29 juin 2008
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18:57
Dimanche après midi.
Rien de mieux qu'un petit tour à vélo le long du canal du midi pour savourer mon premier dimanche non interrompu par un départ en avion en fin de soirée, par un retour de Montpellier ou Barcelone à transpirer 10L/min (J'ai reçu une offre tout à fait intéressante de la part des autorités Barcelonaises pour un CDD château d'eau) à trop me focaliser sur les étonnantes vibrations de ma 306, ou horreur, passé à recevoir des appels de vieux croulants s'étonnant que le chauffage ait été arrêté dès la mi-Juin.
Loin de moi l'idée de vouloir être médisant, mais y'a tout de même des canicules qui se perdent.
Je suis en bord de terrasse d'un bar sympa, à probablement une vingtaine de kilomètres de Toulouse (du moins, je l'espère, parce que sinon, cela deviendrait inquiétant de transpirer autant pour si peu), et je te tente de reprendre une couleur normale, tout en tâtonnant mes poches pour voir si ce n'est pas dans l'une d'elle que j'aurais rangé mon poumon droit, à tout hasard.
Non ? Bon, je tenterais au moins de ne pas égarer le gauche au retour.
Étourdi que je suis, tout de même.
Un petit vent m'apporte quelques degrés de moins (c'est un oxymore ?) et le si charmant gazouillages des poids lourds diesels qui se klaxonnent joyeusement à 130 km/h sur l'autoroute qui passe 10 mètres derrière le bar où j'ai bêtement jeté mon dévolu.
Je viens de me rappeler pourquoi j'ai toujours foncièrement haï les dimanches.
Mon œil se porte soudain sur mes pieds.
Enfin pieds, c'est vite dit, vu l'étrange apparence de moignons charbonneux que ses derniers ont tendance à prendre quand les beaux jours viennent, c'est à dire et concrètement, lorsque je range les chaussures au placard et que j'enfile systématiquement ma paire de tongs annuelle, petit exploit auquel je m'astreins depuis quelques années, plus précisément (c'est fou ce que je deviens méticuleusement prévenant pour des déblatérations pourtant sans queue ni tête) le jour où j'ai pris conscience que tiens, finalement c'est fini cette histoire de champignon ?
Ça y'est, ceux qui m'ont vu en mocassins sur une plage en plein mois d'Août savent pourquoi j'avais quelque répugnance à me mettre pied nu.
Et ok, les mocassins c'était un peu excessif.
Mais c'est tout ce que j'avais trouvé d'esthétiquement compatible avec le jean et la chemise (rentrée ouverte dans le jean) que je portais également.
Je regarde mes pieds, donc. Souvenir de ma dernière partie de tennis en compagnie de Mat, perdue avec les honneurs (« Tu avais raison, c'est bien quand tu t'apprêtes à gagner que tu t'effondres systématiquement ... », c'était bien une sorte d'hommage, non ?), le gauche est recouvert d'une demi douzaine d'ampoules séchées, dont toutes ne ressemblent pas encore au cratère du Mont St Hélène post-éruption. Je me mets en devoir d'y remédier séance tenante.
« Hum. »
La serveuse du bar me regarde atterrée, mon demi sec dans sa main légèrement tremblante.
La moitié du bar fait de même.
(...)
... C'est fou, 3 ans à travailler le dimanche et j'en avais oublié que le reste du monde civilisé ne s'éclate pas joyeusement des ampoules en terrasse pour occuper son dimanche après midi.
... Je hais le dimanche.
Nota Bene : Allez hop, c'est reparti pour un mois de blogging sérieux (hum.) avant la plage, le soleil, le tourisme, enfin bon, les vacances d'Aout, quoi.
... C'est pareil que le dimanche, les vacances d'Aout ? Oui ? Ah.
Rien de mieux qu'un petit tour à vélo le long du canal du midi pour savourer mon premier dimanche non interrompu par un départ en avion en fin de soirée, par un retour de Montpellier ou Barcelone à transpirer 10L/min (J'ai reçu une offre tout à fait intéressante de la part des autorités Barcelonaises pour un CDD château d'eau) à trop me focaliser sur les étonnantes vibrations de ma 306, ou horreur, passé à recevoir des appels de vieux croulants s'étonnant que le chauffage ait été arrêté dès la mi-Juin.
Loin de moi l'idée de vouloir être médisant, mais y'a tout de même des canicules qui se perdent.
Je suis en bord de terrasse d'un bar sympa, à probablement une vingtaine de kilomètres de Toulouse (du moins, je l'espère, parce que sinon, cela deviendrait inquiétant de transpirer autant pour si peu), et je te tente de reprendre une couleur normale, tout en tâtonnant mes poches pour voir si ce n'est pas dans l'une d'elle que j'aurais rangé mon poumon droit, à tout hasard.
Non ? Bon, je tenterais au moins de ne pas égarer le gauche au retour.
Étourdi que je suis, tout de même.
Un petit vent m'apporte quelques degrés de moins (c'est un oxymore ?) et le si charmant gazouillages des poids lourds diesels qui se klaxonnent joyeusement à 130 km/h sur l'autoroute qui passe 10 mètres derrière le bar où j'ai bêtement jeté mon dévolu.
Je viens de me rappeler pourquoi j'ai toujours foncièrement haï les dimanches.
Mon œil se porte soudain sur mes pieds.
Enfin pieds, c'est vite dit, vu l'étrange apparence de moignons charbonneux que ses derniers ont tendance à prendre quand les beaux jours viennent, c'est à dire et concrètement, lorsque je range les chaussures au placard et que j'enfile systématiquement ma paire de tongs annuelle, petit exploit auquel je m'astreins depuis quelques années, plus précisément (c'est fou ce que je deviens méticuleusement prévenant pour des déblatérations pourtant sans queue ni tête) le jour où j'ai pris conscience que tiens, finalement c'est fini cette histoire de champignon ?
Ça y'est, ceux qui m'ont vu en mocassins sur une plage en plein mois d'Août savent pourquoi j'avais quelque répugnance à me mettre pied nu.
Et ok, les mocassins c'était un peu excessif.
Mais c'est tout ce que j'avais trouvé d'esthétiquement compatible avec le jean et la chemise (rentrée ouverte dans le jean) que je portais également.
Je regarde mes pieds, donc. Souvenir de ma dernière partie de tennis en compagnie de Mat, perdue avec les honneurs (« Tu avais raison, c'est bien quand tu t'apprêtes à gagner que tu t'effondres systématiquement ... », c'était bien une sorte d'hommage, non ?), le gauche est recouvert d'une demi douzaine d'ampoules séchées, dont toutes ne ressemblent pas encore au cratère du Mont St Hélène post-éruption. Je me mets en devoir d'y remédier séance tenante.
« Hum. »
La serveuse du bar me regarde atterrée, mon demi sec dans sa main légèrement tremblante.
La moitié du bar fait de même.
(...)
... C'est fou, 3 ans à travailler le dimanche et j'en avais oublié que le reste du monde civilisé ne s'éclate pas joyeusement des ampoules en terrasse pour occuper son dimanche après midi.
... Je hais le dimanche.
Nota Bene : Allez hop, c'est reparti pour un mois de blogging sérieux (hum.) avant la plage, le soleil, le tourisme, enfin bon, les vacances d'Aout, quoi.
... C'est pareil que le dimanche, les vacances d'Aout ? Oui ? Ah.