2 juillet 2008
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12:01
C'était l'été 2003.
A Platja d'Aro, le genre de ville estivale dont on ne sait jamais si elle appartient au registre de la « ville de plage » ou à celui moins rose de « Centre commercial géant cauchemardesque ».
L'été 2003, c'est le genre d'été dont je gardes à tord 5 ans plus tard un souvenir paradisiaque, alors que quand j'y repenses, comme ça à brule pourpoint, il ne m'en revient que des souvenirs cuisants.
Elle s'appelait Marine. Une blonde jolie et dont la simple vue donnait des envies d'exil en sa compagnie sur une ile déserte du Pacifique, en priant pour qu'un avion remplit de crétins au passé chargé ne vienne pas s'y planter bêtement.
J'ai toujours eu un faible pour les blondes.
... Et fatalement : les blondes ont toujours exploité mon faible pour elles.
Je l'avais vu pour la première fois alors qu'un petit « eh oh ! » , prononcé d'une voix cajoleuse, m'avait incité à jeter un coup d'œil par dessus la rambarde du balcon où je cramais au 3ème degré paisiblement, balcon d'un appartement de vacances (comprenez : une horreur sans nom) de 40m² ou mes amis et moi nous étions joyeusement entassés pour la première quinzaine d'Août.
Elle m'avait jeté un sourire qui avait instantanément achevé de me faire fondre.
Il me la fallait. Coute que coute.
J'ai alors fait ce que fait tout mâle de 19 ans révolus pour séduire une fille qui lui plait : rien.
Ou plutôt si. Une accumulation de bourdes me conduisant dans les situations les plus grotesques, des rires crétins à ce que je prenais pour ses plaisanteries et qui n'en étaient pas, et fausses bouderies afin de susciter sa curiosité, mais qui dans les faits, se traduisaient par un total désintérêt de sa part.
Les lapins eussent-ils été inspirés par mes méthodes de drague, qu'ils ne feraient pas l'objet de railleries comme c'est actuellement le cas sur leurs méthodes de reproduction.
D'ailleurs, ils feraient tout simplement partie de la liste des espèces en voie de disparition.
A court d'arguments, j'allais improviser une stratégie n'ayant rien à envier à celle qui conduisit Napoléon III tout droit à Sedan. Dans un bouquin que je lui avais prêté, « American Psycho », j'allais écrire à une page à laquelle elle arriverait, tôt ou tard, ces quelques mots d'une poésie rare et dont j'ai l'usage facile :
« Je te veux ».
(...)
J'avais écrit cela à 150 pages de celle où elle se situait.
Elle ne l'a vu que 2 ans plus tard, alors que pendant que je lui faisais l'exposé « qu'elle n'arrivait pas à faire et tu es décidément trop gentil » (sic.), je lui avais montré timidement ce qu'elle avait raté.
150 pages, cela faisait un peu beaucoup tout de même.
D'autant qu'après qu'elle se soit mise à sortir avec un crétin à collier dent de requin garantie en acier inox, elle n'avait plus beaucoup de temps pour lire, forcément ...
Nota Bene : Aucun égo n'a été sauvagement piétiné durant la réalisation de ce post.
... Je n'ai plus d'égo depuis belle lurette.
A Platja d'Aro, le genre de ville estivale dont on ne sait jamais si elle appartient au registre de la « ville de plage » ou à celui moins rose de « Centre commercial géant cauchemardesque ».
L'été 2003, c'est le genre d'été dont je gardes à tord 5 ans plus tard un souvenir paradisiaque, alors que quand j'y repenses, comme ça à brule pourpoint, il ne m'en revient que des souvenirs cuisants.
Elle s'appelait Marine. Une blonde jolie et dont la simple vue donnait des envies d'exil en sa compagnie sur une ile déserte du Pacifique, en priant pour qu'un avion remplit de crétins au passé chargé ne vienne pas s'y planter bêtement.
J'ai toujours eu un faible pour les blondes.
... Et fatalement : les blondes ont toujours exploité mon faible pour elles.
Je l'avais vu pour la première fois alors qu'un petit « eh oh ! » , prononcé d'une voix cajoleuse, m'avait incité à jeter un coup d'œil par dessus la rambarde du balcon où je cramais au 3ème degré paisiblement, balcon d'un appartement de vacances (comprenez : une horreur sans nom) de 40m² ou mes amis et moi nous étions joyeusement entassés pour la première quinzaine d'Août.
Elle m'avait jeté un sourire qui avait instantanément achevé de me faire fondre.
Il me la fallait. Coute que coute.
J'ai alors fait ce que fait tout mâle de 19 ans révolus pour séduire une fille qui lui plait : rien.
Ou plutôt si. Une accumulation de bourdes me conduisant dans les situations les plus grotesques, des rires crétins à ce que je prenais pour ses plaisanteries et qui n'en étaient pas, et fausses bouderies afin de susciter sa curiosité, mais qui dans les faits, se traduisaient par un total désintérêt de sa part.
Les lapins eussent-ils été inspirés par mes méthodes de drague, qu'ils ne feraient pas l'objet de railleries comme c'est actuellement le cas sur leurs méthodes de reproduction.
D'ailleurs, ils feraient tout simplement partie de la liste des espèces en voie de disparition.
A court d'arguments, j'allais improviser une stratégie n'ayant rien à envier à celle qui conduisit Napoléon III tout droit à Sedan. Dans un bouquin que je lui avais prêté, « American Psycho », j'allais écrire à une page à laquelle elle arriverait, tôt ou tard, ces quelques mots d'une poésie rare et dont j'ai l'usage facile :
« Je te veux ».
(...)
J'avais écrit cela à 150 pages de celle où elle se situait.
Elle ne l'a vu que 2 ans plus tard, alors que pendant que je lui faisais l'exposé « qu'elle n'arrivait pas à faire et tu es décidément trop gentil » (sic.), je lui avais montré timidement ce qu'elle avait raté.
150 pages, cela faisait un peu beaucoup tout de même.
D'autant qu'après qu'elle se soit mise à sortir avec un crétin à collier dent de requin garantie en acier inox, elle n'avait plus beaucoup de temps pour lire, forcément ...
Nota Bene : Aucun égo n'a été sauvagement piétiné durant la réalisation de ce post.
... Je n'ai plus d'égo depuis belle lurette.