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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 08:36

 


Hier midi, je m'étais laissé entrainer par 3 collègues de bureau à une petite partie de Squash, probablement désireux de prouver que j'étais pas forcément qu'une moule assise sur une chaise à peine bonne à boire du Red-bull en continu à la manière d'un canard gavé pour les fêtes de noël.

Et non, je n'ai pas un gros nez.

Vous souvenez vous de ce type dans votre classe au lycée
(il y'en avait toujours un) qui n'avait pas compris qu'il aurait pu tout simplement se faire dispenser de sport par un médecin compatissant et toujours apte à trouver une maladie rare chez une fille pour la dispenser (genre : allergie contagieuse au vernis à ongle, enfin vous voyez le genre), et qui venait au cours de sport en jean, mocassins et chemisette, dans l'espoir saugrenu de se faire dispenser par le prof ?

Et bien j'étais probablement 3 fois pire : je venais en pantalon à velours, mes mocassins avaient des fers sous le talon (demandez à votre cordonnier : c'est possible, bien que totalement ridicule) et je rentrais ma chemisette dans mon pantalon à velours.

Et je n'ai jamais été dispensé, c'est bien le drame.
Hep, vous, là dans le fond, on arrête de rire, vous croyez que c'est facile de se remémorer en train de faire du badminton dans cette tenue ? Hein ?

Hier, j'étais habillé à peu près correctement, vêtu d'un short pas franchement prévu pour le sport mais plutôt convenable, du moins si l'on ne prend pas en considération que depuis que brune m'a recousue le bouton de fermeture (après que ce dernier soit allé s'encastrer dans un mur sous la pression de mon ventre alors que je baillais très gracieusement) de manière à ce que je ne puisse pas respirer plus que nécessaire pour mourir asphyxié à petit feu, et d'un polo bleu clair Marlboro Classics tout droit importé du Luxembourg et bien qu'hideux esthétiquement parlant, parfait pour rappeler à mes adversaires du jour qu'il faut pas être trop violent avec moi, après tout je suis un gros fumeur.

C'est terrible cette tendance naïve que j'ai à croire que je puisse susciter de la compassion chez les autres.

Non, parce que qu'elle tôle j'ai pris ...

Vous vous souvenez de Henri Leconte ?
C'est pareil.

(...)

Rentré aux bureaux aussi dégoulinant de sueur qu'un couple d'escargots dans une partouze, je me jetais sur la douche sur place (oui, quel luxe à OB !), non sans avoir au préalable jeté un vif coup d'œil dans l'armoire dans laquelle sont rangés les t-shirt publicitaires, m'étant soudainement rappelé que conformément à mes vieilles habitudes du lycée, je n'avais évidemment pas pris d'affaires de rechange.

En même temps, quel intérêt j'aurais eu à me changer à l'époque quand j'étais déjà en pantalons à velours / chemisette avant même d'être rentré aux vestiaires ? Hein ? Je vous le demande, tiens.

Sortant de la douche dégoulinant d'une eau limite radioactive au contact de ma peau poisseuse (j'ai le même système transpiratoire que Michael Jordan. Avec un mètre de moins que ce dernier), je cherchais vainement des yeux la serviette que je n'avais évidemment pas amené.

Je ne suis décidément pas quelqu'un de très prévoyant, c'est un fait.

Mes yeux se posent sur mon polo bleu, sur lequel je ne suis pas loin et sans exagération manifestement excessive de ma part d'apercevoir des bactéries jouer à Aqualand.

... ni une, ni deux, le polo était reconverti en serviette de secours.

C'est con que je ne puisse pas faire comme dans les films d'horreur, à savoir mettre de la musique d'angoisse pour l'ambiance sur certaines répliques. Ça manque.

Séché, quoique à nouveau à demi couvert de la sueur qui stagnait en surface du polo mais bon y'a tout de même un mieux, je roule en boule le polo et me met en devoir d'enfiler le t-shirt publicitaire de ma boite réquisitionné pour la bonne cause sans-foutre-le-bordel-du-tout-au-stock-et-bon-dieu-quelqu'un-sait-comment-plier-une-dizaine-de-t-shirt-mis-en-révolution-s'il-vous-plait-zut-je-m'égare.

« Tiens, c'est bizarre, ils taillent pas un peu court au niveau des bras ? Et puis pourquoi baille t-il à ce niv... merde ! »

C'est fou tout de même comme un t-shirt pour filles peut différer d'un t-shirt pour mec.
Porté, je veux dire.

Torse nu, je fonce discrètement et à l'abri des regards indiscrets vers le stock de t-shirt, et laisse définitivement l'endroit dans le même état que les Allemands ont laissé Stalingrad courant 43.

Je ... je rangerais, ce n'est qu'un malheureux concours de circonstances, boss.

Plus aucun t-shirt pour mec.
Je regarde la boule chiffonnée bleue dont ruissèle des gouttes d'un liquide aux propriétés franchement surprenantes, mais à priori pas humaines.

Un frisson d'horreur me remonte le long du dos.

(...)

Ça a été une longue, très longue après midi.
Moralité : ne mouillez pas vos Marlboros.


Roh, cette conclusion à deux balles, j'ai honte, j'vous jure.

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 09:56

 

Samedi matin.

Le Nico, exceptionnellement travesti en quelque chose qui s'apparenterait à un Men in Black mais la virilité en moins (qui imaginerait Tommy Lee Jones sautiller sur un trottoir avant de dézinguer de l'extraterrestre radioactif ?), prend la direction de sa petite 306 rouge, afin d'aller chercher sa brune et de prendre la direction du mariage d'une des siennes amies où nous étions finalement conviés.

Finalement, parce que la brune a passé l'été à pleurer devant sa boite aux lettres à attendre un faire part que toutes ses copines avaient déjà reçues.

Dieu que les filles peuvent êtres tragiquement émotives.

... Ce n'est heureusement pas le cas des Nico, qui savent rester sobrement élégants lorsqu'ils découvrent que l'on a attenté à la chasteté de leur 306 équinoxe, la porte conducteur éventrée aussi magistralement qu'un figurant dans Aliens versus Prédator Requiem.

« Putain de bordel de merde connard d'enculé ma pauvre petite 306 Salaud ! », c'était une réaction très saine et super élégante.

(...)

Se rendre à un mariage, c'est l'occasion idéale de se rappeler toutes les bonnes raisons pour lesquelles on doit rester aussi éloquent que bavard le muet du village à l'Ouest du Pécos lorsque sa brune vous regarde avec ses petits yeux qui papillonnent après vous avoir demandé « et toi, tu penses aussi qu'on va faire toute notre vie ensemble ? ».

Et c'est dur de rester muet en pareille circonstance : Brune a un véritable don pour papillonner de ses petits yeux de biche marrons.

Mais non, il faut savoir rester ferme (« A table ! »), parce que se marier, comme le rappelait non sans un certain sens du mélodrame Corneillien le curé de samedi, c'est tout de même prendre acte d'une certaine quantité d'engagements à faire passer les Conditions Générales de Vente d'un forfait Iphone/Orange pour de la rigolade superflue.

C'est bien simple : on se serait cru dans un remake du film les 10 commandements, avec dans le rôle titre l'acteur qui jouait « le dentiste ».

« Tu consentiras à être la boniche de ton époux ! Tu n'oublieras pas que dieu veille sur votre union ! Tu seras féconde et tu pondras un marmot par rapport sexuel que tu auras avec ton mari ! Et surtout, n'enlève jamais , oh non , jamais , ton alliance ! »

A sa place, et un peu à la manière d'un Locke, j'aurais dare-dare enlevé l'alliance, juste pour voir si par hasard un avion s'écrasait dans la foulée.

Les gens ne sont décidément pas curieux.

Après les menaces de mort, enfin, la cérémonie, nous prenions la direction de l'apéro, où j'allais notablement me distinguer au moment de me servir une sorte de brochette originale faite d'un bout de tomate, d'olives, de jambon et de crevettes, lorsque je constatais non sans une certaine pointe d'amertume que les brochettes avaient été plantées dans le plateau aussi surement que Excalibur.

Résultat, alors que la brochette restait figée dans le plateau, tous les ingrédients sautaient dans les airs lorsque mes doigts surpris glissaient dans leur élan le long du bâtonnet.

... Encore un très, très grand moment de solitude quand j'ai enfin osé, après environ 30 secondes de paralysie totale, lever les yeux vers le serveur, encore médusé d'avoir vu une crevette voler sous son nez ...

Je ... je veux une réservation fixe pour le prochain vol 815.

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 12:51

Hossegor Capbreton, Aout 2008.

Brune et moi sommes sur un ponton du port, habillés d'une combinaison aussi sexy que celle de Tintin sur la lune, et rôtissons en pleine canicule aussi allègrement qu'une promotion de brochettes Carrefour sur un grill.

J'ai passé les 3 semaines qui ont suivi à ressembler à du gruyère rappé à force de peler.

Si nous sommes ainsi accoutrés sur ce ponton, c'est tout simplement que le copain de mon amie Mélanie (qui nous loge), travaillant pour un loueur de Jetski, a voulu nous faire une petite surprise, et est revenu la veille de son boulot en nous disant « c'est bon, je vous ai réservé une heure pour demain 14h ! ».

Et comme de juste : brune et moi avons passé la matinée à hésiter entre lui demander ou pas de nous confirmer si par « je vous ai réservé », il fallait comprendre « vous êtes invités » ou « aboulez le grizbi, tas de touristes ! ».

... Réflexion mesquine que nous n'avons pas posés parce que nous sommes bien éduqués et que j'étais décidé à sortir mon portefeuille pour montrer que la question n'avait de toute façon pas d'importance.

Mais force est d'avouer que le torrent de sueur coulant sur mon front ne m'aurait pas rendu plus crédible que la Géorgie menaçant de terribles représailles la Fédération de Russie.

Bah.

Avant de faire son briefing en compagnie des autres touristes participant à l'excursion, notre ami nous avait informé qu'il allait « parler de façon un peu dure histoire d'impressionner les autres et qu'ils ne fassent pas de connerie une fois sur l'eau », mais qu'il fallait pas « qu'on s'en offusque, que c'était un numéro et ah ah, vous allez bien rigoler ».

... C'est bien simple, 30 secondes après qu'il nous ait susurré délicatement à l'oreille ces premières menaces de mort si on déviait d'un centimètre « tas de bleus ! », j'avais l'impression d'avoir signé pour la légion étrangère.

Si je vous disais que j'ai vu une des autres touristes au bord de la crise de larmes ...

(...)

Lorsque je rêvais à une révolution sanglante et qui enverrait tout le showbizz au bagne de Cayenne, rêverie inspirée par quelques ramassis de feuilles pourries consacrées au thème du « People », je considérais que l'activité du jetski ne pouvait qu'être réservée à une certaine élite de demeurés.

... Je ne me trompais que sur la notion d'élite : parce avec mes yeux exorbités quand nous nous sommes retrouvés sur le jetski dans le chenal menant au grand large, pas à dire, j'étais définitivement le roi des demeurés. C'est bien simple, j'étais aussi terrorisé que quand le jour où j'avais mangé à l'école, un copain rentré chez lui pour manger le midi était revenu en laissant tomber cette réplique d'une atrocité mélodramatique sans nom : « tiens, les bulletins sont arrivés ! ».

Je n'ai plus jamais mangé à l'école à midi en fin de trimestre, tiens.

Nous sommes arrivés à la sortie du chenal. Et là, tous les jetski se mettent à prendre de la vitesse, ayant bien compris le moniteur quand il avait expliqué que pour les pêcheurs rentrant au port, nous ne représentions pas autre chose qu'un banc de crétins à qui faire payer le oui au traité de Maastricht.

Tous ? Non, un jetski fait de la résistance toujours et encore aux barbus de type bretons.

« Non Nico, n'accélère pas, je vais tomber ! Ah ... aie ... ah ... aie ... ah ... aie aie ! »

Ne nous trompons pas de contexte : nous étions bien sur un jetski.

Vous avez forcément en mémoire ces photos du Barthez se faisant cuire le caillou sur son jetski, le sourire aux lèvres derrière ses Rayban-Prada tandis que la blonde de service souriait béâtement au journali... pas grand chose ?

Il était sur la méditerranée.

Non, parce que de toute évidence, si Gala ou l'un ou l'autre des torchons actuels l'avait photographié sur son jetski à Hoss... Capbreton, tout ce que l'on aurait eu comme photo à contempler, c'est un bonhomme terrorisé entre chaque vagues et tentant de déserrer l'étau des griffes de sa brune hurlant à la mort dès qu'il dépassait péniblement les 10 km/heure.

... Lorsque nous avons rejoins une quinzaine de minutes plus tard le groupe, notre arrivée était gratifiée d'un « eh bien, vous avez fini par trouver l'accélérateur ? » qui raisonne encore douloureusement dans mes oreilles, lorsque tard la nuit je vais prendre mes antidépresseurs que m'a prescrit mon médecin suite à cette journée.

Sans parler de quintaux de biafine, évidemment.

Le jetski, c'est vraiment un truc de demeurés, tiens.


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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 08:49

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 15:18
Les aminches, si vous vous demandiez ce que je deviens, et que vous croyiez à tord que mon nouveau boulot consistait à être éboueur dans le Pas de Calais ou à pousser des caddies comme me le pronostiquait mon père tout en regardant mon bulletin que je n'avais pas réussi pour une fois à intercepter à temps, eh bien ...

Cliquez içi pour en savoir plus ...

Il est bien probable qu'un Nico se planque dans le lot.
^^


Ps : Non, je n'ai pas couché.



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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 09:58

Hier midi.

Je devais retrouver un ami que je n'avais pas vu depuis quelques temps, et lui avait donné rendez vous place de la Halle aux Grains (pour les non-Toulousains, il s'agit -pour faire court- d'une place aussi bruyante qu'une piste d'Orly à l'heure de pointe) afin de déjeuner ensembles dans la joie et la bonne humeur.

Autrement dit, on a pas mangé et on a picolé comme des cons, ce qui nuisit sans conteste à ma productivité l'après midi venue.

En même temps, "fin-Juillet" et "Productivité" me semblent êtres des notions tout de même difficilement compatibles.

Alors que j'arrivais sur la place de la Halle aux grains, je tentais de distinguer à travers l'une ou l'autre émission de gasoil frais et moins dense que d'ordinaire les différentes silhouettes poireautant sur la place, lorsque j'avisais celle de mon ami, me faisant instantanément dans ma tête le genre de réflexion personnelle dont j'ai l'abominable recette.

« Non seulement il a une chouette barbe, mais il est plus grand que moi. L'enculé. »

Après avoir travaillé durant 3 ans dans un cadre incroyablement féminin, forcément que j'ai pris quelques unes des si charmantes caractéristiques qui font la personnalité du sexe faible.

La médisance à 2 balles ? Entre autre.

Je m'approchais de lui, et avant qu'il ne se retourne, je lui tapais dans le dos tout en parlant suffisamment fort pour rendre inaudible une cérémonie d'ouverture d'un massacre Olympique :

« C'est marrant, ça te donne un vague air de Beatles attardé ! »

Il s'est retourné.
Mais ce n'était pas lui.

Encore un long, long, long moment de solitude que ce moment là.

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 16:12
« Donc n'oubliez pas, premier pont, vous passez à gauche, le second pareil, et le troisième au milieu.
- Parfait », répondais-je pour couper court aux explications du loueur, parce que bon, pas qu'il soit déjà 16h, mais si on voulait arriver avant la nuit, fallait pas déconner non plus.

Par conséquent, 6 secondes plus tard, j'avais tout oublié de ses explications.
Évidemment.

« Installez vous ... c'est parti, je vous pousse ! » , nous lançait un pré- pré-ado au visage à la texture pas forcément si éloignée d'une croquette pour chat Friskies.

Le bateau s'enfonce gentiment dans l'eau.

... Juste le temps nécessaire pour que l'adulte responsable des locations, aux allures beaucoup plus proches, lui, des chasseurs fans de cochons de « Délivrance » et qui venait de voir d'un œil distrait la scène, de se réveiller, et de se mettre à courir dans notre direction en poussant des cris de coch... goret.

« Attendez ! Vous avez oublié le bouchon !
- Le quoi ?
-Le bouchon ! Il vous manque le bouchon du bateau ! »

Le ton de l'après midi était donné.

(...)

Lorsque l'on longe les gorges de l'Aveyron de sa 306 rouge mais aux allures de Kangourou (Suis-je le seul à avoir une voiture reproduisant les vibrations connues à San Francisco le 18 Avril 1906 ?), on envie naïvement les canoës passant en contrebas, poussant un soupir d'envie en regardant ces gamins qui rigolent crétinement sur leur esquif aux couleurs détonantes (le jaune fluo, c'est une obligation pour flotter ?) à s'arroser de coups de bêtes pagaies.

On imagine pas que le résultat ne serait pas du tout le même si soit même on avait l'idée saugrenue de monter à bord de pareil esquif.

« Bon dieu Brune, freine ! Freine ! », ce n'était effectivement pas dit dans la joie et la bonne humeur.

Mais faut avouer que la perspective de passer par dessus le barrage de quelques mètres de haut tout de même ne m'enchantait pas des masses.

Après avoir montrés à des Hollandais ébahis la raison pour laquelle la France c'est pris une dégelée à Trafalgar, et passés le premier barrage présent sur notre « route », brune et moi soufflions comme il se doit après une première épreuve digne de ce nom.

Souffler, c'est même un euphémisme, vu la déferlante qui s'en suivit :
« Bon dieu, tu pouvais pas freiner ?
- Mais comment veux tu qu'on freine ?
- Enfin quoi, on a failli s'enquiller le Hollandais !
- Tu pouvais pas virer à gauche, toi ? »

... Le canoë sur les gorges de l'Aveyron a beaucoup en commun avec l'odieuse expérience que l'on nomme « faire conduire sa brune sur une petite route ».

Après cette légère altercation, nous comprenions qu'après tout, on était là pour se détendre et rigoler, et puis que c'était trop con de se fâcher pour si p...

Brrrroum.

Ça, c'était le canoë qui s'échouait de façon tellement piteuse que même le capitaine du Titanic nous aurait gratifié d'un commentaire acerbe.

En l'espèce, il n'était de toute façon pas nécessaire qu'il s'en mêle.

« Mais tu ne pouvais pas regarder où tu vas ?
- Je ne peux pas, tu es devant moi, c'est à toi de me le dire ! »
Etc.

Manœuvrer un canoë, c'est probablement l'oubli majeur dans la liste des crimes contre l'humanité. C'est tout simplement insupportable : tu donnes un coup à gauche, ton bateau part à droite; tu donnes un coup à droite, ton bateau part à droite de plus belle; tu redonnes un coup à gauche, dès fois que y-ait eu un bug sur le coup précédent ?

Bim !
Tu assommes à moitié ta brune.

Et tu comprends qu'il aurait mieux valu tant qu'à faire l'assommer entièrement.
... Ça raisonne sacrément les jurons dans les gorges de l'Aveyron.

Arrivés à mi-parcours, nous nous arrêtions sur une « plage privée », sorte de camping sans crétins à casquettes et véhicules ridicules, pour y acheter une glace, seule denrée alimentaire accessible à notre bourse, particulièrement vide du fait que j'avais eu l'idée intelligente de laisser tous mes sous dans la voiture.

J'ai soupçonné brune concevoir un instant l'idée du cannibalisme.

Après avoir passé ainsi quelques minutes à manger notre glace en regardant des gamins sauter d'un rocher assez haut dans la rivière, sans nous avouer que nous attendions morbidement le premier cas du crétin qui se vautrerait dans un bain de sang, nous repartions.

Et je m'alarmais très rapidement de voir le bateau prendre plus la flotte qu'un grain de riz dans une rizière.

« Brune ? Loin de moi l'idée de vouloir te paniquer, mais, euh, si on se dirigeait vite vers la rive ? »

Brune nous fait vivement bifurquer vers la rive.
Non sans avoir paniqué.

N'est pas Rose qui veut.
Mais je ne suis pas un Jack très convaincant, il est vrai.

(...)

Nous nous étions assis dans le sens inverse du bateau.
Et le manœuvrions en conséquence (mal ? Entre autre), sans parler du fait que les évacuations d'eau du bateau fonctionnaient de par notre erreur aussi à l'envers.

Blub, donc.

Brune, pour l'aviron, je propose que l'on s'entraîne à tout hasard dans un coin moins fréquenté, pour commencer.

L'Alaska ?


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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 18:57
Dimanche après midi.

Rien de mieux qu'un petit tour à vélo le long du canal du midi pour savourer mon premier dimanche non interrompu par un départ en avion en fin de soirée, par un retour de Montpellier ou Barcelone à transpirer 10L/min (J'ai reçu une offre tout à fait intéressante de la part des autorités Barcelonaises pour un CDD château d'eau) à trop me focaliser sur les étonnantes vibrations de ma 306, ou horreur, passé à recevoir des appels de vieux croulants s'étonnant que le chauffage ait été arrêté dès la mi-Juin.

Loin de moi l'idée de vouloir être médisant, mais y'a tout de même des canicules qui se perdent.

Je suis en bord de terrasse d'un bar sympa, à probablement une vingtaine de kilomètres de Toulouse (du moins, je l'espère, parce que sinon, cela deviendrait inquiétant de transpirer autant pour si peu), et je te tente de reprendre une couleur normale, tout en tâtonnant mes poches pour voir si ce n'est pas dans l'une d'elle que j'aurais rangé mon poumon droit, à tout hasard.

Non ? Bon, je tenterais au moins de ne pas égarer le gauche au retour.
Étourdi que je suis, tout de même.

Un petit vent m'apporte quelques degrés de moins (c'est un oxymore ?) et le si charmant gazouillages des poids lourds diesels qui se klaxonnent joyeusement à 130 km/h sur l'autoroute qui passe 10 mètres derrière le bar où j'ai bêtement jeté mon dévolu.

Je viens de me rappeler pourquoi j'ai toujours foncièrement haï les dimanches.

Mon œil se porte soudain sur mes pieds.
Enfin pieds, c'est vite dit, vu l'étrange apparence de moignons charbonneux que ses derniers ont tendance à prendre quand les beaux jours viennent, c'est à dire et concrètement, lorsque je range les chaussures au placard et que j'enfile systématiquement ma paire de tongs annuelle, petit exploit auquel je m'astreins depuis quelques années, plus précisément (c'est fou ce que je deviens méticuleusement prévenant pour des déblatérations pourtant sans queue ni tête) le jour où j'ai pris conscience que tiens, finalement c'est fini cette histoire de champignon ?

Ça y'est, ceux qui m'ont vu en mocassins sur une plage en plein mois d'Août savent pourquoi j'avais quelque répugnance à me mettre pied nu.

Et ok, les mocassins c'était un peu excessif.
Mais c'est tout ce que j'avais trouvé d'esthétiquement compatible avec le jean et la chemise (rentrée ouverte dans le jean) que je portais également.

Je regarde mes pieds, donc. Souvenir de ma dernière partie de tennis en compagnie de Mat, perdue avec les honneurs (« Tu avais raison, c'est bien quand tu t'apprêtes à gagner que tu t'effondres systématiquement ... », c'était bien une sorte d'hommage, non ?), le gauche est recouvert d'une demi douzaine d'ampoules séchées, dont toutes ne ressemblent pas encore au cratère du Mont St Hélène post-éruption. Je me mets en devoir d'y remédier séance tenante.

« Hum. »

La serveuse du bar me regarde atterrée, mon demi sec dans sa main légèrement tremblante.
La moitié du bar fait de même.

(...)

... C'est fou, 3 ans à travailler le dimanche et j'en avais oublié que le reste du monde civilisé ne s'éclate pas joyeusement des ampoules en terrasse pour occuper son dimanche après midi.

... Je hais le dimanche.



Nota Bene : Allez hop, c'est reparti pour un mois de blogging sérieux (hum.) avant la plage, le soleil, le tourisme, enfin bon, les vacances d'Aout, quoi.

... C'est pareil que le dimanche, les vacances d'Aout ? Oui ? Ah.



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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 13:24
« ... Nico, tu en as marre de ton blog ou quoi ? Tu laisses même plus de petits mots pour prévenir tes lecteurs comme tu le faisais avant , genre « je reviens dès que ma 306 ne vibre plus autant que les éditions Dupuis sous le coup des ondes du Gagophone », ou « je suis en train de me vriller les oreilles en regardant passer à 300 km des abrutis bien payés, vite des nouvelles ! », s'enquit soudainement la brune.

Un rapide coup d'oeil au blog. Ah oui, quand même . Si les toiles d'araignées pouvaient pousser sur un site internet , mes lecteurs pourraient croire à chaque connexion vers mon site que leur écran vient de rendre l'âme.

« En fait, je crois que tout simplement, j'en ai marre du Petit Nicolas mais en Plus Grand. J'ai grandi, je ne fais plus de conneries comme av... » brune d'un signe de la main me montre la griffure qu'elle a au front, conséquence de la rupture de la sangle de mon sac à dos alors que je tirais dessus, et du fait que ma brune était dans la trajectoire de ma main affectée par le recul induit par la soudaine dite rupture ... «  enfin , disons que je fais moins de conneries qu'avant , bref , voilà , le Nico gaffeur et étourdi , c'est fini , quoi ... » , répondais-je en haussant mollement les épaules .

Naïf éternel que je suis .

(...)

« Bon, je n'ai rien oublié ? Un billet IdTgv Montpellier-Paris, une carte 12-15 , ah , bien sur , deux allers-simple Toulouse-Montpellier (Le premier qui me compare à Landru, je le passe au four) ... ok , je valide ... »

Mon ordinateur réfléchit, pendant que voyages-sncf.com débite tour à tour le compte de mon entreprise et le mien d'une somme suffisante pour envisager le renflouement définitif du groupe Eurotunnel.

« ... Ok, c'est bon ? Parf... »

Alors que je clique sur le bouton gauche de la souris, commandant la fermeture de la fenêtre qui me donnait le récapitulatif de mes achats et les références associées, mon cerveau enregistre le fait bizarrement inquiétant, ou vice versa, que je n'ai pas reçu la confirmation par mail de ma commande.

Trop tard.
Bah, le mail arrivera après, tiens, évidemment .

Éternel naïf que je suis .

(...)

4 jours plus tard .

« ... Vous êtes bien en relation avec le service clientèle de voyages-sncf. Une opératrice va vous répondre dans un délai inférieur à la-fin-du-monde. Cet appel vous sera facturé le prix d'une opération de chirurgie esthétique dont vous auriez bien besoin pour faire disparaître ce point rouge bizarre qui vous obsède sur votre nez ... »

Dès fois, je me demande si je ne suis pas un brin paranoïaque.

Après avoir fait voler mon téléphone d'un bout à l'autre du salon de chez nos amis qui nous hébergent à Montpellier (quelque chose me dit que nous ne sommes pas prêts de nous faire réinviter. En même temps, je n'y peux rien si ce bête cadre était dans la trajectoire du téléphone), je pianote fiévreusement sur le PC, cherchant désespérément une solution afin de retrouver cette crétine référence de billet qui me gâche mon week-end.

Et celui de brune, accessoirement.

Tout à coup, je trouve sur le site une page plus planquée qu'un Alfred Sirven, où miracle, un informaticien au QI supérieur à la moyenne en vigueur à la SNCF à conçu l'idée inepte qu'une andouille pouvait vouloir imprimer son billet malgré le fait qu'elle n'ait pas la référence de sa commande.

J'en glapis de plaisir, même. Les amis de Brune en restent médusés.

... Même si ce n'est rien à coté de la tête qu'ils firent quand je poussais un hurlement de colère alors que le message « en raison d'incident technique, le site voyage-sncf ne peut vous renseigner » s'affichait à l'écran.

Naïvement imprudent écran qu'il était.

(...)

J'arrive à la gare, suivi d'assez près par brune, qui n'a pas voulu prendre le risque de découvrir au JT du soir que son homme avait été arrêté pour massacre prémédité d'agents SNCF.

Brune est bourrée de bonnes intentions de ce type.
Et il est vrai que je suis un type bourré d'intentions. Mais noires, celles là.

Nous rentrons dans le bar de la gare, où se tient une « conseillère IDTGV », du moins à ce que prétend le panneau placé derrière elle.

... Non, parce que entre ses yeux vitreux et son air débilement ébahi, j'ai cru avoir à faire au miroir qui renvoie mon image un samedi matin vers 5h du mat, avant mon premier café de la journée et après que j'ai changé la caisse de mes monstres adorables chats.

Ce qui n'est pas peu dire, donc.

Je tente de communiquer avec la Martienne en face de moi : « Bonjour, votre site est un désastre sans nom et ma réservation de train par conséquent ne l'est pas moins, pouvez vous quelque chose pour moi ? »

Elle me tend un bout de papier, non sans avoir écrit un numéro de téléphone dessus avant.
... C'est fou ce que c'est utile un agent IDTGV.

Je m'éloigne, non sans avoir cherché vainement dans mes poches s'il ne me restait tout de même pas une grenade ou deux sur moi. Zut, toujours pas.

« ... Vous êtes bien sur le service accueil chiens et chats IDTGV ... » , débine une voix métalique au moins insipide qu'une bête employée de la SNCF.

Rigoureusement authentique.
Au moins autant que le fait qu'une employée IDTGV a risqué la mort violente par décapitation au moyen d'un bête TGV normal, ce jour là.

(...)

« ... Bien, donc vous êtes montés dans le train sans billet, et tout ce que vous trouvez à me dire, c'est que parmi les 500 passagers dans cette rame, vous seriez le seul pour qui le site voyage-sncf aurait posé problème ?
- ...
- Bon, donc nous disions ... avec la carte 12/25, cela fera la moitié de votre fortune personnelle plus le don de vos organes encore valides à votre mort ...
- Je n'ai pas pu retirer ma carte 12/25, je l'ai acheté en même temps que mon billet IDTGV, donc je n'ai pas reçu non plus le mail comportant les références de dossier ...
- ... Ah ah. Ok, donc on rajoute les deux reins de votre sœur. Vous pouvez composer votre code, s'il vous plait ...
 »

Pourquoi discuter ? Après tout, je trouverais bien le moyen de me faire rembourser par ces sagouins, et puis, je suis dans le train, c'est au moins ça de pr...

Opération refusée . Rrrrrrrrrrrrr ... mip ! (je fais bien le papier de machine à carte bleue qui déroule, hein ?)

« Ah, attendez, ça arrive . Quelquefois . On recommence ... »


Opération refusée .

... Rrrrrrrrrrrr ... mip !

(...)

Je suis un insupportablement naïf maudit, tout compte fait.




Épilogue :

Devant une bête machine à billets de la station RER St Michel, le lendemain.

« Bon, au moins, je rentre en avion, cela m'évitera de repasser par ces crétins de la SNCF. 9 Euros 30 pour prendre le RER jusqu'à l'aéroport ? Mais ils malades ? »

Je paye, puis je me dirige vers la barrière de passage aux allures de check-point Charlie à proximité.

« Votre attention s'il vous plait ... »

Zut, dans quelle poche ais je pu glisser machinalement ce ticket ?

« ... à tous les voyageurs ... »

Ah, le voilà. Hop, c'est validé. Quoi ? La morue derrière moi est passée sans payer par le portillon à coté qui n'était pas fermé ?

« ... en raison d'un mouvement de grève, le service sur la ligne B du RER est interrompu. Aucun RER ne circule plus. Impossible d'aller à Orly. Les passagers qui s'apprêtaient à se rendre à Orly n'ont au-cu-ne chance de se rendre à Orly. Orly est déclaré cité interd... »


... Les Parisiens le sauront : si le RER B a été la seule ligne de tous les train/rer/bus/navette spatiale bloquée soudainement ce lundi, ce n'était que parce que je venais, à la seconde près, de valider mon billet.

Quelqu'un me rappelle où l'on peut se procurer du cyanure, s'il vous plait ?

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 14:08

En l'espace de quelques semaines, ma vie a connu quelques soubresauts au moins aussi conséquents que ceux connus par les reins d'un acteur porno.

Non, je ne regarde pas de porno.
J'y suis contraint professionnellement par intermittences. Nuance.

Après de trop nombreuses années à répondre au téléphone notamment  à de vieux hypocondriaques (pléonasme, soit) ne comprenant pas qu'un opérateur puisse refuser de leur passer au téléphone leur médecin un dimanche soir aux alentours de 23h, je suis passé à une vie proche de celle d'un archéologue fictif dont les exploits bien connus ont été récemment malmenés par une suite qui en terme de qualité n'a rien à envier à un sac poubelle premier prix 10L Lidl.

C'est fou les cris déments que je peux pousser quand ses maudits sacs se rompent sous le poids de la litière usagée de mes chats que j'y déversais.

Ainsi, mes semaines se découpent de la manière suivante. Du mardi au vendredi, je suis derrière un bureau à étudier des papiers qui coloriés en vert, seraient suffisant à redonner son apparence de il y'a 50 ans à la foret Amazonienne.

Qui a dit que dans les boites informatiques, le papier n'existait plus ?

Donc, 4 jours par semaine, je suis un employé à l'apparence sage et à la barbe hirsute, s'échinant à répondre par courriers dans un langage diplomatiquement étudié « non » à des andouilles qui au nom de la démocratie demande à ce que je me conduise plus sectairement que Pol-Pot lui même.

Le net est peuplé de petits dictateurs.
Et mon bureau ressemble furieusement à celui de Gaston Lagaffe, aussi.

Mais le dimanche après midi venu ... je me transforme en Indiana Nick .

(...)

Trains, avions, les transports Français n'ont plus de secret pour moi.
Et vu ma légère tendance à semer un peu partout la moitié de mon cerveau mes papiers (personne n'aurait retrouvé mon permis de conduire dans un TGV ? Non ? Ça valait le coup d'essayer) derrière moi, je n'ai plus aucun secret pour les transports Français.

Le sac sur ma scoliose (j'ai un ordinateur portable au poids proche du premier modèle d'ordinateur jamais conçu par IBM), j'attrape le métro, toujours au dernier moment, la navette air France, toujours en m'inquiétant de n'avoir que 2 heures d'avance, le ID-TGV, systématiquement en recherchant inconfortablement en marchant mon papier de réservation alors qu'il me suffirait de prendre 3sec pour le trouver ...

Tout ça pour perdre 15 minutes derrière le crétin qui lui a attendu d'arriver au contrôle pour chercher son billet, quelque part dans son container sa valise.

Parce que j'ai la flemme de chercher autre chose, je débarque systématiquement dans des hôtels ibis, dont l'incroyable originalité est de ne pas en avoir (d'originalité) et de ressembler à l'hôtel dans lequel des petites filles souhaitent que Danny joue avec elles et dans lequel également Jack Nicholson souhaite mettre au point un nouveau concept de puzzle humain.

Faut avouer que question ambiance, un hotel ibis c'est plus proche de la morgue que de Ibiza.
En même temps je dis ça, je connais pas Ibiza.

Je me lève aux aurores le lundi matin, l'estomac même plus au bord des lèvres mais directement dans mon assiette, avalant un café dégueu et une red-bull tiède, et le cœur flasque et les jambes vaillantes (ou l'inverse), je prends la direction des tribunaux de France et de Navarre, pour y affronter pire que des tribus incas cannibales, des mygales androgynes et des retraités de la CGT :

des avocats.
Oui je sais, c'est horrible. Brrr .

My name is Nick. Indiana Nick ...



Ps : ok , je sais , on a fait des come-back dans l'histoire moins déjantés. Et alors là j'ai envie de dire : « et alors » ?

Ah mais .

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