15 mai 2009
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11:59
Je passe pour être aussi détendu qu'un acteur Porno à la veille du tournage en une journée des 10 épisodes d'une série produite par Marc Dorcel.

Si les domaines qui me crispent sont légions, il y'en a un qui a le dont de me faire sortir de mes gonds immanquablement : l'horreur ci-dessus. C'est bien simple, en 2 ans d'emplettes de dernière minute, celles pour lesquelles on songe à défenestrer du chat parce que franchement se taper 10 minutes de queue (sans jeu de mot, sic) pour leur foutue litière, eh ben merde, bref, en 2 ans, je n'ai toujours pas réussi à afficher sur mon visage autre chose qu'un effroi total qui ne le cèderait qu'à l'envie de dégainer une tronçonneuse dans le bureau du graphiste qui m'a pondu cette atrocité sans nom.
Je suis d'une tolérance rare, vous en conviendrez.
Non mais cette affiche, tout me crispe dessus. Déjà, prenons le slogan publicitaire, aussi insupportable que navrant, mais quoiqu'il en soit à donner des envies de dégotter une grenade pas trop chère sur Ebay : « on vous voit dimanche ? ». On imagine le ton ingénu avec lequel « on » est censé lire cette phrase, genre avec la voix (très crispante également, au demeurant) de la buse de la SNCF qui te confirme que oui tu es bien arrivé à Matabiau, Matabiau, phrase dont on imagine que portée à l'écran, elle serait prononcée par la bonne ménagère de moins de 50 ans qui lancerait un petit clin d'oeil complice ponctué d'un petit rire pathétiquement niais.
Mais non, je ne suis pas remonté.
Je m'échauffe, juste.
Non mais sérieux, c'est quoi cette invitation à 2 balles de venir hanter une supérette aux néons aussi ternes que les couleurs de l'affiche, un dimanche ! Vraiment, y'a des créatifs que l'on enverrait bien étudier le terrain au Pakistan tribal, tiens.
Maintenant passons aux deux affreux, que l'on imagine rigoureusement choisis pour leurs qualités photogéniques : lui, une coiffure qui aurait fait hurler de rire un simple figurant de Hélène et les garçons, pas un pet de graisse alors que franchement, quand tu vas en urgence à la supérette du coin , c'est pour acheter un pack de bières, ce qui reste difficile à considérer comme light comme me le rappelle aimablement ma brune qui en vient à m'appeler Willy, du nom de l'orque ado qui faisait une crise d'identité dans le film du même nom. Mais elle, elle surtout ! Cet espèce de pull aux couleurs démentes qui inspirerait des envies au directeur de Tati de jeter l'éponge « parce que là, on pourra pas suivre aussi loin sur le plan du mauvais goût. » ! Un pull assez long pour couvrir le ventre du gros Zitrone, même en cas d'éternuement ! Ce pull qui remonte suffisamment haut pour que la fille jalouse qui vient faire ses courses ne surprenne pas son mec en train de reluquer quoique se soit et ne fasse un esclandre au milieu des yaourts Danone et des piles Duracel ! Et cette coiffure, cette coiffure ! Toute droit inspirée de celle de l'un des principaux protagonistes de la belle et le clochard, et je préfère ne même pas dire lequel !
Je ... je viens de revoir leur sourire béat.
Je crois que je fais un ... glubs ... glops ... malai ... gnap .
NB : Aucun blogueur n'a été irrémédiablement interné à l'asile après la publication de ce post.

Si les domaines qui me crispent sont légions, il y'en a un qui a le dont de me faire sortir de mes gonds immanquablement : l'horreur ci-dessus. C'est bien simple, en 2 ans d'emplettes de dernière minute, celles pour lesquelles on songe à défenestrer du chat parce que franchement se taper 10 minutes de queue (sans jeu de mot, sic) pour leur foutue litière, eh ben merde, bref, en 2 ans, je n'ai toujours pas réussi à afficher sur mon visage autre chose qu'un effroi total qui ne le cèderait qu'à l'envie de dégainer une tronçonneuse dans le bureau du graphiste qui m'a pondu cette atrocité sans nom.
Je suis d'une tolérance rare, vous en conviendrez.
Non mais cette affiche, tout me crispe dessus. Déjà, prenons le slogan publicitaire, aussi insupportable que navrant, mais quoiqu'il en soit à donner des envies de dégotter une grenade pas trop chère sur Ebay : « on vous voit dimanche ? ». On imagine le ton ingénu avec lequel « on » est censé lire cette phrase, genre avec la voix (très crispante également, au demeurant) de la buse de la SNCF qui te confirme que oui tu es bien arrivé à Matabiau, Matabiau, phrase dont on imagine que portée à l'écran, elle serait prononcée par la bonne ménagère de moins de 50 ans qui lancerait un petit clin d'oeil complice ponctué d'un petit rire pathétiquement niais.
Mais non, je ne suis pas remonté.
Je m'échauffe, juste.
Non mais sérieux, c'est quoi cette invitation à 2 balles de venir hanter une supérette aux néons aussi ternes que les couleurs de l'affiche, un dimanche ! Vraiment, y'a des créatifs que l'on enverrait bien étudier le terrain au Pakistan tribal, tiens.
Maintenant passons aux deux affreux, que l'on imagine rigoureusement choisis pour leurs qualités photogéniques : lui, une coiffure qui aurait fait hurler de rire un simple figurant de Hélène et les garçons, pas un pet de graisse alors que franchement, quand tu vas en urgence à la supérette du coin , c'est pour acheter un pack de bières, ce qui reste difficile à considérer comme light comme me le rappelle aimablement ma brune qui en vient à m'appeler Willy, du nom de l'orque ado qui faisait une crise d'identité dans le film du même nom. Mais elle, elle surtout ! Cet espèce de pull aux couleurs démentes qui inspirerait des envies au directeur de Tati de jeter l'éponge « parce que là, on pourra pas suivre aussi loin sur le plan du mauvais goût. » ! Un pull assez long pour couvrir le ventre du gros Zitrone, même en cas d'éternuement ! Ce pull qui remonte suffisamment haut pour que la fille jalouse qui vient faire ses courses ne surprenne pas son mec en train de reluquer quoique se soit et ne fasse un esclandre au milieu des yaourts Danone et des piles Duracel ! Et cette coiffure, cette coiffure ! Toute droit inspirée de celle de l'un des principaux protagonistes de la belle et le clochard, et je préfère ne même pas dire lequel !
Je ... je viens de revoir leur sourire béat.
Je crois que je fais un ... glubs ... glops ... malai ... gnap .
NB : Aucun blogueur n'a été irrémédiablement interné à l'asile après la publication de ce post.