuer le lycée », expression qui mériterait d'être aussi largement consacrée que celle visant le père, j'avais commencé à le faire dès ma dernière année dans ses locaux. Je pourrais même remonter plus loin, c'est à dire au jour où une CPE qui m'avait pris en affection m'avait donné le plus singulier conseil que puisse asséner une CPE à un lycéen s'angoissant à la vue de ses notes dépassant que très rarement la température de l'eau sous la banquise : « Nico, après tout, tu t'en fiches de tes notes, il n'y a plus de barrages qui puissent te contraindre de redoubler (j'étais en première), il te faudra juste avoir le Bac dans 2 ans, point barre ! ».

... Ma vie ne serait plus jamais la même.
Sans parler de mes résultats à venir, qui virèrent d'indécents de médiocrité à consternant de nullité en moins de deux.

Ceci étant, je n'ai jamais aussi bien « tué » le lycée que lorsque j'ai mêlé cette antre du non-dit bien pensant, où l'on pouvait se ramasser une heure de colle pour un bisou de couloir avec un peu trop de langue, bref, cette maison n'illustrant que trop bien le foyer du bon petit diable (ce nul bouquin que l'on s'est tous tapés en primaire, rah !) et dirigée par la main de fer d'une femme aussi glamour et joyeuse qu'une mère Térésa engagée dans les Marines.

Je suis devenu terriblement nuancé, décidément.

C'est ainsi que au cours de l'année 2002, j'allais passer les quelques jours qui servent théoriquement à réviser le Bac (tout au long de mes études, ma notion de révision s'est le plus apparentée à la notion de « première lecture découverte, la veille de l'épreuve aux alentours de 3h du mat ... ») à trainer au lycée avec ma blonde d'alors, qui en plus d'être ma « première », avait l'exquise qualité d'être l'illustration parfaite de la personne n'ayant pas froid aux yeux.

J'ai ... beaucoup appris à son contact, pour rester toujours en termes courtois.

En salles d'études, au rez de chaussée, j'allais particulièrement réviser les sciences physiques, lorsque j'allais découvrir les joies de, hum, les révisions « survolées » à deux de la mécanique des fluides.

Ce qui amena la (jolie) blonde a ce sobre constat qui restera gravé à vie dans ma mémoire :
« C'est que c'est puissant, ces trucs là ! »

Vu que nous ne sommes plus à proprement parler en très bons termes, elle ne pourra contester cette affirmation particulièrement flatteuse à mon endroit.

Le mur, lui, serait un témoin beaucoup plus loquace.

Cependant, l'apogée de mes révisions et de la destruction du mythe du lycée à inciter Michael Scofield de laisser son frère faire joujou avec la prise électrique plutôt que d'y mettre les pieds, reste le jour où nous nous rendîmes à la salle 301, le numéro d'une salle désignant fort ironiquement comme dans un hôtel l'étage à laquelle elle se trouve.


... Je ne me suis jamais, jamais, jamais remis (totalement) de la crise de fou rire qui m'a pris lorsque je recevais, quelques jours plus tard, le SMS suivant :
« Je suis en philo, salle 301. Cela fait tout de même bizarre de voir ma prof poser sa main là où j'ai posé mon cul ... »

... Hum, euh. Je suis confus.


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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 12:29

Lorsque en 1999, je suis rentré au Lycée Fermat à la suite d'un malentendu (j'avais fait une troisième potable qui avait fait oublier les 4 années précédentes aussi imbuvables que la Seinoise), les portables, les sms, internet, tout cela n'existait pas et on faisait avec les moyens du bord pour communiquer entre co-détenus (Prison Break s'inspire énormément de l'univers joyeusement charmant du Lycée Fermat) : des bouts de papier circulant de tables en tables, papiers se noircissant au fur et à mesure des remarques de ceux qui avaient dans le fond rien à dire.

Le niveau intellectuel de ces discussions ne dépassait que très rarement le QI nécessaire pour suivre de bout en bout une émission de Stéphane Bern, par exemple fortuit.

Étant de nature un brin fétichiste, j'ai conservé beaucoup de ces petits papiers, et je m'amuse à les relire de temps à autre, étonné de voir comme les quelques petites années me séparant de cette époque très récente (Mmm ? 1999, c'était il y'a 10 ans ? Argh gasp glubs !) ont suffi à altérer certains souvenirs que je me suis fait de mes aventures sentimentales d'alors, au point d'en être parfois en plus totale contradiction avec les faits qu'un non lieu sanctionnant l'affaire des frégates de Taïwan.

Non, parce qu'il est tout de même bizarre que j'ai pu tenir, avec la niaise de service prête à déblatérer toutes les crétineries du monde sur une simple feuille A4, et 3 semaines avant de pleurer « l'ingrate qui m'avait largué mais je l'aime bouhouhou », la conversation suivante :
- Non mais t'imagine cette salope ce qu'elle m'a fait ?
- Ouais t'as trop raison les autres filles savent pas ce qu'elles veulent .
- Elle refuse de sortir un samedi ! Je rêve !
- T'as trop raison, c'est dégueu ce qu'elle te fait !
- De toute façon j'en ai marre, moi je vais prendre les devants et en trouver une autre, et puis si elle me rase trop je la largue, hein, parce que bon !
- Moi les mecs je les capte pas trop, mais faut dire le mien en a 42 ...

A la réflexion, je ne suis même pas sur que nous lisions nos réponses respectives.

(...)

Les bouts de papiers furent l'occasion d'un mini drame dont j'allais être l'heureux protagoniste, déjà habitué à 16 ans à cumuler les bourdes aux conséquences aussi néfastes qu'une brune au volant de la 306 rouge de son brun.

Je ne saurais jamais si mon assurance aurait couvert l'emboutissement d'une paire de cyclistes roulant bêtement sur la piste cyclable.

C'est ainsi que je nourrissais, en ce mois de Octobre 1999, un début d'idylle avec une certaine Anne-Laure, qu'il m'arrivait de plus en plus régulièrement de raccompagner jusqu'à son domicile en gloussant bêtement sur des lourderies pleines de sous entendus pas discret du tout comme savent si bien en dire des lycéens à peine boutonneux mais très puceaux.

C'était il y'a 10 ans, hein.
Putain, quand même, 10 ans.

Le drame se produisit lors d'un cour d'Espagnol, durant lequel la prof respectait parfaitement le programme de l'éducation nationale en nous faisant lire un texte sur un poulet qui refusait de se faire manger avec du Guacamol ou une sauce burger king (tout anachronisme mis à part, l'action étant censée se produire au XVIème siècle).

Et comme le font tous les lycéens qui ont bien compris qu'il y'a très peu de chances qu'ils soient confrontés à un poulet difficile lorsqu'ils feront du tourisme en Espagne : je n'écoutais pas un traitre mot de ces pitoyables élucubrations linguistiques.

C'est ainsi que très rapidement, ma voisine de bureau se mit à entamer une conversation « écrite », conversation au demeurant très suivie par Anne-Laure, elle même voisine de ma voisine.

Je viens de comprendre que ma voisine était en mission commandée.
C'est fou ce que l'on peut apprendre en à peine 10 ans.

Après avoir médit sur des histoires de Mac Chicken où de ce genre, la conversation s'orientait très vite sur les vues que pouvait avoir votre modeste serviteur sur « l'une ou l'autre des filles de la classe, t'es pas obligé de répondre hein hi hi ! »

Moi : Oui, y'en a une qui me plait beaucoup.

Anne Laure rougit tout en louchant de plus en plus difficilement entre le tableau et le papelard qui circule à moins d'un mètre d'elle.

Ma voisine : Elle est comment ?

Moi : Brune, elle est très jolie et j'adore parler avec elle, je passe de plus en plus de temps avec elle.

C'est sur : la ventilation commençait à devenir nettement insuffisante pour certaines brunes présentes dans la pièce.

Ma voisine : C'est qui ?

Moi : ... Titi.

(...)

Sur qu'à l'époque et si les portables avaient existé, celui d'Anne Laure m'aurait servi à remplacer mon nez trop encastré dans mon crane suite à la collision intervenue lors d'un vif accès de mauvaise humeur de la part de la brune.

Convenons donc que les bouts de papier, c'était tout de même autrement moins dangereux.
... Que mon manque de cohérence persistant depuis 10 ans ? Entre autre.

























Nota Bene : Tiens, puisque l'on est dans le scolaire ... Si toi aussi tu as passé 3 mois de Mai et autant de Septembre à t'arracher les cheveux sur le droit Administratif, ou pire, si tu bosses actuellement ce droit Administratif parce qu'un malheureux concours de circonstances (par exemple : tu t'es retourné un ongle au moment de réviser pour la première session, ce qui t'as causé une douleur physique et morale insurmontable) fait que tu te retrouves à la repêche de Septembre (ne crois pas que je compatis : j'en ai bavé, y'a pas de raison que se soit pas ton tour, ordure. Et non, je n'excelle pas dans le soutien moral), alors cette vidéo est pour toi :


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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 12:01
C'était l'été 2003.
A Platja d'Aro, le genre de ville estivale dont on ne sait jamais si elle appartient au registre de la « ville de plage » ou à celui moins rose de « Centre commercial géant cauchemardesque ».

L'été 2003, c'est le genre d'été dont je gardes à tord 5 ans plus tard un souvenir paradisiaque, alors que quand j'y repenses, comme ça à brule pourpoint, il ne m'en revient que des souvenirs cuisants.

Elle s'appelait Marine. Une blonde jolie et dont la simple vue donnait des envies d'exil en sa compagnie sur une ile déserte du Pacifique, en priant pour qu'un avion remplit de crétins au passé chargé ne vienne pas s'y planter bêtement.

J'ai toujours eu un faible pour les blondes.
... Et fatalement : les blondes ont toujours exploité mon faible pour elles.

Je l'avais vu pour la première fois alors qu'un petit « eh oh ! » , prononcé d'une voix cajoleuse, m'avait incité à jeter un coup d'œil par dessus la rambarde du balcon où je cramais au 3ème degré paisiblement, balcon d'un appartement de vacances (comprenez : une horreur sans nom) de 40m² ou mes amis et moi nous étions joyeusement entassés pour la première quinzaine d'Août.

Elle m'avait jeté un sourire qui avait instantanément achevé de me faire fondre.

Il me la fallait. Coute que coute.

J'ai alors fait ce que fait tout mâle de 19 ans révolus pour séduire une fille qui lui plait : rien.
Ou plutôt si. Une accumulation de bourdes me conduisant dans les situations les plus grotesques, des rires crétins à ce que je prenais pour ses plaisanteries et qui n'en étaient pas, et fausses bouderies afin de susciter sa curiosité, mais qui dans les faits, se traduisaient par un total désintérêt de sa part.

Les lapins eussent-ils été inspirés par mes méthodes de drague, qu'ils ne feraient pas l'objet de railleries comme c'est actuellement le cas sur leurs méthodes de reproduction.

D'ailleurs, ils feraient tout simplement partie de la liste des espèces en voie de disparition.

A court d'arguments, j'allais improviser une stratégie n'ayant rien à envier à celle qui conduisit Napoléon III tout droit à Sedan. Dans un bouquin que je lui avais prêté, « American Psycho », j'allais écrire à une page à laquelle elle arriverait, tôt ou tard, ces quelques mots d'une poésie rare et dont j'ai l'usage facile :

« Je te veux ».

(...)

J'avais écrit cela à 150 pages de celle où elle se situait.
Elle ne l'a vu que 2 ans plus tard, alors que pendant que je lui faisais l'exposé « qu'elle n'arrivait pas à faire et tu es décidément trop gentil » (sic.), je lui avais montré timidement ce qu'elle avait raté.

150 pages, cela faisait un peu beaucoup tout de même.

D'autant qu'après qu'elle se soit mise à sortir avec un crétin à collier dent de requin garantie en acier inox, elle n'avait plus beaucoup de temps pour lire, forcément ...


Nota Bene :
Aucun égo n'a été sauvagement piétiné durant la réalisation de ce post.
... Je n'ai plus d'égo depuis belle lurette.



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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 19:46
Au lycée , il y'en a une par classe .

La fille avec laquelle tout le monde aimerait sortir . Un peu décalée , un peu plus rigolote , un peu plus énigmatique ... et toujours , de loin la plus jolie . 
Dans ma classe de première , elle s'appelait Camille .

... Et j'ai passé l'année à lui courir après . Enfin , si on peut appeler ça comme ça . Car il y'a une règle de base qui prévaut en matière de drague , pour tout bon lycéen timide qui se respecte : on ne drague pas . On fait des sous-entendus tellement vagues que le père Fourras passerait en comparaison pour quelqu'un de franchement direct ; on organise des soirées où bien évidemment vient la terre entière , et parfois plus , sauf celle que l'on espérait y voir . On tente de paraître un peu plus sûr de soit et séduisant qu'on ne l'a laissé paraître jusque là , et paf .
On sort (presque) sans faire exprès avec une amies de la Camille .

Et on se retient de s'auto-étriper quand on l'entend après vous dire « c'est trop bien , je suis trop contente pour toi ! » 

Avec difficulté , il va de soit .

(...)

Fan d'Eric Clapton au point que ma soeur devient limite épileptique lorsque raisonnent les premières notes de My Father's Eyes , j'avais sautillé un petit peu partout de facon pas forcément cohérente lorsque j'avais appris , ce mois de Novembre 2000 , que ce dernier allait faire un concert à Toulouse .

Probable que son producteur était bourré lorsqu'il avait réalisé l'agenda de la tournée .

Ni une ni deux , j'avais acheté 2 places , comptant attribuer l'une d'elle à mon père de manière à ce que nous vivions ce concert historique (moi ? M'emporter ? Comme si c'était mon genre) ensemble .

... Mais forcément , mon sang n'a fait qu'un tour lorsqu'ayant évoqué ingénument avec Camille le fait que j'aille voir le Dieu de la guitare , cette dernière me regardait avec des grands yeux brillants comme m'en fait Léo quand je me dirige vers le paquet de croquettes Whiskas , et me répondait , d'une petite voix toute douce :
« Oh , c'est génial , j'aurais bien aimé y aller moi aussi ! »


... Honnêtement , qui n'aurait pas répondu instantanément et d'une voix balbutiante « Glubs ! Ca tombe bien , j'ai une place en trop ! » ???

Et puis après tout et quoiqu'il en dise , mon père n'a pas eu trop de difficulté à acheter (cher) une troisième place : pas de quoi renier notre lien filial comme il menaca de le faire un peu à la vite , donc .

Sont bien insensibles aux histoires de coeur lycéennes , ses darons .

(...)

Le soir même , Concert-2H .

Le Nico frétille d'impatience , ce qui se traduit par une tendance extrême au bond de lapin en salon (sous l'oeil médusé de l'autorité parentale) , et compte depuis déjà une bonne demi-heure les minutes qui le séparent de l'heure à laquelle il doit joindre la Camille pour lui donner un point de rendez vous avant le concert .

Pas qu'il se fasse tout un film sur le déroulement de la soirée , mais un peu tout de même , quoi .

Il empoigne le téléphone fixe . Fixe , parce que à l'époque , le téléphone portable était un luxe que l'inexistence du droit au découvert rendait fatalement impossible .

A la différence majeure d'aujourd'hui , donc .

« La ligne de votre correspondant est occupée . Veuillez renouveler votre appel ultérieurement . »

Allons bon . Pas grave , le Nico , point du tout perturbé par le contretemps , va s'allumer une cigarette sur le balcon , non sans avoir esquissé un nouveau saut de lapin se faisant .

2ème essai
« Tut , Tut , Tut , Tut , Tut , Tut ... »
Vous l'aurez compris : Tut , quoi .

C'est ce jour-ci que j'ai expérimenté le concept de 2 cigarette fumées à la fois .

Oh , et puis plein de concepts tout court , vu qu'à chaque nouvelle tentative , cette poufiasse de voix enregistrée m'enjoignait de renouveler mon appel (« mais tu crois quoi sinistre buse ? Que je comptais envoyer un télégramme ? ») , ou le téléphone sonnait dans le vide , plus sobrement .

N'empêche , cela m'a guéri du bond de lapin .
Au moins 3 semaines .

(...)

J'ai passé le concert avec un type que je ne connaissais pas , et à qui j'avais vendu la place en catastrophe à un prix grotesque , parce que la demoiselle n'a jamais répondu au téléphone lorsque je tentais de la joindre désespérement (et frénétiquement , vous l'aurez compris) pour lui donner rendez vous sur place .

J'ai beaucoup médité sur le concept de défenestration lorsqu'elle m'a dit le lendemain , des trémolos vachement émouvant dans la voix , « C'est con , j'ai raté ton appel à 10 minutes près et après j'ai cherché à te joindre mais tu n'avais pas de portable ... »

Le lycée , c'était vraiment que des années de merde , en fait .

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:51

« ... Non , non , mais c'est une rupture à l'amiable , on reste bons amis ... »

Combien de crétins évoquent en ces termes , à leurs amis , la rupture survenue récemment avec celle qu'ils dépeignaient il y'a encore 2 semaines comme la muse et sirène de leur vie ?

C'est d'autant plus marrant que 3 semaines de plus , et ils n'auront plus le moindre état d'ame à la traiter de thon fini .

En effet , avez vous remarqué cette inénarrable tendance qu'ont des exs à s'envoyer , sous le couvert de leur bonne amitié , les pires vannes qui soient , avec une prédiction pour le registre vanne sadique lorsqu'elles sont émises par des filles ?

Avec leur esprit retors , faut avouer qu'elles y sont prédestinées , quoi .
Si , si , mesdemoiselles . J'insiste .

Quelles sont les vacheries que j'ai pu subir en tant qu'ex/bon ami ? J'en ai tout de même connues un certain nombre , tiens . Y'a une formule mathématique très simple qui permet de s'en souvenir : on prend le nombre d'exs-bonnes amies , on multiplie par le nombre de mois passé avec elles , et paf . On sait combien de fois on s'est pris dans la tronche des ignominies innommables .

C'est fou comme on se fait des idées , ayant oublié dans un moment d'égarement cette règle , j'étais persuadé qu'en ce qui me concerne , le nombre de vacheries entendu était proche de + l'infini .
Comme quoi !

Bon , histoire de pas tomber dans la narration verbeuse (comme si c'était mon genre , tiens) , on va prendre deux exemples au hasard parmi d'autres qui me reviennent comme ca d'un coup sans prévenir : disons F**** et J**** .

C'est fou le hasard , tout de même .

En terme de vacheries et concernant F**** (quel est le salaud qui a dit pléonasme ? Ah merde , c'est moi) , en dehors du fait que contraint de partir à sa recherche dans Toulouse après qu'elle ait filé sans prévenir j'ai du ne pas m'attarder devant le seul groupe de musique assez dément pour jouer du Mike and The Mechanics (véridique , si si j'vous jure !) un soir de fête de la musique , il me revient les sympathiques vacheries dont elle me gratifia post rupture , lorsqu'elle s'amusa à me comparer à son nouveau mec , sous la forme de « lui , il m'apporte les croissants au lit . Tu ne le faisais plus , toi » , ou bien de « lui , il accepte de rester 3h50 au téléphone sans broncher . Tu ne le faisais plus , toi » , et encore de « lui , cela ne le dérange pas que je fasse une tête pendant l'orgasme que l'on fait en temps normal quand on croit à tord que l'on va éternuer . Tu ne supportais plus , toi ... »

Ah non , elle a jamais dit cette dernière phrase , en y repensant .
Enfin , elle aurait pu , vous aviez compris l'idée , disons .

J**** , en dehors du fait qu'elle me montrait sur son téléphone portable les photos qu'elle avait prise des fesses de ses nouveaux amants , s'était montrée tout de même plus subtile dans la vacherie (quoi , pas convaincus ?) , m'attaquant sur le seul point qui puisse réellement et à coup sur toucher n'importe quel homme normalement constitué et lui arracher un glapissement désespéré face à une odieuse calomnie sur pareil sujet .

Elle m'a attaqué sur mes gouts musicaux .
What else , tiens .

« Au moins , je suis sur d'une chose avec toi ! A part s'il me prenait l'envie d'écouter Nostalgie ou radio bleue , je ne risque pas de tomber sur une chanson à la radio qui me fasse penser à toi ! » , qu'elle disait .

Rah , y'a de ces vilénies dites en ce bas monde , tout de même .

Bref , étant toutefois , et je le sais contrairement aux apparences mais on fait ce qu'on peut quand on s'appelle Nico , quelqu'un de franchement pas rancunier , je n'ai jamais répliqué à cette perfide attaque en dessous de la ceinture , ce qui n'est pas loin d'être une de mes plus grandes fierté , pas loin derrière celle que j'éprouve lorsque j'arrive à nouer un lacet qui tienne plus de 200 mètres .

... ce qui ne m'empêche toutefois pas de glousser doucement lorsque je pense au fait anodin que Mika , qui est encore loin de postuler pour Radio bleue , a sorti une chanson intitulée Over My Shoulder , que Colbie Caillat (si si elle est connue) chante avec sensualité une chanson où elle passe le plus clair de son temps et sans véritable raison apparente à s'inquiéter elle aussi pour le dessus de ses cheveux (mais bordel , elle veut dire quoi cette expression ?) , que Thedo a composé une chanson mondialement connue même que l'on en parle sur Mars qui s'appelle On My Shoulders , que Jean Pierre Gaillard parle de l'augmentation du cours de l'action Heald and Shoulders , que ...



... En raison d'un incident technique indépendant de notre volonté (notre rédacteur unique a été interné dans un hopital psychiatrique , ses dernières paroles ont été « Shoulders ! Encore Shoulders ! Gloups Gnap Gnap ! ») , ce blog reprendra donc dans les plus brefs délais , le temps d'une bonne douche au jet glacé selon le docteur suivant ce nouveau cas désolant de surmenage intellectuel .

Enfin , intellectuel ... de surmenage tout court , disons .


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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 15:12

Aout 2006 .

Cela faisait déjà un mois que j’avais pris
un rateau assez mémorable avec Sab , une amie d’Elga que je n’avais absolument pas dragué en désespoir de cause et pour me venger de la méchante Elga qui me snobait en sortant avec mes amis et pas moi .

On est déjà jamais loin de la médiocrité lorsque l’on drague , alors quand on en rajoute …

Pour embellir le panorama ,
j’avais également fait un plan très Nicolien à une amie de Sab , Mélanie , en l’invitant à sortir un soir en boite , dans l’intention assez avouée de la draguer franchement , pour finalement la planter sur place en compagnie de mes amis dont elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam pendant que je fuyais de l’endroit , des souvenirs traumatisants en tête ayant inopément resurgis .

Sympa , cette petite chronologie .
Des flash-backs pareils , ca laisse rêveur , tiens .

Elga , Mélanie , Sab … restait Martine , la dernière du groupe .

« Épique » , vous connaissez ?

(…)

Je ne sais pas quel miracle , par quelle abhération , ou la nature des substances forcément illicites qu’elles avaient du ingurgiter , mais j’arrivais un beau soir à convaincre Sab et Martine de venir prendre un verre chez moi , ce qui , après les précédents énumérés en prologue , n’avait pas été plus simple que de retourner un vieillissant socialiste « spécialisé » dans l’humanitaire en le faisant rentrer dans un gouvernement de droite .

Ok , Mauvais exemple .
Kouch’ , tu saoules .

Hors , en cette belle soirée d’Été 2006 , Il se trouve que mon voisin Flo m’avait fait l’incomensurable cadeau de me remettre en relation avec un authentique Cro Magnon de la drague , appellons le Bruno pour ne pas respecter son droit à l’anonymat , vague être bizarroïde que j’avais eu dans ma classe au lycée et qui avait une manière de draguer assez , disons le , vieux jeu .

« Tu as des étoiles dans les yeux » , c’est presque moderne à coté de sa méthode .

Comme dans toute bonne soirée foireuse , l’alcool coula donc à flots entre nos 4 verres (c’est une expression : il est évident qu’après 20 minutes de soirées , j’avais déjà cassé les deux verres de routine) , au point que les deux filles semblaient vite oublier l’effroyable compagnie que nous étions , Bruno le Magnon et Nico le Dragueur déprimé .

… Sans doute la raison pour laquelle nous avions déjà asseché notre portefeuille à l’épicier de nuit du coin , alors que la moitié de la dernière bouteille n’avait pas été entamée .

Des fois qu’on serait venu à manquer …

 Sur le chemin du retour , un plan de bataille s’échaffaudait machiavéliquement entre les deux larrons :
« Ok Nico , si j’ai bien compris , c’est Martine qui te plait ? » , flairait-il juste à propos .
« On ne peut rien te cacher  » , laissait tomber sobrement ou presque le Nico .
« Je peux essayer avec Sab , donc ? » , négocia la hyène .
« Ben tiens ! » , répondit ironiquement le Nico , sur de l’infortune prévisible du
dragueur à la noix .

L’orgie d’alcool repris de plus belle . Au plus fort de la décadence , j’attrapais un pot de nutella , une énorme cuillère , et … et …

Vous vous demandez bien ce que l’on peut faire avec une cuillère et un pot de nutella ?

Pervers . On a juste mangé , tiens .

Alors que j’avais du nutella plein le museau , et que Sab en avait à peu près autant du coté des yeux et des oreilles (ca mange bizarrement du nutella une fille , quand même) , je … je comettais l’absurdité .

Je lui roulais des pelles au nutella .

(…)

Bruno est sorti avec Martine 6 min 30 plus tard .
Rhah .

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 12:51


Madonna - Music



Il y’a des journées comme ça . 

La fête de la musique , en théorie , est une journée qui ne devrait qu’être bonne . C’est bien simple : on l’idéalise toute l’année , se plongeant dans des plans fantasmiques qui promettent de vous faire oublier toutes les soirées précédentes , soirée des résultats du bac y compris .

Sachant qu’en ce qui me concerne , j’avais failli être largué pour l’ex de ma copine d’alors ce jour là , il faut avouer que j’aurais mérité de repasser le bac juste pour cette bénigne contrariété .

La fête de la musique , il existe à ma connaissance un nombre déconcertant de raisons pour préférer la passer dans une chambre d’isolement capitonnée de la pas si désagréable clinique psychiatrique d’Aufrery que fréquenta naguère ce charmant garçon , Patrice Alègre .

Tiens , je vais appeler pour savoir s’il a libéré sa chambre .

Mais que diable pourrais t’on faire pour passer une soirée apocalyptique proche de celles vécues par un Nico , me direz vous , charmants petits taquins que vous êtes .

Ben tiens . Vous pourriez :

- Vouloir passer cette soirée en compagnie d’une vingtaine de vos amis . Succès garanti : tous les 5 mètres , l’un d’entre eux dira bonjour à un niais quelconque de ses connaissances , s’attardant pour lui raconter des banalités à faire frémir Jean Pierre Pernaud lui-même .
Bien évidemment , vous perdrez de vue la moitié de vos compagnons toutes les 10 minutes , et passerez votre soirée à poiroter devant le pire groupe qui ai décidé de s’exhiber .

- Garder votre téléphone portable sur vous . En dehors des risques réellement non négligeables que vous le perdiez au bout de 7min30 -particulièrement si vous vous nommiez Nico- , vous devrez vous époumoner plus efficacement qu’au sommet de l’Everest à hurler « t’es ou » , vainement évidemment puisque c’est un fait : aucun téléphone ne fonctionne pendant la fête de la musique . Vous marqueriez encore quelques points dans votre quête d’une soirée pourrie si vous aviez la prévenance de vous munir d’un téléphone à la batterie presque vide : attention qu’elle ne le soit pas totalement non plus , sinon vous pourriez vous résigner à ne recevoir aucun appel . Une batterie presque vide vous donnera beaucoup plus surement d’atroces sueurs froides lorsque vous recevrez tous les appels à la con dont vous n’avez cure , et que votre communication se coupera quand celui ou celle que vous deviez retrouver disait « retrouve moi deva… » .

- Espérer profiter de la soirée pour se rabibocher avec une ex . Alors là , permettez moi de vous dire que vous toucheriez au caviar , au Dom Pérignon de la chienlit . Etant de nature curieuse , j’ai essayé 2 fois . La première fois , j’ai retrouvé mon ex avec qui je venais de me remettre en train de rouler une pelle à un sinistre inconnu , et la seconde fois , l’ex m’a fait une scène parce que , je cite , « je n’avais pas réservé ma soirée pour ne la passer uniquement avec elle » .

Y’a quand même des coups de guitare qui se perdent .
Mais je tiens à mes principes .

- Vous pourriez installer le programme à la con qui ne sert strictement à rien sur votre ordinateur tout neuf (sic) , installation qui aura pour résultat de vous afficher un tout mignon écran tout bleu des le demarrage de votre ordinateur , et vous enverra aussi sec au service après vente de la Fnac pour jouer votre très grand numéro de "C'est scandaleux , je comprends pas , un ordinateur tout neuf ..."

- Enfin , vous pourriez envisager de faire quelque chose de très très utile , surtout un soir de la fête de la musique , comme par exemple foncer à Ikéa a 18H15 (soit l’heure de pointe , forcément) , tout en sachant pertinemment que vous n’aurez absolument aucune , mais aucune chance de vous garer au retour , bien que vous serez probablement chargé comme une mule , à moins de 100km de Toulouse , et encore , en double file .

Pour être franc , je n’ai pas encore expérimenté cette dernière méthode .

Sans doute la raison pour laquelle je vais à Ikéa ce soir à 18H15 :
J’ai horreur des lacunes …

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 12:12


Au nombre des clichés éculés qui parsèment les discutions de soirées jusque tard dans la nuit , il en est un qui à la vie aussi dure que ce grotesque pseudo héros à l’oedipe mal assumé survolant des gratte ciels en culotte bleue .

Et les boxers ? C’est fait pour les chiens ?

Ainsi , il apparaît que dans la mémoire collective , cette douce et joyeuse période du collège ait été traversé avec autant de joie , bonne humeur et entrain que disons , par exemple , ce petit sentier du Golgotha qu’empruntait il y’a 2007 ans de cela un drôle de barbu fétichiste .

Ben oui , je vois pas d’autre explication , sinon pourquoi se serait il fait suer à se le trimbaler , son bout de bois ?

Les gens n’ont pas l’esprit pratique .

Ce qui est marrant , c’est qu’à s’écouter tous , on dirait que nous avons tous étés le souffre douleur d’un improbable abruti géant , au duvet naissant et à la force d’esprit aussi palpitante qu’un bigorneau cuit à la vapeur , au point qu’il apparaît crédible , au vu du nombre de victimes , que ces dernières aient aussi été le bourreau d’un crétin encore plus faible .

Et quoiqu’il en soit de cette aimable chaîne de la vacherie , se trouvait « le » naze , pas encore assez emprunt de série américaine pour savoir que le sensible bouquinant entre deux cours était forcément une cible de prédilection .

Ca , c’est moi .

Dès lors , mon entourage se résumait , en cette lointaine et joyeuse époque , à une tripotée de bouquins sur la guerre de sécession et à trois boutonneux agglutinés sur leur pc dans une salle de réseau , avec lesquels nous échangions des beuglements gloutons au fur et à mesure de nos tueries virtuelles .

Tout cela expliquant donc , selon moi , que mes vrais premiers amis , que j’allais rencontrer à mon arrivée au lycée , aient une importance quasi démesurée à mes yeux , au point que je me sois surpris hier soir , après 5 jours à ne pas les avoir vus , à dire à l’un d’entre eux qu’il , je cite , « m’avait manqué » .

Non , je n’ai pas viré de bord .
C’est d’ailleurs ce que je lui ai dit pour le dissuader de s’asseoir alors à 10 mètres de moi .

(…)

Février 2001 .

En l’espace des quelques mois qui m’avaient vu accéder au rang suprême de délégué de classe après une lutte acharnée pour le pouvoir (le deuxième délégué avait été désigné d’office , ndrl) , j’avais réussi à me constituer une solide réputation de timbré d’organisateur de soirées de folies , louant des salles un peu partout dans Toulouse afin de permettre à ma classe et quelques privilégiés triés sur le volet (« tu peux donner une participation de 10F ? C’est bon , rentre ! ») d’expérimenter les joies de l’alcool , qui nous étaient jusqu'alors et pour la plupart inconnues .

C’était y’a longtemps , longtemps , longtemps , donc .

Ces soirées devenant aussi prisées que la montée des marches à Cannes un dimanche matin le 3 Novembre , j’allais rapidement pouvoir devenir un peu plus sélectif , ce qui revient à dire que j’entretenais jalousement la condition rigoureuse d’une parité nicolienne , qu’on rigole un peu quoi .

En gros , 3 filles pour un mec . En gros .

Il se trouve qu’à l’une de ses soirées , j’invitais une de mes amies , Sarah , qui ne me laissait pas totalement indifférent , dans l’espoir fou de justement lui manifester un tant soit peu mon affection , ce qui revient à dire plus sommairement que je voulais lui rouler une pelle monstrueuse avant la fin de la soirée .

Avec la langue .
Précision utile .

Alors que la soirée commençait joyeusement et que la Sarah , jolie comme tout (en plus) , semblait avoir des dispositions plutôt favorables (sur un malentendu) , je recevais un appel de Mat , que j’avais convié à se rallier à mes festivités .

Je me hais .

Alors que nous dirigions communément vers « les caves la notée » , le lieu de la soirée , sorte de grotte de Larzac avec les hommes préhistoriques en videurs , j’avais l’effroyable idée , une de plus donc , de chercher un sujet de conversation masculin , banal et tue le temps .

Gare à celles qui diraient pléonasme .

« Au fait , tu as des vues sur une fille , ce soir ? » , demandais je donc .
« Eh bien , j’aimerais bien sortir avec la petite Sarah , dis donc » , répondait il sans hésitation .

Dis donc .
Ben tiens .

J’aurais préféré me faire fouetter par un marticlou (merci les inconnus) , sur des plaies à vif après que l’on y ait versé dessus de l’huile bouillante agrémentée d’un peu d’acide chlorhydrique .

Ou écouter Pascal Sevran pendant plus de 2 minutes .

J’allais dès lors passer la soirée à ne plus que minauder gentiment avec Sarah , toute velléité baveuse sacrifiée sur l’autel de cette foutue , fichue , saloperie , bordélique , chiennasse d’amitié .

Mais arriva le drame .

Cet imbécile de Néandertalien de DJ , probablement lassé de passer de sombres niaiseries soixante huitardes des heures durant , se senti obligé d’acquérir définitivement la licence d’empereur des tocards dégénérés en passant un slow .

La lumière se tamise .

Sarah se lève .
Et m’attrapant par le bras , m’entraîne dans une danse très … corps à corps .

Et le Nico , tout en panique , lance des regards implorant dans toutes les directions de la salle obscure . Je sais que c’est ce que je voulais , mais un autre devoir plus impérieux me commande que je ne peux pas faire ça .

Mes yeux se posent sur Mat , qui nous regarde incrédule .

… et je rejette Sarah dans une réaction aussi épidermique que si une meute de cafards m’avaient parcouru la raie des fesses , sans autre explication vaseuse que « désolé , je ne peux pas faire ça » .

(…)

Benoît est sorti avec elle 2 mois après .
Ben tiens , dis donc …

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 14:58


Comme je le soulignais très récemment , avec plus de doigté qu'un énarque socialiste désappointé par une défaite politique indéniable ("Consternante branlée" , franchement , n'est ce pas un peu violent ? Tsss) , il est un certain nombre de mythes qui ont la vie dure , ce qui tendrait par ailleurs à démontrer que les idées de Mai 68 n'ont pas tant besoin que ca d'êtres pourfendues , leurs auteurs n'ayant su les défendre autrement qu'avec la conviction et la force de caractère d'un député centriste .

C'est fou comme l'actualité peut comme ça transparaître d'innocents écrits .

Ainsi , je faisais , à l'occasion d'une de ces petites phrases que je ne peux m'empêcher de glisser entre mes paragraphes pour sans doute avoir l'illusion de me trouver vainement drôle (ben quoi ? Ca vaut bien mes comparaisons foireuses , non ?) , la remarque ingénieusement crétine que les "hommes ne pleurent jamais" .
C'est un fait . Nos femelles , toutes à la réflexion de plus en plus poussée qu'il leur faudrait arrêter de sortir avec des blonds libidineux alors que sonnent leurs 21ans et demi , 22 pour les plus brillantes , se refusent des lors de voir autre chose dans le portrait type qu'elles dressent de leur futur mari ( à ne pas confondre avec leur futur amant , ndrl) qu'un homme rassurant , moyennement viril et costaud mais pas trop , un homme qui , armé de sa calculette , saura surtout réprouver les larmes qu'il aurait mérité de laisser couler au moment de régler dans la douleur son tiers payant .

Alors que l'amant aura lui le privilège du droit de pleurer lorsque sa maîtresse lui "avancera" les sous de son loyer sur les deniers de son ménage .

Eh ca y'est , je vais encore me faire massacrer , moi .
C'est un blog , hein ! Je rigole !

... un peu .

Donc , disais je avant de m'emballer dans mes envolées lyriques habituelles , les hommes ne pleurent pas .
Un fait établi , soit .
A priori , on peut même en déduire , un peu à la façon de cette fichue réciproque au théorème de Pythagore dont tout le monde se fichait éperdument , que si les hommes ne pleurent pas , cela signifie que tout être surpris en train de pleurer est , par déduction , une sombre chose informe s'apparentant à tout , sauf un homme .

Si si , par déduction .

Mais il est une autre chose qui me tient particulièrement à cœur , une vérité absolue devant l'éternel et qui , fut-elle contredite une fois devant moi , me pousserait dans une crise personnelle poussée et susceptible de m'obtenir un ticket définitif pour une clinique psychiatrique , aux cotés du fils de Michael Jackson et disons (par exemple) du fan de Pascal Sevran ( Tiens , ca aussi c'est une des marques de mon blog , j'avais presque oublié . Bah) .

Roulements de tambour . Présentateurs cois façon Arlette Chabot . Décompte . 3 ... 2 ... 1 ...
"Les Filles ne chient pas" .

Non . Non , les filles ne chient pas . D'ailleurs , tiens , c'est bien simple : elles n'ont pas de système digestif . Tout ce qu'elles mangent disparaît subitement , dans une mignonne et douce magie , loin , très loin des odeurs abominables et traces marrons consternantes que peuvent parfois laisser traîner dans leur sillages , nous , les hommes .

Note personnelle : B. , la prochaine fois que tu pourris mes toilettes ainsi , tu t'exposeras à de dures , très dures représailles .
Note plus générale : "dures" , c'est une image .

Je me souviens d'une chose . Il y'a un peu plus d'un an de cela , j'étais venu rendre visite à une ex , la tonalité de nos dernières discutions msniennes évoquant à pas feutrés la possibilité d'un coit bestial et vengeur qui nous permette de nous ressasser plus que bien volontiers le bon vieux temps .

Tout allait bien .
Bien que nous nous le soyons pas encore avoué , nous semblions bien nous diriger vers une séance de remue oreillers bien méritée , le fait que je sois complètement saoul n'étant pas un handicap , loin de la .

La baise alcoolique , ca a du bon , si si .

Le drame se joua très rapidement . En plus du vin me montant à la tête , des restes de bière me poussèrent à aller satisfaire un (autre) besoin impérieux et naturel

... Une horrible masse sombre flottait au fond de la cuvette .

(...)

"Tu sais , tu peux dormir ici" tentait-elle alors que j'avais déjà défoncé la porte de son appartement pour fuir loin , loin de l'horrible vision ...

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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 18:16


Il est un fait que je n’ai pas toujours un respect , à proprement parler , scrupuleusement rigoureux de certaines convenances sociales , comme par exemple le respect des vieux , lançant des regards de haine féroce à l’intrus grisonnant qui oserait dans un bus me faire remarquer que je suis assis quand il est debout (« bon dieu vieille carne , je vais passer ma vie à financer ta retraite moisie , ça mérite bien le droit que je reste assis , non ? ») , ayant la sans doute déplorable habitude de fumer outrageusement même en présence de criards mômes puants (« leurs parents avaient qu’a pas les concevoir . Na . ») , ou … en ayant une conception assez déroutante de la légitime reconnaissance due à quelqu’un qui m’héberge .

Mais j’ai des circonstances atténuantes .

(…)

Août 2004 .

Tom , l’un de mes trois meilleurs amis , organisait une soirée chez lui , à savoir chez ses parents , une mignonnette petite maison perdue dans un bled pommé dans la campagne Toulousaine , un endroit oppressant ou il était même , comble de l’horreur , possible d’entendre l’insoutenable grigri de ces raclures de grillons .

J’ai passé une bonne partie de la soirée à m’inquiéter que l’on ne soit pas perturbés par l’arrivée d’un type bizarre armé d’une tronçonneuse .
J’avoue avoir une vision de la campagne légèrement influencée par mes glauques goûts cinématographiques .

Il se trouve qu’a cette soirée , j’étais accompagné de Erika , ma seconde petite amie Mexicaine , qui avant de devenir la truie qui me largua pour un type « légèrement plus mature que toi » (garce !) , fut surtout et essentiellement celle qui m’enseigna enfin (sic) que l’envie de baiser existe aussi chez les filles .

Croyez le : jusque la , j’avais toujours eu le sentiment d’être demandeur en la matière , et que dans un grand élan de sacrifice , mes amantes d’alors s’étaient exécutées en priant que cela ne dure pas trop longtemps .

Je dois bien concéder que je décevais pas trop sur ce dernier point .

Alors que l’alcool avait coulé à flots , il fut décidé par une petite troupe d’aller mener une de ces expéditions discrètes que l’on aime à faire pour se faire peur lorsque l’on est jeune , et de mener celle-ci du coté de la piscine du voisin , histoire de voir si l’eau n’était pas trop froide .

Aaaah . Ma jeunesse perdue …

Par un hasard déconcertant et que je ne m’explique toujours pas à ce jour , l’expédition n’eut pas le succès de ce niais de Rodrigues du Cid , et loin d’arriver 500 , je ne me retrouvais en tout et pour tout assez rapidement qu’en simple tête à tête avec Miss Mexique 2004 , qui ne trouva rien de plus intelligent que de me défier -contre promesse de levrette frénétique au clair de lune- sur « tu n’es pas capable de te baigner dans cette eau à 13,5 degré pour moi » .

Grave erreur . Une levrette frénétique au clair de lune vaut toujours la peine de plagier ce naze de Jack barbotant dans l’océan Atlantique au milieu des Icebergs .

(…)

Quelques jours plus tard .

Tom nous avait tous convié à prendre un verre , ayant énoncé au téléphone avoir un gros problème à régler , mis qu’il l’était sous pression par sa douce maman qui c’était métamorphosé , à l’annonce du dit problème , en sorcière du magicien d’Oz , mais en plus redoutable .

Et sans les chaussettes a rayure , ce qui aurait au moins détendu l’atmosphère .

« J’ai un gros problème , le voisin s’est plaint de la dernière soirée , il a semble t’il pas apprécié du tout l’incursion de quelques uns dans son jardin . Je sais pas si vous vous rendez compte , il y’en aurait même qui se seraient baignés . Ma mère veut des noms , vous avez des souvenirs de cette soirée , vous ? »

C’est fou comme je peux avoir le vertige des fois en regardant mes pieds .
Toujours surprenant du haut de mon mètre 74 , si si .

« Broumph . Je … je crois me souvenir que le Camille a voulu essayer de faire des longueurs » , dénonçais je assez minablement sur des accents France 39-45 qui ne font pas franchement ma fierté .

« Et … j’ai moi-même barboté 3 secondes pour faire plaisir à Erika . Mais 3 secondes , hein ! »

Dénonciation bien ordonnée termine par soi même , c’est bien connu .

« Quoi ? C’était toi et Erika alors que le voisin a vu batifoler de sa fenêtre à 3h du mat ?
- Glubs » , ajoutais je bien malgré moi .

(…)

Il y’a quelques jours , dans un salon de thé Toulousain .

Je prenais un chocolat chaud en charmante compagnie , lorsque j’allais perdre soudainement quelques centimètres (ce dont je n’ai vraiment pas besoin) sur ma chaise à la vue des nouveaux entrants , la mère et la grand-mère de Thomas .

« Bonjour ! » , allais je timidement oser auprès des demoiselles .
« C’est Nicolas , l’ami de Tom … » allait dire assez (trop pour ne pas me mettre mal à l’aise) rapidemment la maman de Tom à sa propre mère .
« Ah … J’ai beaucoup entendu parler de vous … » , allais aussitôt répondre la gentille grand-mère de Tom , tout en me lançant un regard hautement déstabilisant …

Les levrettes au clair de lune , ça marque .

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