Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
  • Contact

On Air

Visiteurs Uniques depuis Octobre 2005

Think Different

Imprimez vous les deux premières saisons du Petit Nicolas mais en plus Grand :

Cliquez ici pour télécharger
 la saison 1 
la saison 2

C'est gratuit et ca ne pique pas les yeux ...
___l__aide....jpg

Archives

Me suivre sur Facebook/Twitter



Requêtes Insolites

Présentation du Blog

Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 19:53
Je crois avoir déjà évoqué ma certaine aversion pour le préservatif , aversion qui n’aurait d’égale celle que je nourris envers , et par exemple , les cellules psychologiques , l’insuffisance de chocolat dans les œufs kinders , et enfin pour me répéter une fois de plus , les programmes de cet imbécile de Sevran .

Il faudrait pour bien faire que je songe a cotiser en vue des frais juridiques que ne me manquera pas d’occasionner le jour ou cet idiot tombera sur mon blog …

Je n’ai finalement , et contrairement a la rumeur que j’ai assez grossièrement entretenu , jamais couché avec ma première vraie petite amie , pour la simple et bonne raison qu’alors que j’avais réussi a trouver l’endroit idéal pour le faire (le lit des parents d’un ami chez qui j’organisais la soirée , je vous accorde que « idéal » n’est finalement peut être pas forcément le terme adéquat) et ce a la dernière minute , je m’étais rendu compte dans le bus qui nous y emmenait que j’avais dans un moment de confusion (chose relativement commune d’ailleurs) oublié les préservatifs…

J’en ai emprunté a une amie qui 5 ans après les faits incriminés n’a toujours pas eu l’occasion d’en essayer pour elle même , la chose certaine étant que je ne savais pas jusqu'à cette nuit la qu’un préservatif puisse périmer .

Autant dire que l’on a rien fait et que je me suis fait larguer 3 jours après .

J’ai su rectifier le tir avec ma seconde petite amie . J’avais assez de préservatifs pour permettre a une armée en campagne de vivre sur l’habitante pendant des années , et je mis a contribution le lit de mes parents , qui je l’espère ne tomberont jamais sur cette dernière réplique , ou je n’ai plus qu’a changer de pays .

Voire de Continent .

(…)

J’ai des principes assez idiots . Si ! Si ! Ainsi , j’ai horreur d’avoir des préservatifs sur moi lorsque je sors avec une nouvelle copine , pour la simple et effroyablement idiote raison que j’aurais peur qu’elle interprète ce geste de précaution élémentaire comme un « j’avais prévu de faire l’amour avec toi ce soir et j’ai tout fait pour » .

Allez comprendre pourquoi , je considère qu’une telle intention ne peut qu’être interprétée négativement .

En sortant avec Clémentine , je me suis douté qu’il me faudrait envisager un jour ou l’autre de ne pas tenir le pari que je m’étais fait , pour être franc pour exorciser ma peur que les faits me donnent raison , de ne pas faire l’amour avant le 1er Janvier 2007 , mais j’ai pensé que la chose ne se réaliserait pas pour autant avant un certain nombre de semaines .

Ou du moins pas avant notre première cuite commune .

Néanmoins , le souvenir vivace de ma cuisante nuit en compagnie de ma première copine demeurait , aussi lorsqu’il était prévu que Clémentine passe sa première soirée chez moi , je mettais a profit les quelques minutes que j’avais , au demeurant aussi pléthoriques que le nombre de politiciens non véreux , pour me mettre en quête de préservatifs , chose dont j’ai absolument horreur car je me sens horriblement gêné les quelques secondes ou l’on attend bêtement que cette machine insoutenable délivre sa marchandise .

C’est a dire les secondes nécessaires a comprendre qu’il faille tirer sur la petite poignée un peu plus bas .

Cette précaution s’avéra bien sur inutile ce soir la . Ce n’est que le lendemain , alors que j’avais respecté ma règle «pas de préservatif pour ne pas faire calculateur» , que je manquais de m’étrangler en entendant Clémentine dire a ses amis qui prenaient congés de nous : « Barrez vous qu’on puisse enfin faire l’amour tranquillement » .

Encore une fois ou j’ai cru devenir fou .
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 19:51
Mercredi .

Belle journée ! Je me lève enthousiaste comme jamais , traîne a peine moins de 15 petites minutes sous la douche , songe a me raser pour la première fois depuis plusieurs mois , néglige la moitié de mon café , bref , je suis dans un état dans lequel je n’ai plus été depuis …

Merde , je ne me souviens plus .

Bon , je concède que mon enthousiasme a ses limites , et que même si je suis plus que décidé a ranger mon appartement , je rencontre une certaine difficulté a passer a l’acte pendant les quelques heures qui défilent plus bêtement cet après midi qu’une armée Française pathétiquement connue pour ces échecs retentissants dans le monde entier .

Jamais vu une après midi passer aussi vite .

Alors que j’en étais a acheter du papier d’Arménie pour masquer les odeurs diverses et variées hantant mon appartement depuis une période récente de laisser aller ayant entraîné l’apparition de moisissures dans des bols attendant d’êtres lavés depuis quelques semaines , mon téléphone émettait l’odieux son de réception d’un message .
Et je reposais sobrement le papier d’Arménie .

Il faut savoir qu’un second rendez vous ne se confirme pas , il s’infirme . Des lors , le message que m’envoyait Clémentine ne pouvait qu’odieusement violer ma bonne humeur , bien que sur un ton passablement gentil elle me proposait malgré tout de reporter le restau initialement prévu au lendemain pour une raison aussi futile que le peu de suite dans les idées de son auteur envers ma personne ainsi induites .

Alors que moi , ma débordante imagination fonctionnait déjà a plein régime .

Reporter un rendez vous revient généralement a l’annuler . C’est vrai ! Pourquoi aurait on plus d’enthousiasme le lendemain pour une chose qui nous barbait au possible la veille ?
J’attendais toute la journée du lendemain le message d’annulation , qui arriva sous ces termes :
« Salut Nico , j’ai bien eu ton message . Je sais que c’est décevant mais ça me gène puis je le sens pas donc je ne vais pas venir . Me manque le grain de folie , je me dégonfle . Merci quand même , passe une bonne soirée » .

Elle aurait tout aussi bien pu dire « Tu es bien gentil mais non . Bye ! » …

Sachant qu’au moment ou je recevais ce foutu message , j’étais a mon bureau surchauffé , que les appels pleuvaient de plusieurs téléphones a la fois , que ce sms certes bien gentil venait de provoquer une certaine tension que mes interlocuteurs ne pouvaient pas ne pas remarquer (« Vous allez me l’épeler votre putain de nom ! ») , j’ai posé les téléphones , inspiré un grand coup et fait le point .




« Ok , ça fait plusieurs mois de célibat , de faux plans , d’illusions aussi douloureusement fausses que les chutes qu’elles ont entraîné , j’ai enfin rencontré une fille originale et je viens de me faire expédier plus vite qu’un préfet congédié pour avoir vérifié qu’une paillote soit réellement si inflammable que ça … Stop . C’est trop » .

J’appelais dare-dare la Clem .

Après 10 minutes d’un plaidoyer plutôt mal aisé en raison de la difficulté a plaider une cause aussi désespérée que la mienne , et également de la difficulté a méconnaître les regards assassins provenant du coté de mes collègues de travail , j’obtenais de Clem qu’elle vienne prendre un verre furtif en ma compagnie .

De toute façon , c’était soit furtif , soit elle venait en armure d’époque renforcée .
J’en étais encore a esquisser une forme de sourire lorsque raisonnait de la rue un capharnaüm a peine plus supportable que Pascal Obispo dans ses bons jours (je persiste a affirme que j’écoute « tomber pour elle » uniquement par délire personnel) , vacarme qui m’angoissa au possible .

« Quel con ! Donner rendez vous place du capitole un soir de concert ! Crétin ! Abruti ! Pauvre type ! »
Je suis rarement tendre avec moi-même …

Pourtant , Clémentine flairant que je n’avais que pu faire erreur lorsqu’elle se vit entourée de vieux exhibant leur graisse sur des airs de sombre java , me rappela , ce qui me permit de corriger mon erreur et de l’inviter en terrasse du Cardinal , que j’ose toujours fréquenter malgré le nombre incalculable de verres que j’ai pu y casser par le passé .

Le présent n’est jamais très loin du passé non plus .

Commençait la conversation . N’ayant été accueilli que par une inévitable bise sur la joue , il me fallait me montrer sous un jour plutôt positif , ce qui n’était pas facile en ayant encore dans la tête les inepties raisonnantes des idiots auxquels , je persiste a le dire , il faudrait songer a inventer le « permis de passer des appels » .

Il vaudrait mieux du moins , avant que je ne sois atteint du désir irrésistible de partir en chasse de la vieille s’inquiétant de ne pas recevoir Capitole infos a 21H59 .

Ça s’engageait plutôt mal . Comme beaucoup des filles que j’ai pu rencontrer , Clem a une opinion sur les mecs plutôt tranchée (donc toujours et encore comme les filles qui m’ont connues) , dans le sens que nous ne valons dans sa considération a peine plus que la Seine comme espace de baignade , après ou avant une banale promesse d’un Chirac ou autre .

Notre verre expédié , je l’entraînais chez moi , espérant secrètement qu’une a l’autre bouteille de vin ne vienne a bouts de ses réticences , sans pour autant qu’il ne soit nécessaire de déclarer que je sois incapable de faire quoique se soit sobre avec quelqu’un de sobre (ce qui serait médisant mais pas forcément faux dans le fond , on procède tous ainsi) , ou encore d’appeler Police Secours pour attentat a la pudeur .

Je l’ai embrassé alors que nous n'avions pas fini la deuxième bouteille , c’est dire .
Partager cet article
Repost0
15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 19:51

Samedi .

Je suis passé chez Virginie , histoire d’enfin récupérer un short de bain que j’avais négligemment oublié chez elle il y’a 2 ans , une fois ou alors qu’elle m’avait invité a venir savourer sa piscine privée , l’idée d’un bain de minuit dans le plus complet respect des règles y attenant s’imposa a nous .

Dans la confusion du moment , je pensais plus a me débarrasser de vêtements qu’a m’en embarrasser , ma légendaire distraction ne pouvant pour une fois être mise en cause .

Bref , j’en profitais pour entamer une conversation avec Virginie , le sujet revenant le plus souvent depuis -drame- qu’elle ait décidé de se racheter une conduite en ne sortant qu’avec un homme a la fois et donc mettre fin a nos ébats innocents … de tout sentiment , étant donc ma propre vie sentimentale .

« Vi , je crois que j’en ai définitivement ras le bol . Je n’arrive plus a séduire , je suis trop hétéro pour envisager une reconversion et je ne me vois pas partir dans les ordres . Alors premièrement je jure que se sera abstinence au minimum jusqu’au 1er Janvier 2007 , et deuxièmement il ne me reste plus qu’a partir dans le journalisme a l’étranger et faire des reportages au Liban dans l’espoir de faire les gros titres quand on verra ma photo avec un terroriste derrière moi une scie a la main … »

Après avoir manquée de s’étrangler en entendant cette réplique a laquelle elle était nullement préparée , Virginie s’offusqua , protestant que quelques mois de célibat ne justifiaient peut être pas que je renie tout espoir de conquête féminine .

Preuve que le message était mal passé , je recevais le soir même un mail d’elle avec les adresses de bars échangistes Toulousains .

Bah , ça partait d’une bonne intention , de sa part .

(…)

Mardi soir , Le Mulligans .

J’étais accompagné d’une crème de fille , avec qui seulement aurais je passé une après midi supplémentaire que je n’aurais su lui demander autre chose que son envie pour les 20 prochaines années a venir , et pour commencer . Heureusement pour mon vœux de chasteté (rectification : malheureusement) , la divine blonde repartait le lendemain , ce qui me permettait de ne pas trop m’attacher a l’une des filles les plus enthousiasmante qu’il m’ait été donné d’apercevoir ses 22 dernières années .

Elle était blonde , évidemment .

Avant de rejoindre des amis déjà présents sur place , nous avions comme de juste vidé une demi bouteille de vodka , Pauline (c’était son prénom …) assurant la contradiction de mes parents me donnant un peu de leçon de morale (« ne la corrompt pas ! ») en me faisant remarquer , je cite « que l’on sentait pas assez l’alcool » , lorsque je grimaçais rien qu’en trempant les lèvres . Sic .

Quand je vous disais qu’elle était parfaite .

Alors que je commandais la première des carafes de bières qui égayèrent la soirée , une fille au comptoir m’en demandait le coût . Après avoir répondu avec trop de spontanéité pour ensuite essayer l’espace d’un instant d’apparaître pour un buveur de coca cola , je liais conversation avec la jeune fille , lui faisant remarquer que son équipe (2 personnes dont elle) risquait de mordre la poussière face a l’implacable organisation de la notre .

Et de l’efficacité de google associée a l’appel a un ami , aussi .

Bref , a raconter des conneries , je me sentais certes pousser des ailes , mais mes amis frisaient a l’étage la déshydratation . Aussi me fallait il aller les rassasier régulièrement , tout en ne manquant pas de faire le détour par la table ou c’était assise ma jolie inconnue .

Et la intervient le Mont-Blanc magique .

Je crois m’être longuement étendu sur ma veste Esprit , mais le Mont-Blanc , je n’ai pas fini de déblatérer dessus . Ce stylo est ma nouvelle croyance , j’ai écrit le mot a ma petite pharmacienne avec , passé avec les oraux dont au passage je le précise je ne regarderais pas les résultats avant le 15 Aout , et j’ai écrit mon téléphone sur un carton de bière a mon inconnue avec , lui proposant au passage de l’inviter au restaurant le lendemain . Bafouillant la seule réponse concevable (« Euh …je vais réfléchir ! » , ce qui correspondait évidement a « non mais tu n’es pas totalement tarré toi ? ») , je lui rétorquais une réplique dont j’ai hélas et trop souvent le secret :
« Ecoute , tu aurais tord de refuser ! Dans le pire des cas , tu auras fait un petit restau sympa et tu pourras t’en sortir d’une simple bise sur la joue , des lors pourquoi dire non ? » .

Je recevais 30 secondes après le sms « Au fait , moi c’est Clémentine » .

Elle n’a pas cherché a m’éviter quand après qu’elle soit sorti du bar , je lui avais couru après et sans presque trop lui demander son avis sur la question (« Désolé , mais j’ai décidé de ne plus rien regretter ! ») , je l’embrassais .

Au registre des répliques qui tuent après le premier bisou , Clémentine inscrivit sa page , avec cette phrase qui restera dans mes annales a coté de « et la langue , non » :
« Le restau , tu me l’as proposé pour avoir une copine ou pour niquer ? »

Le drame reste que je ne me souviens plus de ma réponse .

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 19:48
Lorsque j’ai pris mon appartement , il est vite devenu un lieu de soirées plus réputées que les orgies Romaines les plus décadentes , ce qui m’a empêché de me reposer plus de 5 minutes consécutives jusqu'à l’arrivée du mois de Septembre et la fuite de mes fêtards contraints par la force des choses de revenir a des activités ridicules au possible .

Par exemple et au hasard comme les études .

Seulement , j’ai épouvantablement mal vécu la période qui s’ensuivit , ou il m’arrivait de passer 3 jours consécutifs chez moi , guettant désespérément mon téléphone et l’improbable appel d’une âme en peine de soirée , et pourquoi pas de ma modeste compagnie .

Passés 4 jours , les résidents de mon quartier tremblaient aux sons des hurlements lugubres parvenant de l’appartement 17 , 14 rue Palaprat …

Aussi , après une brève période d’hésitation -soit 6 petits mois d’altermoiments- , je prenais la décision d’envisager une méthode ressemblant au moins vaguement a une tentative pas trop agressive j’espère du moins pour faire comprendre le plus gentiment du monde a mes propriétaires que je songeais plus ou moins a donner mon préavis .

Il m’a fallu 3 mois de plus pour passer a l’application de cette décision .

(…)

Un Jeudi .

Comme a mon habitude , j’avais préparé un planning que j’avais selon toute probabilité peu de chance de respecter , les plannings que je prépare n’ayant pour vocation que d’être scrupuleusement bafoués .

Un planning ne sert selon moi qu’a se rassurer en fin de journée en se disant que l’on aurait pu faire plein de choses intéressantes si on avait eut plus de motivation qu’un maréchal en retraite . Par exemple .

Bref , je devais donner mon préavis a 17h , me baigner dans la piscine privée a St Cyprien de Virginie a 17h30 , passer a 21h chez mon compatriote de Nico . Simple , efficace , Fonctionnel , ce planning ne me ressemblait pas .

Rien d’étonnant des lors que les choses aillent de travers .

En partant de chez moi les jambes flageolantes a l’idée que j’allais définitivement couper le lien avec le 14 rue Palaprat , je me faisais arrêter par mon voisin qui me faisait remarquer que la connexion wifi marchait aussi bien qu’un char Leclerc en rodage .

Je lui laissais les clés de mon appart afin qu’il puisse réparer le mal et disposer d’une connexion qui ressemble a autre chose qu’un 56K bridé façon 4L .
Arrivé en bas de chez ma proprio , je me mettais en condition .

« Bon Nico , tu sais que tu les adores , que tu leur avais juré la main sur le cœur que tu resterais au minimum 3 ans dans leur appartement pour emporter leur décision et que finalement tu les trahis au bout d’un an , tu comptes par-dessus le marché leur demander un geste sur le prochain loyer , bref , c’est n’importe quoi donc va falloir les prendre par les sentiments . »

Je ne sais pas pleurer a la demande , mais croyez moi que le chat de Shrek est un amateur a coté de la tête contrit que je sais faire instantanément .

« Ecoutez , je vous adore , vous avez été des anges de proprios (hop , vous reprendrez bien un peu de pommade ?) , mais je suis vraiment , vraiment obligé de quitter votre appart . Croyez moi que je le fais a regret (mais pour le plus grand plaisir de mes voisins) mais je n’ai vraiment pas le choix , financièrement je ne tiens plus le coup , mes parents ne peuvent pas m’aider , mes études en pâtissent , je déteste la solitude , je ne me nourris casiment plus … »

Emile Zola et son Germinal peuvent se rhabiller .

Bref , c’est tout juste si ma proprio ne s’excusa pas , allant jusqu'à m’offrir d’encaisser avec un mois de retard les 2 prochains loyers pour m’être agréable .

Et la commençait le bordel .

Premier sms , de Fanny , proposant que l’on ait l’explication que je désespérais d’avoir depuis a peine plus d’une trentaine de jours .

« Excusez moi » . J’envoyais dare-dare le message suivant a Virginie « Je risque d’avoir un peu de retard , ne m’attends pas et rentre chez toi , je suis la dans 1h » .

« Nous disions ? » . Bloum . Interrompu dans mon élan , mon téléphone entame le vacarme que je lui ai assigné comme sonnerie . « Oups , un instant » .
« Nico ? Flo est chez toi en train de lire les discutions enregistrées . »

« … Gulps » .

« Mr Poirier ? Vous êtes tout blanc ?

- Euh rien , un petit soucis » . Doux euphémisme ! J’ai la sale manie d’enregistrer mes discutions , ce qui permet de me marrer gentiment en les relisant lorsqu’une douce prescription recouvre leur contenu , et de m’angoisser atrocement quand la personne qu’il ne faut surtout pas tombe dessus et que les faits litigieux sont d’une actualité plus que criante .

Ce qui bien évidemment était le cas présent .

Arrivaient 2 nouveaux sms qui parachevaient le tableau , un de mon voisin qui me fit penser que mon appartement risquait de subir les dégâts d'une peu subtile vengeance (« je sais tout ») et un de Fanny (« je ne viens que si je suis sure que l’on ne sera pas dérangé ») .

Force m’est de reconnaître que j’aurais finalement préféré donner une demi centaine de fois de plus mon préavis . Enfin , plutôt que de rentrer chez moi …
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 19:46
Lundi Matin .
 
Réveil en sueur a 12h (du matin) , avec la vague hésitation de laisse tomber cette semaine a Hossegor , que je commence enfin et logiquement a appréhender .
 
Le stress avant le repos , un classique du genre .
 
La veille , j’ai fait ce que toute personne qui n’a pas préparé sa valise , pas récupéré son billet de train , est crevée plus qu’un pneu passé sur un tapis de fakir , bref , fait ce que toute personne raisonnable n’aurait pas manqué pour toutes les meilleures raisons du monde : le dernier soir des férias de Fenouillet .
 
Ceux qui avaient pensé « dormir » n’ont de toute évidence pas lu le reste de mon blog .
 
Pour ce qui est de faire ma valise , ce fut court mais bref . J’attrapais a la volée brosse a dent , short de bain (dans un premier élan j’avais écrit maillot mais j’ai préféré ne pas laisse de place a un doute qui eusse t’il été un temps exprimé m’aurait porté un préjudice terrible) , chargeur de portable et bouquin , et fourrais tout ça pêle-mêle dans un sac a dos …
 
… Et pas une valise ! J’en laisse certaines méditer la dessus … merci .
 
13h15 . Bon , je n’ai pas le temps de faire ma vaisselle , un coup d’eau fraîche sur les tasses moisissant dans l’évier et on dira que ça tiendra la semaine .
Après tout , certaines attendent bien depuis un mois , alors une semaine de plus …
 
13h20 . Plus que quarante minutes pour être a la gare . Gare … gare … Ah ! Tant que j’y pense , je vais aller récupérer maintenant mon billet qui lui aussi doit commencer a moisir dans ma boite aux lettres . A propos , ou ais je foutu la clé ? Non , pas sur le bureau … pas sur l’étagère … dans un pantalon ? non plus …
 
Bon . Ça se complique .
 
Après avoir calmement retourné mon appartement (« Bordel ! Ou se trouve cette foutue
clé ! ») , manqué de m’en prendre a mon innocente sœur en lui aboyant de peu charitables invectives (« mais si , bordel ! les poches du pantalon blanc , tu as mal regardé enfin !!! ») , cherché un objet susceptible de pulvériser ma boite aux lettres objet de ma légère contrariété (« qu’ais je fait de ma massue ??? ») , je me résolvais a une capitulation honteuse au possible .
 
Et retournais sur Voyages Sncf commander un nouveau billet .
 
Je songe a suggérer la création d’une carte « Nico Sncf » . La carte 12-25 n’est plus assez avantageuse pour moi …
 
(…)
 
Je retrouvais a la gare Elga , qui faisait partie de l’aventure , et dont je ne saurais jamais si elle fut a l’origine du voyage parallèle et improvisé de Ben et les autres , qui étrangement allèrent camper a moins de 100 mètres de notre lieu de vacances a nous .
 
J’ai beau ne plus avoir de visées autres que purement amicales (les connaisseurs sauront apprécier la portée de ses quelques mots innocents) , j’avoue qu’il me fallut 48h pour me résoudre a laisser les intrus venir perturber mes vacances .
 
Et 24h de plus pour me résoudre a les voir sans ma batte de base-ball .
 
Bref , assis dans le train , je commençais a souffler enfin et a tenter d’approcher vaguement d’une notion dont on m’a vaguement parler , le « laisser aller » , notion dont je le concède il me reste encore beaucoup a apprendre .
 
C’était jusqu'à ce que je vois ma « petite pharmacienne » .
 
… On a tous des boutiques ou l’on traîne plus longtemps et plus volontiers que dans d’autres , pour des raisons aussi variées que la marchandise proposée (comme le torréfacteur de la place Victor Hugo) , la clientèle rencontrée (faire semblant de chercher des fringues pour une copine chez Mango a ses avantages . Si ! Si !) ou tout simplement , pour l’adorable silhouette de la préposée de l’autre coté du comptoir .
 
Je suis pas loin d’être devenu hypocondriaque a faire des aller retour a ma pharmacie .
 
J’ai cru définitivement basculer dans la folie la plus totale . J’étais la , assis dans ce train surchauffé et puant , bloqué par Elga qui me fermait l’accès au couloir et dans l’impossibilité d’enfin approfondir un flirt de quelques mois en ayant une occasion inespérée de passer un moment avec ma petite pharmacienne pour la simple et insupportable raison que j’étais accompagné !
 
Un petit sourire de la convoitée suffit a me convaincre que je n’avais pas le droit de merder une nouvelle fois , ou que le séjour en asile ne serait plus une fiction mais une réalité a venir plus que probable , sinon tout simplement certaine .
 
J’attendais patiemment que Elga s’endorme et que ma pharmacienne en fasse autant , et dans un geste d’une rare précision , d’autant plus que j’en étais l’exécutant , j’enjambais Elga , arrivait a la hauteur de la pharmacienne et glissait plus que promptement un petit mot a travers une fente de son sac que j’avais au préalable repérée .
 
Voila le contenu du petit mot :
« Serait il possible de se revoir
- non pas dans un train crasseux au possible
- non pas derrière un comptoir gênant
Mais plutôt derrière un café ? Nico - 06.74.09.42.** »
 
Elle a vu mon petit mot 10 minutes après être descendue a Lourdes . Et m’a répondu 1 minute après , provoquant chez moi une poussée de joie mal contrôlée qui m’attira les regards désapprobateurs de la passagère derrière moi qui apprécia modérément que je défonce mon siège de coups de poings libérateurs …
 
NicK is BacK …
Partager cet article
Repost0
30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 19:43
Après avoir vaguement somnolé trois petites heures , j’ai reçu un appel particulièrement matinal , dont la furtivité n’eut d’égal que le ton glacial de mon aimable interlocutrice . Ça a donné ceci :
« Nicolas , qu’est ce que tu fous ? »
 
Petit hors sujet . L’avantage de mon prénom est qu’il m’a toujours permis de savoir la teneur des intentions de mon interlocuteur , qui malheureusement ne sont pas toujours aussi pacifiques que celle légendaire de la Suisse . Ok , je prenais un exemple extrême .
 
Bref , lorsque quelqu’un m’appelle Nico , je sais que je peux à peu près sans risque décrisper mon poing de la bombe lacrymo planquée dans ma poche et écouter mon interlocuteur en pouvant espérer moins d’une agression verbale a la minute . Le repos , quoi .
 
Mon père m’a longtemps appelé Colas , ce qui généralement signifiait que j’avais fait une connerie « bénigne » , ce qui bien évidemment ne sous entendait pas du tout que la dite bêtise n’avait que peu d’importance , le fait que mon père en faisant une marche arrière arrache la portière de la voiture que j’avais négligemment laissée grande ouverte n’ayant rien de «bénin», mais sous entendait plutôt que la colère immanquablement engendrée par la bêtise était retombée et que je pouvais a nouveau lever les yeux sans avoir peur de me prendre , par exemple , un coup de portière sur le crâne .
 
… Et que je pouvais ranger timidement le petit billet de 50 francs que je tendais timidement pour payer la réparation de la portière .
 
Enfin , et pour conclure ce hors sujet qui aurait pu faire un sujet tout court mais je suis las des critiques non constructives alors chut , lorsque quelqu’un m’appelle « Nicolas » , je sais que a part dans l’hypothèse ou la fin du monde était annoncée dans la seconde qui suivait pour créer un habile contexte de paix universelle , la personne m’ayant ainsi appelée ne peut qu’avoir des intentions manifestement hostiles a mon égard .
 
Fin de la parenthèse , retour a nos moutons . Ou plutôt a mon réveil , douloureux une fois de plus .
 
« Qu’est ce que je fais ? Eh bien étant donné qu’il est 8h du mat , que je me suis couché il y’a 3h et que j’avais sans doute a peu près 3g dans le sang , il est plus que probable que j’étais en train de dormir , du moins jusqu'à ce que tu me réveilles .
 
Et toc . Si tu n’es pas en orbite aux alentours de Pluton après ce vent que tu viens de te prendre dans ta face de sournoise , je ne m’appelle plus Nico .
 
« Ah oui? Ce n’est pas de chance alors, puisque tu travailles a 8h et qu’il est … tiens? 8h17! »
 
Quand je vous disait que les gens m’appelant Nicolas ne cherchent qu’a me nuire …
 
(…)
 
Après avoir passé , donc , un début de journée plus que pénible a répondre a des appels en me demandant s’il n’était pas tout de même encore prématuré d’envoyer les faire part de mon décès , je me rendais vers 13h a la médecine du travail , ou je manquais de faire un arrêt cardiaque lorsque le médecin inscrivait sur sa fiche après m’avoir mesuré « 1m75 » .
 
Ce n’est qu’une fois que j’ai manqué d’entamer un pas de danse exalté dans son cabinet , jubilant de cette nouvelle inespérée faisant un bien fou a mon ego légèrement rudoyé ses derniers temps , que je connaissais une nouvelle infamante désillusion lorsque après vérification , il apparaissait que cette raclure de Docteur avait confondue les chiffres 5 et 3 …
 
« Au revoir Mr Nicolas » . Je ne te le fais pas dire , radasse .
 
(…)
 
Le soir venu , je faisais le tour de mon carnet d’adresse pour trouver d’éventuels candidats a une soirée en ma peut être pas pathétique compagnie mais néanmoins assez particulière présence .
Je suis toujours amusé de proposer ma compagnie a certaines personnes sachant que leur réponse sera toujours négative , du fait qu’il soit toujours comique de voir les trésors d’imagination déployées par celles-ci pour esquiver , paniquées comme jamais et bafouillant une excuse tellement remarquablement non crédible …
 
Bref , j’arrivais a m’assurer la présence de ma Galinette cendrée , de mon compatriote de Nico , de Manon qui ne se remet pas totalement du départ de Matt pour le Canada et dont je suis le mieux placé pour la consoler étant moi-même dans la détresse a la suite de ce départ aussi désespérant que la défaite de l’Espagne en 1/8 de finale , et enfin de ma future ex voisine qui est sans doute la seule voisine qui n’ait pris la décision de déménager en raison de mon voisinage .
 
Tremble Toulouse , j’ai donné mon préavis …
 
Alors que je roulais allègrement vers Fenouillet , Caro me rappelait pour accepter ma proposition de soirée , et je répondais joyeusement que je passais la chercher dans les 15 minutes , son appartement étant sur ma route .
 
 Ce n’est qu’après que j’ai raccroché que la révolte enflait dans la voiture .
 
« Mais Nico , nous sommes déjà 5 dans la voiture ! »
 
J’allais devoir mater cette rébellion . Après tout , les meilleurs capitaines de la Royal Navy avaient aussi connu en leur temps leur part de mutineries …
L’autre Nico allait d’ailleurs venir m’apporter un soutien assez inattendu devant mon embarras a peine plus masqué qu’un emploi fictif a la mairie de Paris .

« Avec des amis et dans ce cas de figure , on avait planqué le 6eme dans le coffre . »
 
Non , réflexions faites , et en souvenir du silence de mort qui suivit cette remarque , cette remarque n’étais pas forcément aussi irréfléchie que l’intervention Américaine en Irak , mais pas si loin de ce degré zéro de la réflexion , tout de même .
Immanquablement , je ne pouvais que lui suggérer de mettre en application cette idée en allant prendre place dans le coffre , ce qui je le concède pouvait paraître déplacé vu que j’avais insisté pour qu’il vienne malgré le fait qu’il ait un exam a préparer pour le lendemain .
 
La révolte prenant une ampleur sans nom , je me voyais contraint de serrer les dents et d’accepter d’amener a bon port mes passagers , sous peine évidente dans le cas contraire de connaître le sort ignominieux du Capitaine Blight , débarqué de son Bounty sans trop comprendre ce qui lui arrivait .
 
Les 15 minutes annoncées a Caroline menaçaient déjà d’êtres allègrement pulvérisées . Ce n’était qu’un début .
 
(…)
 
J’avais regardé comment aller a Fenouillet de façon aussi furtive que inutile , notant vaguement quelque part dans mon crâne que la ville se situait du coté de Beauzelle .

C’était oublier l’enfer que constitue cette foutue ville dortoir , dont le maire a de toute évidence décidé de faire des drastiques économies en évitant soigneusement de doter la ville publique d’un éclairage public , et de ô combien inutiles panneaux de signalisation .
 
J’ai cru devenir fou .
 
De ronds points en ronds points , j’alternais les changements incohérents de directions , incrédule devant l’absence apparente de toute vie humaine dans ce village grotesque , tentant de rester de marbre devant l’impatience et l’ironie grandissante de mes passagers consternés de la galère dans laquelle je les avais entraîné , mais gardant malgré tout très difficilement mon calme lorsque demandant mon chemin a une conductrice , celle-ci me répondait n’être pas du coin , puis lorsque je rééditais ma question a des piétons , ils étaient Anglais et se demandaient -a juste titre- si je n’allais pas prendre la succession de Jeanne d’arc .
 
Désolé pour l’image , mais c’est un torrent de sueur froide qui inonda mon front lorsque a un bar ou j’allais faire part de mon embarras , l’employée me regarda avec des yeux atterrés quand je lui demandais si j’étais loin de Fenouillet , la pauvrette prenant une voix douce sans doute pour me calmer et me sortant un dérangeant au possible « Oula … vous en êtes très loin… »
 
Je la regardais avec les jambes de plus en plus flageolantes me dessiner un plan sur une feuille A4 qui faillit ne pas suffire …
 
Et Caroline qui toujours attendait .
 
Après avoir failli embrocher une bande d’éboueurs dont le camion menaçait de me pousser définitivement dans l’hystérie la plus complète en occupant la totalité de la route , nous arrivions enfin sur Fenouillet .
Et la , j’ai définitivement basculé dans la crise de nerfs .
 
Des rues sombres , sans une âme , a tel point que l’un de mes passagers ne se rendant pas compte que ça remarque mettais en péril sa vie et celle de ses petits camarades avança la question « Etes vous surs que la féria commençait ce soir ? » .
 
Sentant que je n’allais pas pouvoir éviter la case « je hurle dans ma voiture pour me vider les nerfs » , je larguais en rase campagne mes passagers en leur affirmant qu’ils n’étaient pas loin de la féria , et partait dare-dare dans l’intention d’aller chercher Caroline .
 
C’est après avoir roulé -et vidé mes nerfs- une dizaine de minutes que je me suis rendu compte que je les avais lâché sans doute un peu loin de la féria , c'est-à-dire a sans doute une dizaine de kilomètres de cette dernière …
 
J’ai envoyé de pieuses excuses a Caroline , et suis retourné chercher mes amis .
Nous avons bu notre premier verre a 23h52 .
 
Comme l’a cyniquement résumé l’autre Nico , il devait être possible d’arriver plus rapidement, mais a la condition d’y aller sans moi …
Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 19:41
Juin 2003 .
 
Pour tout dire , je n’étais pas franchement dans les meilleures dispositions du monde pour aborder la soirée organisée par Théa , venant d’avoir un entretien avec mon nouveau futur ex employeur , entretien qui certes n’avais pas tourné a la baston façon étal de boucherie mais les propos venimeux échangés laissaient déjà présager la guerre froide qui ne manquerait pas de s’en suivre .
 
J’aurais pu retenir l’image plus parlante certes de l’orgie sanglante de la fin de Braindead , j’ai hésité .
 
Bref , je pensais au moins passer une bonne soirée en compagnie de Julie , avec qui je m’étais remis après une énième dispute quelques jours plus tôt , ce qui était devenu d’ailleurs une manière comme une autre pour nous de casser la routine du couple .
 
Je dois dire que j’ai été particulièrement désappointé quand pour seul accueil j’avais droit a une a peine (dés)agréable esquisse de « bonsoir » . Reflexions faites , désagréable peut se placer derrière le terme esquisse , au choix .
 
Ayant pris pour habitude de ne plus m’en étonner , nous prenions la direction de la soirée de Théa , qui dois je le rappeler était une ex avec qui j’entretenais des rapports alors encore ambigus , suffisamment du moins pour que Julie tout en arborant des sourires de façade lui trouve haineusement toutes les disgrâces physiques possibles et i(ni)maginables . Sans parler des attaques sur l’aspect moral , bien évidemment .
 
Et pour être franc , j’adorais -et attisais- cette jalousie .
 
Arrivé sur place , je me laissais aller a un instinct je le reconnais primaire en me jetant sur les boissons , le résultat inévitable étant que je retrouvais ainsi particulièrement «joyeux» quelques secondes après notre arrivée . Pour ma défense , je dirais que ma démarche n’était pas la -uniquement- alcoolique , mais de façon je le concède beaucoup plus surprenante , plus stratégique . 
 
Ok , j’ai toujours aimé défendre les causes indéfendables , a commencer par les miennes …
 
Pour avoir une chance de passer une bonne soirée,  l’idéal reste de faire boire a outrance les autres pales types ayant eut la désobligeance de ne pas mourir de la grippe aviaire (ou autre bricole) et de répondre par conséquent idiotement présent a la dite soirée , les envoyant ainsi ad patres rendre tripes et boyaux , et regretter la mort douce d’une insignifiante grippe aviaire .
Dans le même ordre d’esprit , faire picoler gentiment les filles permet d’obtenir plus facilement des douceurs qui si elles avaient été quémandées dans la sobriété la plus absolue n’auraient values que des regards lourdement désapprobateurs , sinon des plaintes pour harcèlement sexuel .
 
Un impératif toutefois : ne pas boire trop soit même ou le risque serait grand que dans une regrettable erreur d’appréciation , l’on fasse boire trop les filles et roule des pelles aux types . A méditer .
 
Cette petite parenthèse étant refermée , je m’apercevais rapidement que j’avais perdu de vue Julie , de regrettables expériences passées m’ayant appris qu’un court instant d’inattention pouvait être la cause de violentes démangeaisons au crane , du coté des cornes .

Je n’étais que très moyennement étonné quand je la retrouvais dans une autre pièce en train de minauder avec un abruti riant bêtement . Je ne manquais pas alors de lui faire part de mon étonnement grandissant .
 
« Julie , ôte moins d’un doute , nous sommes toujours ensembles ? »
 
La question peut paraître étonnante , elle était loin d’être superflue …
 
« Non . »
 
Dont acte .
 
Après un premier temps de réflexion dubitative aboutissant a la conclusion que dans le fond François Ferdinand avait été la cause d’une guerre mondiale pour moins que ça , je décidais dans un second temps de partir en chasse a mon tour pour ne pas apparaître forcément comme le dindon de la farce lorsque Julie serait sortie avec le glousseur hideux .
 
Ok , tout le monde dénigre les personnes apparaissant fut ce un furtif moment comme concurrentes …
 
Alors que je devais encore en être a de sombres réflexions (« ou ais je rangé ma batte de base-ball bon dieu ? ») , j’éprouvais soudain une gène particulièrement incommandante , pour ne pas dire tout simplement insoutenable .
Je venais de faire les frais d’un jeu improvisé consistant a vider un tube entier de lait concentré dans un endroit a insolite , comme et par exemple mon caleçon .
 
L’inconsciente auteur de cette attaque infâme finissait sous la douche quelques secondes après . C’est ainsi que j’ai connu Cindy …
 
Je viens de comprendre pourquoi je n’arrive plus a trouver de copine : j’ai eu la chance jusqu’ici de plaire a celles avec qui j’allais sortir , alors que aujourd’hui je ne leur plais que quand je suis sorti avec elles , ce qui est problématique disons le clairement .
 
Ou ais je rangé cette foutue corde ?
 
Je sortais un peu plus tard dans la soirée avec Cindy , ce qui me valait de ne plus passer du tout pour le dindon de la farce , mais surtout , me faisait passer ma dépendance de la Julie , quoique hélas je n’en étais pas encore totalement conscient , allant même jusqu'à m’amuser particulièrement cyniquement de la voir se rabattre sur un gros roux , le ricanant ayant eu le mauvais goût de la laisser en plan en prenant un départ aussi précipité que goujat .
 
Sans doute une des meilleures soirées de ma vie .
Partager cet article
Repost0
25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 19:37
Je suis atteint d’un mal depuis quelques jours qui en plus de m’être hautement préjudiciable , ayant du virer pour la première fois de ma vie des gens de chez moi (le préjudice étant que j’ai fait l’objet de railleries sans fin pour ce fait sans précédent dans l’histoire de mon appartement) , m’est totalement inconnu , ne sachant réellement comment réagir face a ce coup du sort aussi injuste que imprévisible .
 
Un mauvais sort ? Mon voisin m’aurait il voué a une malédiction effroyablement tenace après que j’ai eut le malheur d’ironiser sur le fait qu’il se soit couché a une heure particulièrement indécente , soit 22h20 un soir de vacances , ce qui je dois bien le dire suscite chez moi une hilarité mal contrôlée , sinon incontrôlé tout court ?
 
Une pénurie de café ? Même pas , le café reste ma ligne budgétaire la plus incroyablement élevée , a faire passer le budget de la sécurité sociale pour modeste en comparaison , bien qu’il est vrai j’ai plus ou moins ralenti ma consommation , ce qui cependant et en soit n’était pas trop difficile vu que j’ai longtemps carburé au rythme , dément selon certaines personnes épouvantées par la chose , d’une dizaine de cafés par jour .
 
Maintenant , je bois l’équivalent de la dizaine de café en une seule tasse , saisissez la nuance .
 
Je veux bien croire que j’exagère un tantinet soit peu sur ma fameuse « crise de la vingtaine » , mais comment ne pas avoir des poussées d’angoisse a me faire hululer a la mort derrière ma porte quand je constate que pour la première fois de ma vie , je f-a-t-i-g-u-e !
 
Je reviens tout de suite , j’ai un hululement a aller pousser .
 
(…)
 
Samedi Soir .
 
Sortant de mon boulot avec la vague impression que ma tête imploserait si elle recevait un choc aussi minime soit il (par exemple une goutte de pluie , ou autre) et m’interrogeant sur l’existence de mes dernières potentielles chances de plaire maintenant que j’ai probablement irrémédiablement perdu la seule qualité physique que je me trouvais a savoir mes yeux , je prenais la direction de Rio Loco , ou Mélanie m’avait donné rdv a 22h .
 
Ce qui voulait dire que raisonnablement , rien ne servait d’arriver avant 22H30 .
En partant du principe qu’elle soit dans un bon jour , bien évidemment .
 
Après avoir réglé l’entrée tout en essayant de ne pas trop m’angoisser a l’idée de l’état cauchemardesque dans lequel doit être mon compte dont j’évite scrupuleusement de consulter le solde depuis 2 mois a l’idée de la crise cardiaque que je ne saurais éviter a sa vue , je partais en quête de Mélanie , décidé a économiser un appel probablement superflu puisque pour la repérer , il me suffisait de chercher Emilie qui l’accompagnait , cette dernière présentant l’avantage de frôler sans exagération la taille de Mc Tayson .
 
Je ne pourrais probablement jamais considérer Emilie comme une véritable amie en raison du complexe d’infériorité qu’elle ne cesse d’alimenter sur mon humble personne complexée par son petit mètre 73.5 …
 
Après 45 minutes de recherches aussi infructueuses qu’irritantes , je me décidais a envoyer un message dont le contenu bien que réduit au strict minimum (« Ou êtes vous ? Précisément ? ») masquait mal mon énervement grandissant , mais sans doute pas suffisamment au vu de la réponse téméraire de Mélanie (« A la droite d’Emilie dans sa voiture . ») , qui de par sa teneur prouve bien qu’elle ne se rendait pas compte qu’a ce niveau de retard , il valait mieux ne plus venir que tomber nez a nez avec une furie impatientée .
 
J’allais calmer mes nerfs en vidant une bière en compagnie de Manon déjà sur place , ne pouvant m’empêcher au passage de faire jouer un gamin pas plus haut que 3 pommes (ou poires , soyons fous) dans le futile espoir de taper dans l’œil des 3 filles assises derrière nous .
 
Après un succès certain au vu d’un regard décoché par l’une , j’arrêtais mon manège quand débarquait un groupe de types s’asseyant bêtement avec elles . Les gens manquent de subtilité quand même …
 
Mélanie arrivait royalement vers 23h30 , et il me fallut faire un effort au delà de surhumain pour éviter toute réplique assassine me venant généralement spontanément mais dont la teneur souvent trop méchante provoque par la suite de longues périodes de crispation dont la fin n’intervient uniquement lorsque je me résous après maintes hésitations a avancer un début d’excuse , généralement gâché par un monceau de justifications aussi peu crédibles que ridicules .
 
J’ai horreur de reconnaître mes tords . Et j’ai beaucoup d’amis , des lors il m’arrive de préférer lâcher du lest que laisser tomber une pénible excuse .
 
(…)
 
Je me suis rappelé que Sab traînait également dans les environs , et après m’être demandé pour la 999eme fois en 3 semaines si je ne risquais pas de passer pour un gros lourd a ses yeux , je me résolvais a l’appeler , mais néanmoins sur un ton suffisamment détaché pour ne pas apparaître suspect .
 
Et méchamment trop détaché pour espérer quoique se soit , aussi .
 
Je retrouvais donc Sab , une autre Mélanie qui m’a posé un problème lorsqu’il a fallu que je la rentre aussi dans mon portable (Nico n’est finalement peut être pas un prénom si banal que ça) et une troisième , dont , je ne le cacherais pas , je n’ai toujours pas retenu le prénom .
 
Je passerais vite sur le périple berges de la Garonne / leur domicile , ayant eut le malheur de venir en tongs qui ont pour effroyable propriété de me renvoyer les 4 fers en l’air toutes les 5 secondes , les trottoirs de Toulouse étant méchamment peu abrasifs . Autant dire que Sab était gondolée pendant tout ce foutu trajet …
 
Il m’arrive de me rendre plus grotesque que je ne le suis intentionnellement , mais je le vis mal quand l’élément intentionnel n’y est pour rien .
 
Arrivé chez les filles , et après que j’ai passé 15 bonnes minutes a tirer la langue devant l’incroyable supériorité de leur appartement sur le mien , et que nous nous soyons gavés de nutella sur tranches de pain (appellation plus raisonnablement appropriée que tartines de nutella) se lançait un débat , je dois bien le concéder particulièrement orienté .
 
Il faut savoir que depuis quelques temps , je me demande si je suis incapable d’interpréter le fameux « signes » que sont censés envoyer les filles aux mecs qui leur plaisent (ou si tout simplement il n’y a aucune fille qui m’enverrait de signe tout court , hypothèse a malheureusement envisager) , m’étant retrouvé plusieurs fois dans des situations ou un vague instinct animal m’aurait commandé de me jeter sur la malheureuse restée inconsciemment seule avec moi , et ou un minimum de retenue ou tout simplement un blocage total absolument consternant m’empêchait ne serait ce que de bredouilleur mieux qu’un truc ressemblant vaguement a :
« je te raccompagne ? » .
 
J’ai connu de grands moments de solitudes après pareilles déconvenues .
 
Bref , je suis reparti chez moi aux alentours de 5h , particulièrement dubitatif après avoir entendu ce que les filles considèrent comme des signes plus que « évidents » . Je vous laisse juger :
- les yeux élargis (Beh désolé , je pensais moi qu’elles avaient mal aux yeux a les cligner comme ça !)
- les petits rires niais (que je prenais sans doute a tord pour de petits rires niais , tout court)
- les remarques gentilles (alors la je m’offusque , moi j’en fais tout le temps et ce n’est pas toujours intéressé .)
 
Comme il m’arrive de me le répéter assez régulièrement ses derniers temps :
« elles sont toutes folles »
Partager cet article
Repost0
24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 19:34
« Saleté de téléphone ! » . Il doit être quelque chose comme 7h du matin , et entre le sentiment qu’ouvrir les yeux me serait plus difficile que d’arriver un jour a parler calmement a une personne me soutenant que le communisme n’a jamais été appliqué en Russie , et celui qu’expérimenter a nouveau une frappe non chirurgicale avec l’objet de ma contrariété contre le mur de la poste d’en face serait non seulement idiot mais hautement préjudiciable a mon portefeuille criant effroyablement douleur en ces temps de consommation effrénée , je choisis l’option « tenter de comprendre ce que veut me communiquer l’olibrius n’ayant pas peur de s’attirer ma sainte colère en me sortant du lit a des horaires indécents » .
 
« Nico ? On se retrouve a la voiture alors ou chez toi ? »
 
Gulps . Mon père . Vite , fait fonctionner ton cerveau et essaie de comprendre la raison d’un appel aussi matinal que douloureux . Ok , pléonasme .
 


Se retrouver a la voiture ? Soit . Bien qu’ayant les idées particulièrement confuses , du moins plus qu’en temps normal ce qui reste toujours possible contrairement a ce qu’en pensaient des âmes médisantes , je ne crois pas me souvenir avoir évoqué avec mon doux daron une échappée façon Thelma et Louise , quoique je trouve en soit l’idée particulièrement séduisante . Quand j’aurais compris ce qu’il me veut , je pourrais toujours lui proposer .
 
« Vu que tu es tête en l’air (quand je vous disais que les gens sont médisants) , je me permets de te rappeler de ne pas oublier ton dossier » .
 
Je me suis redressé plus vite qu’il n’en fallait a un vieillard sénile pour éprouver une joie confuse après avoir avalé une pilule bleue . Ou deux . « Le procès ! Carcassonne ! JPH ! La vieille pute d’avocate ! » .
Je confirme : je suis désagréable des le réveil . Particulièrement au réveil . Foutez moi la paix au réveil .
 
Oups , je m’égare .
 
Après avoir pris une douche n’ayant pas uniquement pour propriété d’avoir été aussi furtive que vaguement palliative a ma vague ressemblance a un Zombie de Romero particulièrement amoché , je courrais comme un dératé rejoindre mon doux daron qui par bonheur ne releva pas trop cruellement que mes traits tirés , dus a la soirée de la veille ou je m’étais encore retrouvé a faire des singeries Place du Capitole dans le vague espoir de plaire a une fille dont le prénom m’avait demandé un effort de mémorisation hors du commun (elle dut me le répéter 3 fois , no comment) , bref , que mes traits tirés ne risquaient donc de porter une atteinte trop indélébile a l’image de sérieux que j’allais devoir donner devant mes juges médusés .
 
Ceux la ne sauront jamais que sous la veste enfilée dans l’extrême urgence se cachait une chemise qui était blanche quelques heures plutôt , c’est a dire avant que la soirée ne tourne au concours de lancer de confiture .
 
Etant d’une nature , disons particulièrement anxieuse , et surtout , ayant une tendance a prendre très a cœur mes vieilles rancœurs , les exacerbant parfois plus que de raison (donc pour ceux qui ne savent lire entre les lignes : toujours au delà de raison) , j’ai eu la contrariété d’éprouver depuis ma première rencontre avec cette vieille radasse de violentes pulsions a son encontre , ayant déplacé la haine que j’éprouvais pour l’employeur vers sa représentante , qui au delà de son aspect physique burlesque et pour tout dire particulièrement repoussant (on va encore m’accuser de n’être que moyennement objectif) , m’attaque a chaque audience sur des points qui me semblent en toute honnêteté peu juridiques .
 
Est ce que je fais du délit de sale gueule moi ? Non ? Bon , alors !
 
Après avoir pris 2 cafés qui ne furent pas de trop pour m’éviter un coma somnolique (ne sortez pas le petit Robert , j’improvise) , nous prenions la direction du tribunal , ou j’avais l’espace de quelques minutes le loisir de savourer l’absence de la morue , qui dans son mépris envers la petite juridiction de Carcassonne éloignée de ses standards plus « bourgeois » Toulousain , ne jugea pas utile d’arriver avec moins de 15minutes de retard .
 

Son arrivée grotesque , de par la demi tonne de maquillage étalée sur ses rides plus que naissantes et de par la valise traînée derrière elle comme si elle avait fait une expédition au fin fonds de l’Amazonie , fut un régal pour les yeux que seul le ridicule de Sevran aurait su , potentiellement , égaler .
 
J’ai bien dit potentiellement .
 
A peine était elle arrivée qu’elle commençait son show , arguant que le dossier était mal construit , que des pièces n’avaient pas été communiquées , que j’étais un bouffon , bien que cette dernière pique ne fut pas exprimée audiblement mais le ton y était pour que cela puisse être ainsi perçu par toute personne dotée d’un minimum de jugement propre .
 
Manque de chance pour cette dinde , ayant passablement mal digéré lors de l’audience précédente ce chapitre de son argumentation qu’elle avait complété d’un «Mr Poirier devrait retourner a ses études» , j’avais préparé cette fois ma réplique , et je l’interrompais d’un vibrant « Maître L. semble peu suivre la jurisprudence » , sortant un arrêt qui avait l’avantage d’anéantir violemment son argumentaire , et de la couvrir de ridicule , plus accessoirement .
 
Nico 1 , Radasse 0
 
S’en suivait les plaidoiries . J’avais décidé de prendre une ligne d’attaque soft , ne pas chercher a tirer sur l’ambulance en prenant un ton « je réclame ceci parce que c’est naturel » . Croyez le , dur d’apparaître naturel quand on réclame 5000€ .
 
En revanche , n’ayant franchement aucune chance de défendre l’indéfendable , l’avocate préféra adopter une attitude agressive , m’attaquant sur des points n’ayant aucun rapport avec mes demandes , ce qui en plus de ne pas faire sérieux , avait un coté folklorique , particulièrement lorsque partant dans le hors sujet , elle s’en prenait a un autre employé auquel je n’avais même pas l’espace d’un instant fait allusion .
 
M’attaquer en traitant un autre employé d’obsédé mettant mal a l’aise les femmes était a mon avis une manière plus ou moins implicite (rectification : absolument implicite) de reconnaître que dans l’incapacité de faire fonctionner son cerveau a la recherche d’un vrai argumentaire , la retraite menaçait la pauvre femme …
 
Nico 2 , Radasse 0 mais but plus que volé . J’ai honte …
 
Pour être totalement franc , j’étais quand même un brin tendu a la fin de l’audience , n’acceptant que  difficilement d’entendre nombre d’inepties sans avoir le droit de broncher , ou mieux de fracasser le crane d’une menteuse ayant basé son argumentaire sur tout , sauf des arguments juridiques .

Aussi mon père m’intimait t’il l’ordre de m’asseoir et de laisser filer la morue (je n’ai jamais fait de pêche) , sentant bien que je risquais de la suivre dans un élan de haine avec des intentions aussi peu amicales que celles de la Chine envers Taiwan .
 
Il est vrai qu’une plainte pour coups et blessures eut pu retirer une certaine crédibilité a mon dossier , mais j’avoue que dans cet instant c’etait un risque que j’étais prêt a courir , les yeux exorbités et la haine déformant au possible mon visage crispé …
 
On se venge comme on peut . Ayant après une brève « recherche » sur Internet découvert l’age de l’avocate , je marchais dans sa direction et lui glissait a l’oreille , arrivé a sa hauteur un insidieux « Bientôt 50 ans ? » , qui d’un je l’espère aura l’effet dévastateur d’un « Capitaine ? La barbe , au dessus ou au dessous ? » , la rongeant atrocement la nuit (« mais comment connaît il mon age ? ») , deux aura le mérite de rebondir dans son crane lorsque le jour de son anniversaire , elle recevra des vœux d’avocats ayant malencontreusement étés informés sur son age …
 
Personne ne m’égale au jeu des coups sous la ceinture .
Partager cet article
Repost0
6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 19:36
Mars 2004
 
On ne change pas les bonnes habitudes . Il est 2h du mat , et je ne serais probablement pas couché avant 4h ...
 
J'ai essayé de t'appeler ce dimanche , mais que se soit sur le fixe ou portable , mlle la Première Ministre n'était pas joignable ...
 
Alors bon ... n'ayant eu le plaisir de t'avoir en face , je me rabats sur ce que j'ai , c'est a dire le mail !
En fait je voulais te parler de notre discution sur le "autre chose" d'avant hier .
 
Voila . Je ne voudrais surtout pas que tu me fuis pour ce que je t'ai dit , quoique a mon humble avis tu n'avais pas besoin d'un nouveau sous entendu pour embrasser l'ensemble de la situation ...
 
Voila les faits ( on remarquera au passage la démarche un brin juriste ) :
Je suis littéralement tombé sous ton charme du jour ou en me penchant au dessus d'un balcon en Espagne , j'ai vu une petite tête blonde me dévisager en souriant ... je dois d'ailleurs ( snif ... ou lol ) mettre a mon passif le fait que je me sois conduit comme le dernier des imbéciles a la suite de cela , en étant réduit a rajouter des "commentaires" dans un livre que je t'avais prêté ... Peut-être pas American mais Psycho , certainement !
 
Bref ... tu le sais , je te trouve toutes les qualités du monde . Jolie , Cultivée , Rigolote , Intéressante ( malgré le handicap d'une chevelure blonde ! lol ) , bref , je ne suis pas amoureux mais enflammé , indéniablement !!!
Comment dire ... je voudrais que tu me crois si je te dis que sincèrement , je ne me fais pas de "films" , que je ne fais pas de "plans" , que je suis tout a fait disposé a rester ton ami , et cela pour la simple et bonne raison que , de façon historique ( tout de suite les grands mots ... mon dieu ces juristes ) je n'ai jamais fait de plans sur les filles que je trouvais aussi bien que tu l'es . Cela pour la simple et bonne raison que j'ai une tendance a me considérer comme "hors jeu" , et que sans signe "positif" de ce type de fille , je ne peux que me casser les dents . Et j'ai horreur de la purée , alors ...
 
Ouch ... c'est la que cela devient difficile ... j'arrive a la fin de mon mail et je ne sais pas comment le finir ... En fait , je pense que le mieux serait que se soit toi qui le finisse a ma place ...
 
Bisous ... Nico
 
(...)
 
Avril 2004
 
Salut Ben ...
 
Suite a un "psycho drame" orchestré par Marinette , j'ai eu l'occasion de voir Stéphane ce soir ( pas de prob ) qui m'a dit que tu lui avais montré le fameux sms que je t'ai envoyé l'autre soir ...

Lol . De toute façon je pouvais pas le piffer ce Victor , fallait bien lui donner une occasion que se soit réciproque ! Quoique a mon avis ça l'était déjà , mais enfin bon ...
 
Je voulais une énième fois m'excuser ...
 
... m'excuser d'avoir littéralement été insupportable au réveillon ou t'avais été assez sympa de nous inviter , je crois ne même pas t'avoir remercié , c'est tout dire .
 
Je me suis disputé avec pas mal de personnes sur Novembre/Décembre , le fait est que j'étais particulièrement a vif ... tu sais , j'ai eu beaucoup de mal a me remettre de Julie , d'autant plus que cette salope ( il faut bien le dire ! ) a tout fait pour que la séparation soit douloureuse . Bref , étant a vif a cause de ce problème EXTERNE , je n'ai franchement pas été agréable , pour personne . De toute façon , cette fille ne m'aura jamais rendu meilleur ... bref .
 
Cela ne m'excuse en rien , je le sais , mais disons que cela place surtout le contexte dans lequel j'étais . Ajoute a cela que j'ai fait un peu n'importe quoi après cette rupture ( environ 6 a 7 copines en 4 mois , que des histoires merdiques ) , et voila , j'ai été complètement au bord de la dépression nerveuse . toi qui me connais , tu sais que de toute façon j'en suis jamais loin !
 
Voila , je pensais que ce serait con qu'on se fasse la gueule , ou qu'on soit "indifférents" , tu as toujours été un pote pour moi , "historiquement" , tu l'étais même plus que Mat , souviens toi des soirées veille de conseil de classe , de nos problèmes informatiques , de cette pouf de Sarah me disant quelle songe a te quitter et moi essayant désespérément de la convaincre du contraire , du fou rire place du Cap quand tu "n'avais pas pris de douche" (... tu revenais de chez Romy pour le contexte ... samedi 4 mai 02 ! ) , ect ... allez , dernier moment franchement sympa tous les 2 , le premier soir des ferias ... avant que t'agonises ... merci d'avoir servi d'hameçon au fait !
 
Bref , t'as toujours été un ami et j'ai franchement apprécié de pouvoir ne serait ce que 2 sec déconner avec toi a la soirée de samedi ... facile le coup du bras ...

Boarf , c’était le mail de 2H15 Du mat ...
Bonne Soirée Ben .
Nico
 
(...)
 
Début 2005

J'ai constaté qu'il y'avait plus fort que le droit ce matin ... que peut l'article 1384 quand tu rentres furibond dans le bâtiment du SAV et que tu constates qu'il n'y a que des très jolies employées derrière le comptoir ? sont habiles les saligots ... d'un coup , je suis redevenu tout mielleux ...
 
Sinon , j'ai eu la frayeur de ma vie ce matin ... je te laisse lire le mail que j'ai reçu :

Bon alors j’ai une mauvaise nouvelle et une meilleure.... je commence par laquelle ?? Comme je sais que tu ne peux pas me répondre dans l'immédiat je décide de manière unilatérale de commencer par la mauvaise.... lol
ben j’ai du retard et ce matin le test est positif.... bon il peut s'agir d'un faux positif (comme d'un vrai d'ailleurs). Mais bon je voulais te le dire par soucis de franchise (et surtout parce que gros gros flip de ma part et que ca m'emmerdait d'être toute seule sur le coup).
Ben j'aimerais avoir de tes news assez vite, juste savoir que tu es la (pour me soutenir stp...)
dsl de t'apprendre ça, je sais bien que ce n'est pas le genre de trucs sympa a lire....
Bisous
P.

Bon , la , a ce niveau du mail , j'étais sur mon balcon en train de me descendre un paquet de cloppe a la minute , et prêt a sauter ! Pour la petite histoire , P. est ma dernière ex en date , cad que je l'ai quitté il y'a une semaine ...

20 minutes plus tard , je relis le mail avec le pistolet sur la tempe , et je m'aperçois qu'il y'avait un Ps :

PS: Au fait j'oubliais le meilleur.... c’était une blague, tout va bien je n’ai pas de retard.... ;-)
Je sais je suis méchante.....hihihihi Bisous kan même

Tu vois , après cette histoire , j'ai l'impression d'avoir envie d'apprécier la vie , mais d'une force ! J'ai tellement cru que j'étais mal barré que d'un coup , ça soulage ! lol

Sont cruelles ces filles quand même ...
Nico
 
(...)
Partager cet article
Repost0