l'asile - c'est loin - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 22:12

La diatribe ci-dessous est de la plume de ma douce et tendre soeur, qui semble avoir enfin découvert que non, ca marche pas à tout les coups de grogner d'une falaise et d'avoir sitôt en dessous des éléphants / girafes / autruches qui font la révérence direct, comme ca pour faire plaisir.

Aussi, fallait-il qu'elle soit naïve.



Depuis tout petit on nous mens ! On nous raconte des histoires grotesques et on nous vends du rêve !

Peter Pan le premier : On ne reste jamais petit éternellement c'est pas humainement possible; sinon bien sur que je préfererais payer mon loyer en fraises tagada !

C'est pas vrai non plus que le monde des enfants entre eux est mieux qu'avec des adultes. Parce que bon les batailles de sable et les tirages de cheveux ou encore être mordu parce qu'on a pas voulu prêter sa pelle et son seau peuvent être évités quand il y a un adulte. Et puis boire de la grenadine ça va bien 2 minutes...

Et la belle au bois dormant ? Cette espèce de sale feignasse qui dors toute la journée qui attends le soit disant prince charmant.. Déjà je veux pas dire mais dans la vraie vie: une tour de 20 mètres ça s'appelle un HLM et la nana qui glande toute la journée une chômeuse... Et son "prince charmant " l'attendrait en bas de la tour dans une R5 3 portes avec les gamins qui hurlent derrière et lui enverrait un SMS style : vas y bouges ton cul et descends m'aider à porter les courses ! Parce que oui ça aussi les courses c'est pas les oiseaux ou les biches qui vont les faire..

Et l'argent c'est pas marraine la bonne fée qui le fait pousser sur un arbre ! Parce que c'est bien beau de vivre avec la nature à la Pocahontas mais s'habiller en peau de marmotte et de chevreuil, c'est pas toujours évident. D'ailleurs juste pour savoir... il y a combien de princes, de rois et de princesses au pays de Walt Disney ? Non parce que je veux bien mais à un moment donné un pays ou il y a que des princes et des princesses et genre 3 grognasses qui passent le balais et qui deviennent princesses tout les 4 matins personne trouve ça louche ??

Et on nous fait croire qu'il y a des coups de foudre tout le temps ?
Et si cendrillon elle trouve que le prince ressemble à une otarie en chaleur ? et si le prince au lieu de regarder la servante en guenilles se met à mater le frère de la servante en guenilles hein? hein ??

Pourquoi on nous mets dans le crâne que nous petites filles nous pouvons faire femmes de ménage et rencontrer l'homme de notre vie lors d'une soirée ? On nous dit pas que pour oser parler au sexe opposé il faut avoir 5 ou 6 verres de téquila dans le nez !!

Et c'est quoi ces fins pourries " ils vécurent heureux et il eurent beaucoup d'enfants " ? Mais depuis quand les gens vivent heureux de se voir tous les jours dans un château immense avec les parents du mari sur le dos et les oncles, les tantes, les soeurs, les belles mères et l'arrière grand oncle ?

Et il a vu où Walt Disney que dans la vie les gens s'aiment jusqu'à la fin des temps ? Il à pas vu qu'aujourd'hui 1 mariage sur 2 fini en divorce ? La fin de l'histoire dans la vie c'est  : il la trompa, elle lui réclama le divorce ainsi que tout son fric et disparu dans la nature avec son meilleur amis, ses gosses se mirent à boire on apprendra que plus tard l'un deux s'appellait Kurt Cobain et se sera tellement shooté qu'il se mettra une balle dans la tête cet abrutis !

Dans la réalité les princes épousent des princesses qui on des soeurs lesbiennes, les femmes de ménages ont plus de chance de se faire violer dans un hôtel à New York que de rencontrer leur sauveur , quand aux enfants ils devront subir les paparazzis à leur fenêtre dévoilant dans tout les torches C** que leur mère n'était absolument pas une sainte mais une escorte girl qui en sortant du Ritz avec son amant a terminé sa vie sous un pont.

Non la vie c'est pas le pays de Candy, il fait pas tout le temps soleil et les animaux ne passent pas leur temps à coudre nos vêtement et à chanter en faisant le dîner !

Non les gens ne sont pas toujours entrain de vous faire des grands sourires et vous aider quand vous avez un problème, non il n'y a pas de baguette magique pour que l'argent coule a flot et que vos voeux deviennent réalité. Parce que le prince charmant n'existe pas plus que la femme parfaite, parce que femme de ménage ne sera sûrement pas un métier d'avenir, parce que même si on choisi un travail qui nous plaît il y aura toujours des moments ou on aimerais sortir le fusil à pompe et tirer sur tout ce qui se trouve sur notre chemin ! Parce que pour avoir ce qu'on veut il faut peut être s'en donner les moyens et pas attendre qu'un miracle arrive ! Cendrillon est une gourde, Blanche Neige une attardée, et Pocahontas une droguée ! ( si je suis désolée mais quand on parle aux arbres on a un gros problème ! )

Rêver d'accord, mais rester lucide !



Ndlr : la, on est d'accord.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 10:56

La navrante histoire qui va suivre est la suite de cette histoire-ci, non moins navrante.

Et oui, c'est cohérent d'écrire une suite 6 mois après avoir publié la 1ère partie. Vous avez pas lu Harry Potter, vous ?

 

 


Lorsque nous sommes arrivés aux Angles, je n'ai pas vu le panneau qui indiquait l'endroit où nous devions séjourner. Mais il faut avouer que je suis notoirement distrait : je cherchais l'indication "au beau chalet en bois dans lequel M6 a tourné la moitié de ses films érotiques" quand j'aurais plutôt du chercher "Prison de Haute Sécurité - Réplique historique de la Bastille".

Ce que c'est d'être gentiment naïf, tout de même.

Après avoir traversé des couloirs aussi glauques qu'une plage du Nord pas de Calais en période de marée noire, nous arrivions à la chambre qui nous était reservée et dans laquelle nous comptions bien fêter dignement cette nuit de pré-réveillon.

Du moins, jusqu'à ce que nous constations non sans une amertume passagère que nos amis arrivés avant nous avaient décidé d'enterrer vivante la fête en entamant une partie de Cranium, le jeu qui déjà dénué d'intérêt, n'en a plus aucun dès lors que au moins un des participants en a joué au moins une partie. Ce qui était le cas de au moins 4 des joueurs, ce qui n'arrangeait rien par conséquent.

Sans parler du fait que alors que nous chuchotions pour jouer, un voisin de chambre tapa au mur pour demander à ce que nous fassions moins de bruit, y'en a qui essayent de dormir bordel de merde.

Il était 22h. Bordel de merde.

(...)

A 22h07, ma brune était précipitemment montée dans son lit (superposé au dessus du mien ...) pour éviter de voir mon regard mouillé et implorant, dans lequel toute petite amie ne feignant pas de dormir sous l'oreiller aurait pu lire "tu m'en voudrais si là, comme ca, j'allais jeter un coup d'oeil avec la voiture quelque part, mais loin d'ici ?".

Jamais clés de la voiture n'ont été aussi lourdes dans la paume d'une main.
Et les faux ronflements d'une brune sous un oreiller aussi bruyants, tiens.

A 22h09, tout feux éteints dans la chambre, je me retrouve donc dans un lit, les yeux ecarquillés, à réfléchir à quel moment j'ai raté le lancer de dés dans "l'aventure dont vous êtes le héros" et qui m'a amené à la fin alternative désastre.

... Sauf que en matière de fin alternative désastre, j'aime jouer les prolongations à la Seigneur des Anneaux, genre la fin interminable pour laquelle t'a envie de faire bouffer son film à Peter Jackson en lui disant "Pourquoi ! Pourquoi nous retenir 30 minutes de plus pour cette daube infame ?".

Les faux ronflements de la brune atteignent leur paroxysme.

Une toux. Une abominable envie de tousser me prend, cette fameuse toux qui s'est fait oublier toute la journée mais qui revient insidieusement comme une tape derrière le crane à coup de char Leclerc se manifester au moment où tu es dans une pièce remplie de dormeurs précoces.

Je me retrouve donc à essayer de "pas tousser mais c'est impossible donc je tousse le moins possible mais je m'etouffe bruyamment quand je tousse" (vous connaissez, non ?), et à sucer ces odieux bonbons à l'anis qui me calment, mais crééent une dépendance affligeante (j'en avale 1 toutes les 6 secondes), au point que je panique très vite en voyant le niveau de bonbons chuter au rythme des réserves de pétrole mondial, jusqu'à pénurie totale.

J'en retousse que de plus belle.

J'attrape mon Iphone. Une misérable barre de réseau me permet de capter 3 pages d'actu, avant que la batterie, peu coopérative, ne fasse capituler l'appareil, non sans que mon oeil éploré ne l'ait supplié de lutter au moins aussi vaillemment que la chèvre de monsieur Seguin.

Je suis seul, dans un petit lit d'une résidence moisie, affligé d'une toux infernale, et d'une envie de dormir proche du néant, un soir de 30 Décembre à 22h15.

Bordel de merde, quoi.

 

bonbons anis

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 13:56
Une légende très familiale voudrait que ma douce maman ne soit pas passée très loin de l'ulcère doublé d'une crise cardiaque le jour où après avoir confié le nourrisson que j'étais à mon adorable grand mère, qui aujourd'hui à 78 ans s'habille avec des t-shirts à strass ce qui détonne en plein Paris 16ème mais passons, bref, après m'avoir confié à ses bons offices, elle constata non sans amertume que donner à manger au biberon dans la famille Poirier revenait à faire avaler le biberon au gamin en pariant sur le fait qu'il ne s'étouffe pas plus qu'un Canard gavé aux approches de fêtes de noël.

Une sorte de sélection naturelle, mais au biberon en somme.
J'en Burp encore.

De cette lointaine époque révolue, il me reste une façon de manger bien à moi, ou certains diront très « Poirier », qui consiste à rejouer à chaque repas la scène du concours de manger d'Hamburgers de Beethoven II , ce qui expliquerait au passage que j'ai réussi un jour à avaler l'aiguille qui devait m'amener à la bouche le bigorneau que j'avais initialement dévisagé froidement.

Très probable que la légende relative à la présence de fer dans les épinards est née dans la famille Poirier, le jour où l'un de mes ancêtres a avalé une fourchette en mangeant la chose.

Longtemps, mon sens de la gastronomie a suscité l'admiration de mes proches, admiration à distance raisonnable toutefois du croque monsieur savamment enrichi de Cheese, enrobé d'un demi litre de crème fraiche et d'un kilo de beurre recouvert d'un paquet de gruyère que je faisais mijoter dans le four sous leurs vivats admiratifs.

J'ai jamais réussi à faire goutter mon « croque-pirate » à qui que soit.
En même temps, mon médecin a menacé de me faire interner la dernière fois que je l'ai consulté après en avoir mangé un.

Ceci expliquant cela, je pense que c'est également cette propension à avaler potentiellement un Mammouth sauce forestière en un temps record lorsque je mange qui me conduit à limiter le nombre de mes repas, étant particulièrement courant que j'entame mon premier repas de la journée aux alentours de 20h du mat.

Repas copieusement arrosé d'un litre et demi de coca (pour la caféine, c'est moche un petit dej sans café), évidemment.

(…)

Mon médecin m'a demandé comme ca à tout hasard, l'autre jour et au détourné, de faire une analyse ou deux, juste pour voir.

Quand mon amie Manon, presque médecin donc juste interne (très) mal payée, y a jeté un discret coup d'œil à la volée, le rictus horrifié qui occupa instantanément 95% de sa surface de visage disponible me rappela instantanément la tête de ma môman 25 ans plus jeune, en train de me voir me faire noyer par biberon. Ou plus récemment, la tête de mon papa quand il cherchait dans mon carnet de notes l'un ou l'autre résultat qui lui permettrait de se rassurer un peu tout de même, malgré le désastre général global pour le reste ...

Je pense que je vais céder mes droits de propriété intellectuelle sur le croque-pirate, tiens.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 17:29
 Jusqu’à mes 20 ans révolus, j’ai porté des chaussures certes tout ce qu’il y’a de plus normal, mais justement, qui étaient tellement normales que l’on se serait plus attendu à les voir aux pieds d’un Septuagénaire particulièrement arrière-gardiste, qu’aux pieds d’un étudiant jeune et frais, rebelle mais pas trop.

Ok, les mocassins bien cirés de la veille par mon père, c’était pas trop « rebelle attitude », en fait.

Ce n’est qu’à mes 21 ans, un jour de révolte contre l’ordre établi (j’avais du prendre une amende pour non port de casque et conduite dangereuse de Scooter plus tôt dans la journée), je m’en étais pris avec véhémence contre mes chaussures, et paf, d’un coup, j’avais fait carboniser idées reçues et carte bleue en m’engouffrant dans la première boutique « D’jeuns » venue.

J’ai un ami qui s’est littéralement étouffé 30 secondes après m’avoir rencontré 2 jours plus tard, Vans au pied.
Les gens sont tellement réticents au changement, tiens.

Malheureusement, ne sachant me contenter de cette évolution radicale au point que Darwin aurait émis tout de même quelques réserves, j’allais l’année d’après expérimenter les tongs, qu’en 22 ans d’existence je n’avais su que mépriser, cela même quand on me faisait aimablement remarquer que les mocassins cirés sur une plage d’Espagne, ca faisait mauvais genre.

Faut-il que les gens se mêlent de ce qui ne les regarde pas, tout de même.

Des années, j’avais de honte planqué mes pieds dans des chaussures de type moonboots (en exagérant à peine, com d'hab), cela parce que les violentes crises de stress dont je suis régulièrement affligé m'amenaient à me massacrer les pieds au dessus d’une baignoire, en me les grattant au sang avec la frénésie d'un Zombie de Roméro nourri au yaourt.

Une demi-dizaine d’ex qui viennent de lire cette phrase un peu longue se disent « bon dieu, c’était donc ca ! », j’vous jure.
… Et une demi-dizaine de psys viennent de se dire qu’ils se sont tout de même pas tapé du Freud pendant 5 ans pour lire des aberrations ineptiques pareilles.

Bref, cette année là où j’expérimentais les tongs, j’abandonnais l’idée de passer mes crises de nerfs sur mes pieds, et j’allais porter fièrement tout l’Eté les tongs comme un trophée de guerre, même les fois où j’aurais pu m’abstenir, notamment un soir de pluie tropicale où je glissais royalement tous les 10 mètres au point de reculer plus qu’avancer.

Rigoureusement authentique.
J’ai tellement chuté ce soir là que j’ai du tasser d’au moins 6 bons centimètres ma colonne vertébrale.

Bon, moins authentique, mais faut bien chercher une justification à mon minable mètre 73,5 .

Sauf que. De ce qui était à l’origine une sorte de défit personnel, au moins aussi violent que grimper l’Everest à cloche pied en récitant du Sartre par cœur sans rigoler (vachement dur. De pas rigoler), très rapidement je suis arrivé à une sorte de « toc », qui fait qu’en 2009, j’ai du porter ma paire de tongs entre Avril et Septembre 2009 environ 99,99% de mon temps, nuits incluses.

Si je vous disais qu’une fois, j’ai retiré mes chaussures de villes à la sortie même du tribunal pour mettre mes tongs.
Sans pour autant enlever mon costume, évidemment, tiens.

(…)

J’ai bien essayé, pourtant, de revenir à des considérations plus raisonnables.

C’était à Dublin, que nous écumions (ou qui nous écumait, rayer la mention inutile) en bande lors d’un week-end du premier semestre, entre amis. Quand j’avais préparé mon sac, une petite voix dans ma tête, ou plutôt, celle de la brune qui venait d’hurler en me voyant y glisser subrepticement ma paire de tongs, m’avait amené à considérer que vu les températures Sibériennes régnant en maître sur l’Irlande, tout autre choix pour là bas que des chaussures « de ville » chaudes conduirait inéluctablement à une amputation sanglante et sans anesthésie des deux pieds.

… Raisonnement qui rencontra pourtant très vite ses limites, quand pour la 3ème fois de la première soirée que nous passions la-bas, je prétextais d’avoir oublié d’éteindre ma lampe de poche restée à la chambre d’hôtel (on a les prétextes qu’on peut) pour aller changer de chaussettes, celles aux pieds me donnant l’impression de marcher dans l’auge d’une porcherie condamnée pour insalubrité, cela même quand je ne marchais pas.

Je suis parti pour porter mes tongs jusqu’en Novembre.

Quand j’étais gamin, j’ai du faire un tapis perdant à un poker de bébés avec les bons gènes de mes parents, je ne vois pas d’autre explication valable.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 10:33
Nico, dans son premier grand rôle de l'indien "Fils de la prairie qui use des boissons de l'homme blanc qui rendent joyeux"

Un classique.



... et dans son second grand rôle, pour lequel Télérama a déclaré, je cite, "En fait, Eastwood était tout simplement un imposteur à coté de lui", rôle de "Pedro le Mexicain nonchalant mais pas trop."

Nominé aux oscars de 2009 pour ce rôle, d'ailleurs.



Retrouvez enfin la bande originale de l'album sur les plus grandes plateformes légales, dans la rubrique "passé sur le plateau de Pascal Sevran" :



Merci à Ced pour sa contribution à la dernière horreur ci-dessus.
Méfiez vous des pâles imitations :


NB : Aucun rail de substance illicite n'a été maltraité durant le tournage.

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:59
Je passe pour être aussi détendu qu'un acteur Porno à la veille du tournage en une journée des 10 épisodes d'une série produite par Marc Dorcel.




Si les domaines qui me crispent sont légions, il y'en a un qui a le dont de me faire sortir de mes gonds immanquablement : l'horreur ci-dessus. C'est bien simple, en 2 ans d'emplettes de dernière minute, celles pour lesquelles on songe à défenestrer du chat parce que franchement se taper 10 minutes de queue (sans jeu de mot, sic) pour leur foutue litière, eh ben merde, bref, en 2 ans, je n'ai toujours pas réussi à afficher sur mon visage autre chose qu'un effroi total qui ne le cèderait qu'à l'envie de dégainer une tronçonneuse dans le bureau du graphiste qui m'a pondu cette atrocité sans nom.

Je suis d'une tolérance rare, vous en conviendrez.

Non mais cette affiche, tout me crispe dessus. Déjà, prenons le slogan publicitaire, aussi insupportable que navrant, mais quoiqu'il en soit à donner des envies de dégotter une grenade pas trop chère sur Ebay : « on vous voit dimanche ? ». On imagine le ton ingénu avec lequel « on » est censé lire cette phrase, genre avec la voix (très crispante également, au demeurant) de la buse de la SNCF qui te confirme que oui tu es bien arrivé à Matabiau, Matabiau, phrase dont on imagine que portée à l'écran, elle serait prononcée par la bonne ménagère de moins de 50 ans qui lancerait un petit clin d'oeil complice ponctué d'un petit rire pathétiquement niais.

Mais non, je ne suis pas remonté.
Je m'échauffe, juste.

Non mais sérieux, c'est quoi cette invitation à 2 balles de venir hanter une supérette aux néons aussi ternes que les couleurs de l'affiche, un dimanche ! Vraiment, y'a des créatifs que l'on enverrait bien étudier le terrain au Pakistan tribal, tiens.

Maintenant passons aux deux affreux, que l'on imagine rigoureusement choisis pour leurs qualités photogéniques : lui, une coiffure qui aurait fait hurler de rire un simple figurant de Hélène et les garçons, pas un pet de graisse alors que franchement, quand tu vas en urgence à la supérette du coin , c'est pour acheter un pack de bières, ce qui reste difficile à considérer comme light comme me le rappelle aimablement ma brune qui en vient à m'appeler Willy, du nom de l'orque ado qui faisait une crise d'identité dans le film du même nom. Mais elle, elle surtout ! Cet espèce de pull aux couleurs démentes qui inspirerait des envies au directeur de Tati de jeter l'éponge « parce que là, on pourra pas suivre aussi loin sur le plan du mauvais goût. » ! Un pull assez long pour couvrir le ventre du gros Zitrone, même en cas d'éternuement ! Ce pull qui remonte suffisamment haut pour que la fille jalouse qui vient faire ses courses ne surprenne pas son mec en train de reluquer quoique se soit et ne fasse un esclandre au milieu des yaourts Danone et des piles Duracel ! Et cette coiffure, cette coiffure ! Toute droit inspirée de celle de l'un des principaux protagonistes de la belle et le clochard, et je préfère ne même pas dire lequel !

Je ... je viens de revoir leur sourire béat.
Je crois que je fais un ... glubs ... glops ... malai ... gnap .


NB : Aucun blogueur n'a été irrémédiablement interné à l'asile après la publication de ce post.


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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 12:46
C'était cette semaine, à l'exposition organisée par la mairie de Paris pour les 50 ans du Petit Nicolas.
Merci monsieur le maire, c'était bien gentil tout ca, je tiens juste à rectifier une chose : je n'ai que 25 ans.

... Toute désaprobation bruyante d'une schizophrénie sous jacente (et d'un égocentrisme démesuré, soit) de la part de votre serviteur sera durement réprouvée.


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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 13:45

Quelque chose ne vas pas.

J'ai eu un mal fou à enfiler mon polo, et je me sens la tête horriblement lourde. Je bois mon café d'un trait avec cette idée en tête, je réajuste ma cravate, non sans m'étonner d'en porter une d'ailleurs, puisque je suis traditionnellement hostile à cette horreur vestimentaire qui ne renie selon moi en rien le ridicule du nœud papillon. Et puis une cravate sur un polo rose, quelle drôle d'id...

Merde, paraphrasais-je Cambronne.

Je manque de tomber à la renverse après avoir foncé vers le premier miroir non cassé de mon appartement (chose aussi rare avec 2 chats qu'un refrain de Gainsbourg dénué de double sens odieusement salace). La « chose » que je viens de voir dans le miroir est abominable : le reflet vient de me renvoyer une image de moi aussi odieuse que regarder La Nouvelle Star sans avoir un bout de bois à mordre lorsqu'un candidat massacre 74', 75' et que le Jury lui tombe scandaleusement dans les bras.

On reconnaît mon visage, mais il est perdu au milieu d'une marée de graisse qui en triple son volume, de peau qui pend, un peu comme Maïté mais en plus expressif tout de même. J'ai l'impression de voir cette émission sur Canal où seuls les yeux et les lèvres bougent, le reste étant inerte à faire plus peur qu'un film Français tentant de (mal) plagier Ocean's Eleven.

« Brune, au secours, je suis gros ! »

La brune vaque à ses occupations, visiblement peu décontenancée par le constat affolé que je viens de faire, probablement déjà résignée à cette idée, même.

Je vois dans le miroir un moi au visage rond et triplé de volume, qui semble même s'arrondir.

« Je ... je fais une allergie ? »

Mes yeux commencent à se gonfler, tandis que la couleur de mon visage vire au rose écœurant, type maison poupée Barbie.

« Mnnnnnffff ! »

La cravate a disparue sous la graisse du visage, mes cheveux se sont rigidifiés en une crête ridicule sur le crâne, tandis que j'explose littéralement dans mon polo rose.

Je viens de me transformer en Boubou.

(...)

Y'a des cauchemars qui marquent, tout de même.

Plus jamais, jamais je ne regarde Dragon Ball Z sur Youtube avant de m'endormir.


NB : Pour un peu, mon précédent rêve psychédélique sur le thème du Parrain et des Tortues Ninja me semblait moins déjanté, c'est dire.


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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:47
J'ai 25 ans, et j'ai l'impression depuis que mes parents ont divorcé (il y'a moins de 3 mois) d'être dans la situation somme toute saugrenue ... d'avoir un droit de visite alterné sur mes parents, enfin comment dire, comme si c'était moi qui avait divorcé (avec moi-même ? Je deviens schizo ou quoi ?) et qu'un juge m'avait donné un droit de visite de mon père ou ma mère tel ou tel jour.

C'est pas clair comme explication, mais y'aura probablement une bonne âme pour éclaircir ce que je voulais dire.
Si seulement j'avais un peu de Béatan sur moi, tiens.

Boarf.



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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 14:34

Ce qu'il y'a d'insoupçonnablement terrifiant dans le fait d'avoir soufflé 25 bougies (c'est une métaphore : essayez de faire tenir 25 bougies sur un gâteau, vous n'arriverez qu'à vous cramer la main à chaque allumage de bougie et à transformer votre charlotte aux fruits en cire à la charlotte), c'est que chaque jour semble poindre le bout de son nez pour vous confirmer toujours un peu plus que vous avez définitivement basculé de l'âge de « à une chance de devenir ... » vers le beaucoup moins glorieux « franchement, il faudrait être sacrément crédule pour y croire encore ! »

Et j'ai beau être aussi naïf qu'une ménagère endurcie à l'art ménager, ça devient de plus en plus difficile d'y croire.

Tu regardes 5 minutes une émission aussi bénignement bâclée que Capital, et bim ! Tu apprends que le mec qui a fondé son site internet à l'age de 20 ans ne s'est pas contenté, lui, de faire de la (moche) figuration sur l'article paumé au cœur de « La Dépêche », mais a capitalisé dessus et est 4 ans plus tard à la tête d'une entreprise d'une trentaine de salariés.

Et ce n'est pas par pure mesquinerie de jaloux compulsif que je commenterais la chose par une désagréable remarque du genre « et d'abord, ca se voyait comme les yeux au milieu de la figure que tu n'allais pas lui envoyer un mail d'excuse à ton client pas content, raclure. »

Mais tout de même.

Durant toute la période qui a précédé mon entrée à la fac, j'avais une très claire opinion (ce qui mérite d'être souligné, étant notoirement connu pour être aussi embrouillé qu'une explication d'ancien ministre mis en examen devant un juge d'instruction) sur ce que pourrait être cet étrange concept peu développé ou mal dans une émission de téléréalité sponsorisée par manix, bref, cet étrange concept de « réussir sa vie ».

Ayant au préalable et (très, si si !) habilement écarté l'idée que cela puisse passer par participer à une émission dans laquelle on me verrait devenir tout blanc quand un idiot tout rouge (la crème solaire, connaissent pas ?) se frotterait (très hypothétiquement, j'insiste) à ma brune, j'en viens à poser plus sérieusement la question, à savoir « quels pourraient bien êtres les objectifs d'un Nico dans la force de l'âge, pas encore méchamment grassouillet et encore chevelu, damned ? »

Oui, vous avez bien lu, non grassouillet et chevelu. Tas de médisants, va.

Le fait est que je sais plus, dans le fond, ce que je ne veux pas que ce que je veux. S'il a pu m'arriver dans de lourds moments d'égarements que le whisky ne saurait excuser totalement m'imaginer en sauveur du monde à la John Connor, j'ai du me rendre à l'évidence et constater tristement que le jour du jugement dernier ne viendrait pas, ce qui me retire d'un coup et cruellement ma vocation première.

Et pourtant, dieu sait que j'ai des palpitations au cœur chaque fois qu'une sirène m'arrache les oreilles le premier mercredi du mois à 12h, tiens.

... Je le rappelle au cas où, ce blog est h-u-m-o-r-i-s-t-i-q-u-e.
Et puis de toute façon, j'aurais du mal à sauver le monde avec ma brune et mes deux chats sur les bras, alors hein.

Revenant donc de cette vision apocalyptique que le désastreux Gorbatchev a pour le moment fortement compromis, il m'a fallu donc en arriver à éliminer ce que je ne voulais pas :
- des gamins avant mes 25 30 35 à définir ans.
- perdre mes cheveux, prendre du poids.
- avoir une copine qui me casserait les pieds et qui serait même pas proportionnellement jolie, pour compenser.
- avoir une banquière stressée et pointilleuse.
- vivre seul ou à deux dans un hlm de banlieue sordide.
- trouver rigolos Dechavanne et Ruquier.
- avoir peur de sortir le soir parce que « c'est dangereux, on pourrait se faire agresser ».
- enfiler un jaune fluorescent au fauteuil passager de ma voiture. J'ai des poussées de haine chaque fois que je constate qu'un crétin a fait pareille ignominie, de façon totalement crétine et irréfléchie. Tas de moutons, va !
- avoir peur de mon proprio.
- considérer que le ketchup et la mayo constituent un mélange étrange tout de même, fut-ce dans un Kebab.
- croire sur parole une émission qui me dit que boire du red-bull, c'est dangereux, bouh pas beau !
- régler mes impôts locaux en même temps que tout le monde, sans une sécurité d'originalité au moins égale à 3 mois.

J'ouvre ma boite aux lettres avec des gants de démineur Afghans.

Vous noterez tout de même que les aspirations somme toute pas si gamines de cette liste non exhaustive ne touchent que très peu au domaine au professionnel. Cela peut s'expliquer ainsi : j'ai eu trop le temps -lorsque mes perspectives de carrière s'apparentaient à celles d'une huitre périmée au fond du bassin d'Arcachon un soir de marée noire- de me résigner à l'idée qu'il me faudrait peut-être mentir toute ma vie sur le fait qu'au fond, « j'étais heureux avec mon petit smic à mi-temps qui me permettait une fois par an de m'acheter un nouveau jean chez Célio, si les soldes étaient particulièrement hardcore ».

J'ai toujours eu un don pour dramatiser.

Aujourd'hui, je suis limite angoissé à l'idée que justement, je m'estime au moins à court terme sur des rails de TGV survitaminé à l'électricité d'EPR concernant la carrière professionnelle : tout simplement, parce que dans le fond, ca m'arrangeait de pouvoir me dire que je n'avais besoin de penser à rien d'autre que sortir du bourbier sans fond dans lequel je stagnais il y'a encore de cela un an, wahou seulement !

Pourquoi cela m'arrangeait ?

Parce que si j'ai un boulot super chouette comme j'ai toujours rêvé d'en avoir un, et bordel de nouilles chinoises que l'on ne peut manger proprement avec des baguettes : quel fichu objectif je vais bien pouvoir me mettre en tête (et accessoirement, dans celle de brune) dans les prochains mois autre que « tiens au fait, si j'avais un Nico jr, arriverais-je à le garder à peu près entier un an ou deux et arriverais-je à faire jouer la garantie constructeur passé ce délai ? ».

Moi, je trouve ça tout de même flippant, quoi.


Note : Ce post n'a pas du tout été conçu pour obtenir d'un juge une condamnation à la stérilisation au fil de fer barbelé (rouillé), quand bien même je flipperais comme un malade depuis que je me suis rendu compte que quand je disais innocemment et en rigolant à 18 « moi, j'aurais pas de gamins avant d'être vieux, genre 28 29 quoi », eh bien j'avais pas mesuré à quelle vitesse 28 29 ca t'arrivait vite dans la tronche tout de même, tiens.

Rah.


... »

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