28 mars 2010
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Dans mon couple, je tente d'être un modèle d'homme moderne qui n'impose jamais ses décisions à son (adorable et jolie) moitié.
Non, moi je m'arrange pour ma Brune soit persuadée d'avoir eu l'idée fantastique à laquelle je ne peux que souscrire. Cela d'autant mieux que j'ai tout fait en sous main pour qu'elle l'ait, cette idée.
Ça, ca c'est moderne, coco.
C'est ainsi qu'en un peu plus de 3 ans de couple (roh putain, quand même !), nos réveillons ont eu l'étonnante particularité d'être tous passés avec mes amis, mais il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour y voir une escro... malice de ma part, puisque mes amis étant évidemment au fil du temps devenus les amis de ma Brune, celle-ci peut raisonnablement considérer avoir passé ses derniers réveillons avec ses propres amis.
Et le deuxième paragraphe de ce nouveau tissu d'inepties trouve tout son sens.
Pourtant, alors que l'Eté 2009 touchait à sa fin, ma brune émit timidement la proposition que nous passions le réveillon avec ses propres autres amis. Considérant que cette idée folle même pas inventée par ce sacré Charlemagne risquait selon toute probabilité de ne pas passer le mois de Septembre, et que je gagnerais à consentir à quelque chose qui serait de toute façon probablement annulé, j'acquiesçais dans la joie et la bonne humeur, dans un élan de grandiloquence à faire passer un avocat pénaliste pour un dyslexique. Muet.
... Enthousiasme nettement douché toutefois lorsque j'avisais alors le téléphone de ma brune, dans sa main, qu'elle portait à la bouche pour prononcer ces quelques mots qui retentissent encore gravement dans ma tête : « Ok, tu peux nous compter pour la réservation ! »
Ah, subtil, subtil et demi.
(…)
Lorsque l'on vit à Toulouse, l'un des principaux avantages dont on peut se gargariser auprès de ces veaux de Parisiens coincés derrière leur périph (désolé Paris, je suis bien obligé de donner des gages à ces saucisses Toulousaines si je veux arrêter de me faire traiter de Parigot après 16 ans passés dans cette ville à la noix), c'est que de très nombreuses stations de ski vachement chouettes sont à moins de 1H30 de Toulouse, montre en main.
Sauf évidemment le cas très à part de la station les Angles, pour laquelle il faut évidemment compter environ une demi-année lumière de route.
Station où nous passions le nouvel an, donc.
Après avoir passé donc une demi-année lumière, de nuit, sur des routes à se croire dans un mauvais remake de Massacre à la tronçonneuse, et à réfléchir à ce que je ferais subir au bougre imbécile de chez Google Maps qui a cru utile de considérer comme un itinéraire valable une route qui accuse un virage et un dénivellé de 90% à la seconde, nous arrivions dans les meilleurs conditions du monde dans l'adorable petit chalet en bois typique des Pyrénées que les amis de ma Brune avaient réservé.
Ah, pardon, une petite erreur s'est malicieusement glissée dans le paragraphe précédent. Quand vous lisiez « petit chalet en bois typique des Pyrénées », il fallait évidemment lire : « centre de rétention et rétorsion pour adolescents attardés et profs à la retraite et de séjour pour amis à qui vous voulez faire une drôle de blague, tiens ».
J'en hulule d'épouvante encore tard dans la nuit.
(Be Continued ...)
NB aux fameux amis de ma Brune qui s'inquiétaient que je publie un jour cette histoire : j'ai passé un chouette réveillon avec vous, vous connaissez mon inévitable tendance à en rajouter, et tout et tout. C'est pour faire rire mes lecteurs, hein ?
NB à mes lecteurs : ne vous inquiétez pas, le NB précédant était fait pour éviter la censure caudine de ma Brune, en fait c'était horrible et vous allez bien vous marrer.
NB aux fameux amis de ma Brune (etc.) : non mais encore une fois, je ne fais que rassurer mes lecteurs et c'est de toute bonne foi que je ... (etc.)
NB à mes lecteurs : (etc.)
