Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand ! Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ? Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi Bonne lecture ! Nicopoi@GrandNicolas.com
Ma brune et moi, nous raffolons des croque-monsieur. C'est bien simple, lorsque, en train de consulter pour la millième fois de la journée l'un de mes sites internet préférés où l'on apprend strictement rien, je la sens s'approcher de moi par derrière, et venir me susurrer à l'oreille d'une voix de présentatrice de numéro de rencontre par SMS : « j'ai une folle envie de croque monsieur » tout en se mordillant la lèvre, je me dis qu'effectivement, je me mettrais bien un petit truc croustillant sous la langue. Alors on se met à table pour, préparer les croques. Mais, et si dans l'intelligente éducation que m'ont fait mes parents (entendre à 8 ans « Avoir des enfants, c'est le jour où tu deviens définitivement le con de contribuable », ca marque) j'ai su éviter jusqu'ici de me retrouver avec des marmots sur les bras qui m'empêcheraient de savourer convenablement mes croques, j'ai démontré en revanche avoir beaucoup moins de recul au moment où j'ai décidé de munir mon couple de 2 adorables chats, dont un adore monter sur la table et lancer un petit miaou à fendre le cœur au moment où tu aurais plutôt en tête de fendre en 2 le cheese de ton croque. Hum. Le chat couché et ronronnant bruyamment au bout de la table, brune et moi tentions de reprendre la préparation des croques. Mais dans le délicat exercice de la chose, faut tout de même bien avouer qu'il est difficile de se concentrer sur le nappage en crème fraiche du pain doré lorsque le chat persiste à te regarder comme un collégien regarde la télévision lors d'un cours de bio sur le thème de l'éducation sexuelle. Exemple fortuit, évidemment. Mais, dans la préparation des croques, il y'a malgré tout pire que le chat ronronnant à proximité. Auteur de bien de frustrations culinaires, j'ai nommé le fou rire, qui intervient à l'occasion d'une réflexion forcément saugrenue mais spontanée, particulièrement lorsque l'on tient le couteau d'une main décidée pour parachever son œuvre. « On est grave de préparer du croque à coté du chat, tout de même. - oui, ca m'a fait bizarre quand tout à coup, mon pied à senti cette grosse boule de fourrure ... - quoi, tu as cru que j'avais gardé mes chaussettes pour préparer des croques ? » Eh oui, c'est ridicule de préparer des croques en gardant ses chaussettes. D'où fou rire, vous comprendrez aisément. (...) La brune rigolait tellement quand je décidais de parachever le repas en le saupoudrant énergiquement de gruyère, que le croque-monsieur qui je croyais m'étais destiné s'en est subitement et à l'improviste ... transformé en croque-madame pour ma brune. Moralité : éloignez les croques-monsieur des chats roux ronronnant. ... C'était un communiqué des hommes culinairement frustrés de leur midi. (ce post a été intégralement rédigé sans sous entendu aucun. Évidemment. Mais je comprendrais que vous ne puissiez plus regarder les croque-monsieur de la même manière ^^)
Je suis un dangereux récidiviste. Et mon drame, c'est que c'est dans les plans foireux que j'excelle le plus à ce niveau. Par exemple, figurez vous que j'ai gardé un souvenir impérissable de mes discussions avec mes amies du lycée puis de la fac qui me racontait, les joues cramoisies de honte et un nuage d'opprobre morale planant au dessus de leurs têtes, « comment elles avaient couché avec leur mec dans une voiture ». Et quand bien même je rétorquais comme tout bon mâle qui se respecte « Ah-ouais-je-connais-c'est-trop-chouette », force m'est d'avouer que dans les faits, je ne connaissais pas du tout. Le malheur de vivre en centre-ville et de se balader par conséquent à pieds. Et d'avoir un daron qui hurlait dès que j'approchais trop de sa 307, aussi. Faut-il qu'il soit méfiant, aussi ... Perturbé dans mon innocence d'alors, j'ai nourri un sérieux fantasme pour la voiture, qui me conduisit entre autre il y'a 2 ans de cela à explorer en compagnie de ma brune une aire de repos d'autoroute remplie de routiers mal intentionnés, et me rendant compte que l'endroit n'était peut-être pas le plus approprié pour une partie de jambes en l'air qui ne se transforme pas en tournante des professionnels du macadam chantant « i'm singing in the rain », nous avions persévéré en quittant l'autoroute pour nous égarer en plein champs, où une voiture de flics était là encore venue nous déranger fort peu opportunément, ce qui était d'autant plus surprenant qu'il était 23h et quelques et que l'on s'attendait pas à ce que les pandores fassent pareilles heures supplémentaires. ... J'ai une naturelle propension à me considérer comme irrémédiablement maudit. (...) C'est au début de ce mois d'Août que j'ai enfin pu apprécier les joies de l'acte sexuel (bon dieu ce que je suis puritain dans mes termes) dans une voiture. ... Laissez moi vous dire que je suis on ne peut plus dubitatif, et que je songe à envoyer des lettres d'insultes à toutes celles qui m'ont fait fantasmer avec leurs récits idylliques mais à mon avis très probablement aussi mensongers qu'un récit de Colin Powell à l'Onu. Parce que quoi ? A part si l'on est complètement con et que l'on conduit sa voiture à partir des places arrières, on ne peut immédiatement passer à l'acte sitôt la voiture fumante rangée sur la première place légèrement ombragée trouvée, du moins sans prendre le risque de se retrouver un volant dans le nez et le frein à main calé bien au milieu des reins, et encore, dans une hypothèse hautement optimiste. Ce que je ne suis pas. Plus. Dès lors, faut commencer par se la jouer Goldorak, et effectuer un transfert! stratégique des deux protagonistes vers la banquette arrière. Et après s'êtres contorsionnés pour passer entre les deux sièges jusqu'au point que l'on conçoit d'un coup très bien la vie d'un gros fumeur amputé de l'un de ses poumons, au mieux vous serez essoufflés, au pire, vous en serez quittes le lendemain pour -au mieux- un pansement sur le crane à l'endroit ou vous êtes cognés avec le plafond de la 306 (hum. C'est une exemple fortuit, évidemment), -au pire- tout connaître des affres liées au passage obligé dans un hôpital un mois d'aout et à celles induites par un médecin vous demandant comment vous avez pu vous casser ainsi 2 cotes. Allez répondre à cette question là, tiens. Enfin, pour ceux dont la libido autoriserait à poursuivre leurs velléités d'ordre sexuelles malgré les péripéties précédemment narrées, n'allez pas imaginer que tout cela puisse au moins se justifier par une partie de jambes en l'air que l'excitation du lieu pourrait rendre inoubliable. Du moins si, le dialogue entendu dans une voiture à ce moment là, l'est, lui. Inoubliable. « Aie, c'est mon pied là ! - Mais fais gaffe, tu confonds avec la poignée de la porte ! - Ouille, mon genou ... - Ne bouge pas autant, je me prends le siège passager dans le dos ! - Aaaah, c'est froid ! - Quoi donc ? - La ceinture de sécurité sur mon cul, andouille ! » ... La dernière fois qu'un fantasme a autant foiré, c'est quand je me suis rendu compte que l'Isio 4 laissait tout de même une petite odeur dans la pièce. C'est tout dire. NB : Je songe à changer d'identité après ce post. Encore une fois, donc.
Le couple , c'est le moyen ultime de redevenir puceau . Les quelques années de pseudo célibat qui suivent le dépucelage à proprement parler , c'est à dire ces années où l'on vogue joyeusement de fille en fille sans s'inquiéter outre mesure des conséquences quelles qu'elles soient (par exemple : un sms rageur faussement envoyé par erreur de type : « Je ne me suis pas trompé , il n'a pas perdu son portable et c'est vraiment un enfoiré ») , ont la particularité de forger une expérience , qui permet peu à peu au mâle de se débarrasser des vices de fabrication dont il est affligé à la fabrication . A savoir , pour le modèle de base : - Une émotivité proche de celle d'un caniche . Je hais les caniches . - Une tendance insoutenable au bagayement au moment de parler à quelque chose qui a plus de 5 cm de longueur de cheveux . - Une abominable manie consistant à se justifier de tout et de n'importe quoi . Je me suis déjà limite justifié d'être né . - Une méthode de drague qui marche même difficilement sur sa grand mère . - L'éjaculation précoce . Mais l'expression me semble encore trop gentille pour qualifier un phénomène se produisant alors que le rapport n'a pas duré plus longtemps qu'un come-back des Word Apparts . Si si , ils ont osé . - Une manière de faire l'amour qui n'est pas sans rappeler le ballet du lac des cygnes . Y'a t'il quelque chose au monde de plus emmerdant que ses crétins faisant des petits sauts de coté habillés comme des petits spermatozoides ? Hein ? Bien , je crois avoir déjà bien cerné les caractéristiques du mâle plus puceau mais pas loin . Venons en au sujet , à savoir , le mâle d'occasion . C'est du lourd . Le mâle d'occasion a passé la moitié de sa (jeune) vie à combattre la liste des plaies douloureusement énumérées ci-dessus , parfois avec succès , a connu des rechutes (« non mais je te jure , c'est juste parce qu'on l'a pas fait depuis 48 24h , sinon je tiens plus longtemps ! ») , mais globalement , le jour où il rencontre celle qui sera SA brune , il se sent fin armé . ... D'où le fait qu'il ne s'explique que très difficilement les motivations qui ont pu , après pourtant et déjà un an et demi de joyeux ébats sexuels endiablés , le conduire un drôle d'après midi de Février à prononcer , en plein acte , une phrase aussi étonnante que « Excuse moi , je risque d'être un peu long à venir ... » La castration chimique , c'est où ?
Il y'a du monde , ce samedi soir au J-Go . Et pas qu'à l'intérieur . Depuis l'interdiction de fumer dans les bars , le meilleur moyen de savoir si un coin à du succès , c'est de repérer la quantité de mégots amoncellés devant ses vitres : s'il y'a en plus beaucoup de pingouins dehors , pas de doute : l'endroit est à la mode . ... donc j'ai forcément envie de fuir de là , mais brune a accepté que je la rejoigne alors je ne vais pas faire d'histoire sur son choix de sortie . Terriblement contestable , mais son choix de sortie . Nous rentrons dans le bar . Je me souviens des passages d'American Psycho évoquant les bars New-Yorkais , leur ambiance pseudo branchée et leur public à col blancs aux sourires de circonstance qui raisonnent lamentablement faux : tout y est . Je m'imagine demandant à Pat Bateman de me prendre en stage . L'idée d'être affublé du sobriquet de Robin m'en décourage . Ce qui est agacant dans un bar bondé , c'est qu'il est étonnamment toujours bondé de personnes qui aiment faire les malins avec leur taille nécessairement supérieure à la mienne . C'est bien simple , j'ai toujours l'impression qu'une rafle a embarqué peu avant mon arrivée tous les mecs de moins d'un mètre 73,555 , cela uniquement pour me pousser à déprimer sur le fait qu'on m'avait promis que je ferais la taille de mon grand père (un géant) , et que cela n'a pas été le cas . Faut dire qu'entretemps , on s'est rendu compte que mon grand père n'était pas mon grand père . Et que le vrai faisait 1m70 . Rah . Brune et Caroline veulent du vin . En bon gentleman , je décide d'offrir une bouteille (et me rappelle alors que mon découvert est proche de la masse de vent qui circule sous le viaduc de Millau) d'empocher leurs billets de 10 euros et je me risque à braver la foule de géants verts à cravate pour atteindre le bar . Mais bon dieu , pourquoi mon grand-père de 2 mètres n'était-il pas mon grand père ? 2 greluches assises inconfortablement m'empechent d'êtres en première ligne pour commander , et au vu des regards de chiens affamés d'autres clients le long du bar , il va me falloir être impitoyable si je ne veux pas avoir à attendre la saint glin-glin avant de voir l'ombre d'un serveur . Je fais alors comme toute personne en pareille posture : je prends un air sévère vaguement snob et je tripote nerveusement mon portefeuille , pensant faire passer le message subliminal au serveur « j'ai du fric , sers moi en premier » . Mon banquier a du faire ma pub dans toute la ville : j'ai attendu 25 minutes . Le benet de 1m90 , qui patientait 5km derrière moi a même été servi entre temps . Merde , quoi ! Je vais quand même réfléchir pour le stage de Robin . « Une bouteille de blanc , s'il vous plait ... » Il me toise ; l'espace d'un instant , je le sens prêt , au vu de ses yeux goguenards , à me répondre « oui mon bonhomme » . Je cherche des yeux un objet suffisamment tranchant pour égorger ce goret , au cas où il oserait . Il s'abstient . « une bouteille de blanc ? Oui , mais laquelle ? - je sais pas , du fruité ? » ... Je passe les 30 minutes qui suivent à me ressasser cette scène , tout en me répétant à voix basse les yeux hagards « 30 euros une bouteille de vin ... 30 euros une bouteille de vin ... 30 euros une bouteille de vin ... » Faut dire ce qui est : ca choque . Les nerfs plus à vif qu'une souris de laboratoire , je tente de prendre la direction de la sortie , bousculant des individus illustrant avec bonheur l'expression pilier de comptoir , me prenant des regards haineux chaque fois que j'ai du trop jouer des coudes , et des regards goguenards lorsque je me rends compte que la porte vers laquelle je me dirigeais est scellée . Je songe au suicide lorsqu'une fois en dehors du bar , je me rends compte que j'ai oublié mes cigarettes . « Excusez moi , je vais défenestrer quelqu'un si je dois retraverser tout le bar pour récupérer mes cigarettes que j'ai oublié , pourriez vous m'éviter la taule ? » Le type me lache une cloppe . Je passerais peut-etre pour un fou ce soir , mais j'aurais au moins trouvé un nouveau truc pour les soirs de dèche de nicotine . Faut bien dire que le truc de « j'ai oublié de me racheter des cloppes , par pitié pourriez vous m'en vendre une ? Je vous la paye ... » commencait à être éculé dans mon quartier . Je retrouve ma brune dans le bar , non sans m'être à nouveau senti comme une voiture dans le compresseur d'un férrailleur . Je hais tous ces types autour qui parlent fort et sortent des inepties d'une effroyable banalité qu'un simple Cm1 récuserait d'un haussement d'épaules dédaigneux . J'ai envie de fuir de là , loin , tellement loin ... Caroline part à son tour fumer une cigarette . Je me retrouve seul contre ma brune . Nous nous embrassons dans le plus doux , suave , sensuel , calin , sexuel , adorable , mignon des bisous , durant des secondes qui semblent êtres infinies . ... Je me prends 4 regards noirs de mecs en costards autour de nous quand je rouvre les yeux . Elle est quand même sacrément sympa ma vie , tiens .
Tatu - All The Things She Said (Vous pensiez avoir tout vu en matière de sujet racoleur ? Vous aviez tord ...) Maj : J'ai corrigé le texte et les phrases qui ne voulaient rien dire à la première publication . Quoi ? Ca ne veut toujours rien dire ? ... Tas de raleurs . Indéniablement , les filles sont majoritairement nées très diplomates . En matière de sexe , les remarques acerbes sinon cruelles de la gente féminine sont aussi rares que toute forme d'humilité en Madame Boutin , c'est un fait . Du moins , en présence du mec incriminable . Et c'est d'autant plus étonnant que concrêtement , les filles pouvant attester sur l'honneur (et non sous l'odieuse menace d'êtres privées de leur CB à la veille des soldes sinon) qu'elles aient un orgasme à chaque rapport sexuel avec leur poilu de service sont aussi nombreuses que les types de chutes éprouvée par cet abruti de Coyote qui n'en a décidément jamais marre d'être grossièrement abusé par un volatile crétin et persifleur . Si vous regardez bien , la chute était toujours peu ou prou la même . Si , si . Vous , mes compatriotes aux jambes qui évoquent avec tant d'harmonie l'Amazonie dans ce qu'elle a de plus torride (ses épaisses branches de lianes , ndrl) , arriveriez vous l'espace d'une cuisson de coquillettes au beurre à concevoir que chacun de vos soubresauts frénétiques contre la croupe de votre brune ne se solde pas systématiquement par quelque chose qui évoque de loin un sandwich ketchup mayo , mais sans le pain et le ketchup ? Hein ? Et on va encore m'accuser de vouloir provoquer la faillite de tous les Kebabs du coin , tiens . Alors puisque nous sommes d'accord pour dire qu'il est scandaleux que l'orgasme féminin se porte aussi mal que le cours des banques ayant touché au Subprime , je vous fais part des différentes remarques que j'ai pu glaner au gré des confidences indiscrêtes , des données basées sur ce que j'ai entendu (et pas en écoutant aux portes , Mat ! Fin de la remarque perso) , sur mes quelques succès en la matière avec brune (et peut-être avec l'une ou l'autre de mes ex-cop.... aie ! Ok , je retire) , ainsi que sur l'incroyablement longue liste d'echecs foireux et penauds subis , que je vous livre ainsi à brule-pourpoint , si j'ose ainsi m'exprimer en matière de rapports sexuels . Loin de moi l'idée de vouloir faire l'apologie des brulures de tapis . Ce serait d'un goût fort douteux , du reste . Commencons par la phase du déshabillage . Dans un film de cul , c'est à se demander si elle existe tout simplement , ce qui dénote d'un total manque de réalisme , parce que je n'ai jamais subi la moindre tentative de viol de ma postière qui n'aurait en plus rien porté sous sa tenue , et d'ailleurs , grand dieux , au vu de mon statut de casé et de son minois (rayer la mention inutile) , pourvu qu'elle se garde à jamais de pareilles extrémités . Brrr . Pour rester dans les a priori véhiculés pas www.cul.net et consorts (un jeu de mot ? Pensez vous!) , non , les filles n'aiment pas le bruit des vêtements arrachés avec pertes et fracas . Vous le comprendriez d'autant mieux si comme elles , le moindre achat d'une chemisette vous necessitait 4h50 de réflexions (pour la phase d'achat , comptez le double) . Donc pour le déshabillage , subtil , rapide et discret sont des termes beaucoup plus en adéquation avec le fond de leur pensée . Et n'oubliez pas les chaussettes , surtout . En matière de préliminaire , là encore , ceux qui auraient le mauvais goût de croire que fellations , cunis et 69 sont indispensables en la matière seraient encore trop proches des idées véhiculées par le journal du Hard de l'époque de Philippe Vandel que de l'exacte réalité : la fellation est très souvent considérée comme un tout par une fille qui ne le prodiguera que quand le pretexte de la migraine n'aura pas suffi à calmer les ardeurs de son brun (c'est une expression , ndrl) ; une fille n'acceptera avec plaisir et généralement la présence d'une langue en son intimité qu'à l'extrême condition de l'existence d'un minimum de 9 mois de couple préalables (suffisant pour s'être fait une idée convenable de l'hygiène buccale de son partenaire , sans doute) ; et enfin , le 69 découlant des deux théories ci-dessus , si vous croyez encore pouvoir l'imposer comme préliminaire , vous faites partie du groupe sur FaceBook militant « pour le retour de Philippe Vandel à la tête du journal du Hard » . Et je vous souhaite d'y avoir adhéré avec un pseudonyme particulièrement discret . Non , le préliminaire féminin ne correspond pas à l'idée qu'un homme normalement constitué adepte de la Pizza McCain en cas de frigo vide s'en fait . ... Des léchouilles discrètes et non baveuses , avec les dents mais pas trop de l'oreille sont déjà une valeur beaucoup plus sure . Je sais , c'est déconcertant . Passons enfin à l'acte proprement dit , enfin façon de parler parce que j'avoue avoir toujours une tendance pudibonde à le trouver un brin dégueux , particulièrement après mon orgasme . C'est fou comme on peut changer de personnalité en moins de 7 secondes ½ . S'il est une chose qui m'aura , honte sur moi , pris un certain nombre d'années à comprendre , c'est que les filles sont étonnamment rarement fans de la méthode marteau-piqueur en surrégime : la grosse Bertha modèle 1917 n'est pas un fantasme féminin . C'est fou , je sais . De la même manière , avoir fait l'acquisition de « j'apprends le kamasutra pour les nuls » ne vous sera pas d'une grande utilité , les contorsions agréables encore concevables pour une fille agée de plus de 21 ans n'étant pas plus nombreuses que les vôtres , et loin de passer pour un foudre de guerre , vous prendriez beaucoup plus le risque de passer pour Bozo le clown . Avouez que y'a de quoi refroidir jusqu'à la plus désespérement en manque des retraitées pourtant confrontée au délicat problème de la descente d'organes . ... Beuh . En matière de position , dans le fond et c'est le cas de le dire , il nous faut en fait avoir une donnée bien précise en tête : l'incroyable majorité de ces demoiselles sont clitoridiennes (il existe paraît-il des vaginales . Pourquoi pas ? Ce n'est pas parce que l'on a jamais vu le Monstre du Loch Ness qu'il n'existe pas , pas vrai ?) , et de ce fait , notre variable d'ajustement (sic) n'aura jamais tellement plus que le rôle d'un stimulateur , notion très différente de précurseur je le souligne . Alors la position , laissez moi vous dire qu'elles s'en battent les c.... ... Ah ! Dernière remarque ! La taille de la « variable d'ajustement » . Vous les aviez cru lorsqu'elles vous avaient seriné le si marrant « c'est pas la taille qui compte ? » . Alors : - La taille ne compte pas dans le plaisir , elle compte pour l'excitation qu'elle procure (ne savez vous donc pas que les filles rêvent d'en avoir une pour entre autre un jour pisser debout ?) - La façon de s'en servir , c'est une bonne blague parce que rien ne remplacera jamais pour elles un bon vieux clito . Ca , c'est fait .