Le Petit Nicolas mais en Plus Grand - Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 07:00

Avec ma Brune, nous sommes devenus des fans du covoiturage. Ça nous est venu alors que je brulais dans la cheminée la dernière lettre de menace de mort envoyée par mon banquier, écrite maladroitement à partir de lettres coupées dans des magasines : "Si tu ne renfloues pas ton compte, je te tue".

Comme si j'allais pas le reconnaitre. Tsss.

Dès lors, le covoiturage, solution vachement simple pour continuer nos allers-retours exorbitants pour Barcelone (nous y allons une fois par mois, un week-end), nous permet de rencontrer régulièrement des gens sympas (par sécurité, j'indique systématiquement dans les annonces que je publie que je refuse les psychopathes, cannibales et banquiers) avec qui nous bénéficions de 4h de causette privilégiée dans le sens Toulouse - Barcelone, et de 8h57 dans le sens du retour.

Pas à dire, l'Autoroute Narbonne-Toulouse un dimanche soir devrait être rebaptisée l'A666.

Pour reconnaitre les gens qui doivent faire du covoiturage avec toi sur la place où tu leur a donné rendez-vous, c'est assez facile : il suffit de chercher les types qui un sac à dos au pied, jettent des regards désespérés dans toutes les directions, genre "putain mais il arrive quand cet enculé".

Il faudrait que je songe à soigner un peu plus le langage sur ce blog.
Indubitablement, y'a du laisser-aller.

Je me présente, genre "ah ah c'est moi qui vous amène à Barcelone, au fait vous êtes assurés tout risque genre décollage de 306-crashtest en conditions réelles-gardeàvue par policiers espagnols peu coopératifs ?", et une fois que mes passagers ont changé de couleur de visage, je les fait grimper dans ma petite 306 rouge.

Et ceux qui me prenaient pas au sérieux paniquent en voyant la portière blanche.

Au début, quand j'ai commencé le covoiturage, j'étais vachement stressé. Genre, j'avais l'impression d'être un taxi dans lequel les passagers allaient en permanence s'inquiéter de l'itinéraire dément que je leur faisais prendre, et j'en faisais des tonnes pour les rassurer sur la pertinence de mes choix.

Sans la fermeture centralisée, probable que plusieurs auraient sauté en cours de route.

Et puis je fais la causette. Par exemple, pour le dernier trajet, nous avions une canadienne et un marocain, tous les 2 vachement sympas, mais moi forcément, j'avais plus envie de parler à la Canadienne (En dehors de ces -40° courants au mois de Janvier, le Canada m'attire beaucoup). Mais m'apercevant que je délaissais mon autre passager, et qu'un avis rageusement négatif est vite arrivé (les covoitureurs peuvent noter le conducteur. Si c'est pas une vacherie, ca.) je lui demandais : "Alors Vikram, pourquoi te rends tu à Barcelone" , et "Ah, et donc -Vikram-, c'est moins cher de partir de Barcelone" ? ou encore "Et pour le retour, Vikram, tu rentres direct sur Toulouse ?".

J'insistais lourdement sur son prénom Vikram, histoire qu'il sente bien que je me préoccupais également de mon passager non canadien, et qu'il comprenne que les questions s'adressaient enfin à lui.

(...)

Il ne s'appelait pas Vikram.

Je l'ai découvert le dimanche, quand en regardant la liste des passagers que j'allais embarquer, je me rendais compte que Vikram, c'était un passager du retour, pas de l'aller.

J'actualise ma page d'avis sur mon site de covoiturage toutes les 6 secondes depuis.

 

306 Rouge Porte Blanche

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 10:56

La navrante histoire qui va suivre est la suite de cette histoire-ci, non moins navrante.

Et oui, c'est cohérent d'écrire une suite 6 mois après avoir publié la 1ère partie. Vous avez pas lu Harry Potter, vous ?

 

 


Lorsque nous sommes arrivés aux Angles, je n'ai pas vu le panneau qui indiquait l'endroit où nous devions séjourner. Mais il faut avouer que je suis notoirement distrait : je cherchais l'indication "au beau chalet en bois dans lequel M6 a tourné la moitié de ses films érotiques" quand j'aurais plutôt du chercher "Prison de Haute Sécurité - Réplique historique de la Bastille".

Ce que c'est d'être gentiment naïf, tout de même.

Après avoir traversé des couloirs aussi glauques qu'une plage du Nord pas de Calais en période de marée noire, nous arrivions à la chambre qui nous était reservée et dans laquelle nous comptions bien fêter dignement cette nuit de pré-réveillon.

Du moins, jusqu'à ce que nous constations non sans une amertume passagère que nos amis arrivés avant nous avaient décidé d'enterrer vivante la fête en entamant une partie de Cranium, le jeu qui déjà dénué d'intérêt, n'en a plus aucun dès lors que au moins un des participants en a joué au moins une partie. Ce qui était le cas de au moins 4 des joueurs, ce qui n'arrangeait rien par conséquent.

Sans parler du fait que alors que nous chuchotions pour jouer, un voisin de chambre tapa au mur pour demander à ce que nous fassions moins de bruit, y'en a qui essayent de dormir bordel de merde.

Il était 22h. Bordel de merde.

(...)

A 22h07, ma brune était précipitemment montée dans son lit (superposé au dessus du mien ...) pour éviter de voir mon regard mouillé et implorant, dans lequel toute petite amie ne feignant pas de dormir sous l'oreiller aurait pu lire "tu m'en voudrais si là, comme ca, j'allais jeter un coup d'oeil avec la voiture quelque part, mais loin d'ici ?".

Jamais clés de la voiture n'ont été aussi lourdes dans la paume d'une main.
Et les faux ronflements d'une brune sous un oreiller aussi bruyants, tiens.

A 22h09, tout feux éteints dans la chambre, je me retrouve donc dans un lit, les yeux ecarquillés, à réfléchir à quel moment j'ai raté le lancer de dés dans "l'aventure dont vous êtes le héros" et qui m'a amené à la fin alternative désastre.

... Sauf que en matière de fin alternative désastre, j'aime jouer les prolongations à la Seigneur des Anneaux, genre la fin interminable pour laquelle t'a envie de faire bouffer son film à Peter Jackson en lui disant "Pourquoi ! Pourquoi nous retenir 30 minutes de plus pour cette daube infame ?".

Les faux ronflements de la brune atteignent leur paroxysme.

Une toux. Une abominable envie de tousser me prend, cette fameuse toux qui s'est fait oublier toute la journée mais qui revient insidieusement comme une tape derrière le crane à coup de char Leclerc se manifester au moment où tu es dans une pièce remplie de dormeurs précoces.

Je me retrouve donc à essayer de "pas tousser mais c'est impossible donc je tousse le moins possible mais je m'etouffe bruyamment quand je tousse" (vous connaissez, non ?), et à sucer ces odieux bonbons à l'anis qui me calment, mais crééent une dépendance affligeante (j'en avale 1 toutes les 6 secondes), au point que je panique très vite en voyant le niveau de bonbons chuter au rythme des réserves de pétrole mondial, jusqu'à pénurie totale.

J'en retousse que de plus belle.

J'attrape mon Iphone. Une misérable barre de réseau me permet de capter 3 pages d'actu, avant que la batterie, peu coopérative, ne fasse capituler l'appareil, non sans que mon oeil éploré ne l'ait supplié de lutter au moins aussi vaillemment que la chèvre de monsieur Seguin.

Je suis seul, dans un petit lit d'une résidence moisie, affligé d'une toux infernale, et d'une envie de dormir proche du néant, un soir de 30 Décembre à 22h15.

Bordel de merde, quoi.

 

bonbons anis

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 08:18

(garanti sans Spoiler)



Depuis moins de 24h, c'est un message à la seconde sur Twitter pour commenter la fin de lost, mais surtout, beaucoup d'avis négatifs sur cette fin que l'on attendait tous depuis 6 ans.

J'ai commencé à regarder Lost une nuit d'insomnie, alors que seuls 3 ou 4 épisodes à peine n'étaient sortis. Je n'ai pas immédiatement accroché, au point que je n'ai pas immédiatement suivi frénétiquement la sortie de nouveaux épisodes, tout occupé que j'étais à regarder l'autre série Scrubs, qui m'a rendu littéralement hystérique pendant 6 saisons.

Et puis une nuit, vers 2h du mat, alors que j'étais crevé, et que j'avais probablement un partiel 2 jours après, je me suis couché en me disant "allez, je me lance un petit épisode de Lost pour m'endormir".

... Lorsque le soleil est arrivé dans mon appartement le lendemain, j'avais les yeux hagards, le café à portée de main, et un énième épisode qui défilait encore à l'écran. Je m'étais tapé presque toute la saison 1 en une nuit.

Beaucoup sont déçus par cette fin de Lost. En ce qui me concerne, je ne le suis absolument pas. La fin qui nous est proposée permet tout de même de conclure cette série incroyablement prenante de façon tout à fait "censée", et surtout, a le mérite de n'imposer à aucun d'entre nous une seule et unique "vérité", "solution" qui aurait été pour le coup très certainement décevante.

Pourquoi ? Eh bien, c'est un peu ce que j'appelle le syndrôme "de la chanteuse dont on a entendu tellement de fois la chanson qu'on se l'imaginait vachement b... jolie, d'où le fait que l'on soit sacrément fr... décu lorsque on la voit pour la 1ère fois sur Youtube".

Cindy Lauper, je ne te voyais vraiment, mais vraiment pas comme ca.

Donc, non, cette fin de Lost est vraiment géniale, procure beaucoup, beaucoup, beaucoup d'émotions par rapport à beaucoup, beaucoup, beaucoup des personnages clés (je ne suis pas sur qu'ils en aient oublié un seul ! Ah, si, pardon, 2 ^^), je l'ai vraiment apprécié et elle a le mérite de ne pas avoir tué Lost dans ma tête : je peux encore rêver pour quelques temps à cette vie sur l'ile, que l'on en viendrait presque à regretter de ne pas avoir connu soi-même !

... Tiens, je prends l'avion pendant 6h la semaine prochaine, moi.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 09:20

Je sais, y'a des "Be Continued" qui se perdent.

Je devrais pouvoir trouver le temps de terminer cette trilogie (eh oui, ce n'était que le premier article pour cette époustouflante aventure que constitue mon réveillon 2009/10. Tremblez, les aminches) cette semaine, en attendant, je ne résiste pas au plaisir de vous recommander tout plein de bons blogs que j'ai repéré, parce que franchement, ils sont sacrément bons :


Des blogs Bd :

- http://www.yodablog.net/

- http://saucissesausucre.over-blog.net/

- http://www.blaguiblago.com/

- http://zelba.over-blog.com/

- http://unesemaineenclassewithme.over-blog.com/

- http://ameliemarchandot.over-blog.com/

- http://maudemploi.over-blog.com/

- http://turalo.over-blog.com/


Ils parlent de leur métier :

- http://assistantesociale.over-blog.com/

- http://chomagedeglace.20minutes-blogs.fr/

- http://voila-le-travail.fr/

- http://www.leslibrairessecachentpourmourir.com/

 

Ils voyagent (les raclures !) :

http://cap-sur-les-terres-australes.over-blog.com/

http://suivez-moi.over-blog.com/

http://rueduquebec.over-blog.com


Ils sont ou parlent de burlesque :

http://www.eurovision-quotidien.com/

http://www.horreursmusicales.com/


Et petit coup de coeur (merci à Stéphanie !) :

http://linconnudumetro.wordpress.com/


Et sinon, je vous rappele que je fais chaque semaine l'interview d'un blogueur qui m'ait favorablement impressionné (ca ne veut rien dire, mais j'ai toujours revé de lire ca dans mon carnet de notes, alors à défaut je le place moi-même).

C'est ici, pour la dernière :

http://www.over-blog.com/interview-blogueur-1155928489.html


Bon, sur ce, ben faut que je songe à finir cette histoire de nouvel an, moi.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 22:07

Dans mon couple, je tente d'être un modèle d'homme moderne qui n'impose jamais ses décisions à son (adorable et jolie) moitié.

Non, moi je m'arrange pour ma Brune soit persuadée d'avoir eu l'idée fantastique à laquelle je ne peux que souscrire. Cela d'autant mieux que j'ai tout fait en sous main pour qu'elle l'ait, cette idée.

Ça, ca c'est moderne, coco.

C'est ainsi qu'en un peu plus de 3 ans de couple (roh putain, quand même !), nos réveillons ont eu l'étonnante particularité d'être tous passés avec mes amis, mais il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour y voir une escro... malice de ma part, puisque mes amis étant évidemment au fil du temps devenus les amis de ma Brune, celle-ci peut raisonnablement considérer avoir passé ses derniers réveillons avec ses propres amis.

Et le deuxième paragraphe de ce nouveau tissu d'inepties trouve tout son sens.

Pourtant, alors que l'Eté 2009 touchait à sa fin, ma brune émit timidement la proposition que nous passions le réveillon avec ses propres autres amis. Considérant que cette idée folle même pas inventée par ce sacré Charlemagne risquait selon toute probabilité de ne pas passer le mois de Septembre, et que je gagnerais à consentir à quelque chose qui serait de toute façon probablement annulé, j'acquiesçais dans la joie et la bonne humeur, dans un élan de grandiloquence à faire passer un avocat pénaliste pour un dyslexique. Muet.

... Enthousiasme nettement douché toutefois lorsque j'avisais alors le téléphone de ma brune, dans sa main, qu'elle portait à la bouche pour prononcer ces quelques mots qui retentissent encore gravement dans ma tête : « Ok, tu peux nous compter pour la réservation ! »

Ah, subtil, subtil et demi.

(…)

Lorsque l'on vit à Toulouse, l'un des principaux avantages dont on peut se gargariser auprès de ces veaux de Parisiens coincés derrière leur périph (désolé Paris, je suis bien obligé de donner des gages à ces saucisses Toulousaines si je veux arrêter de me faire traiter de Parigot après 16 ans passés dans cette ville à la noix), c'est que de très nombreuses stations de ski vachement chouettes sont à moins de 1H30 de Toulouse, montre en main.

Sauf évidemment le cas très à part de la station les Angles, pour laquelle il faut évidemment compter environ une demi-année lumière de route.

Station où nous passions le nouvel an, donc.

Après avoir passé donc une demi-année lumière, de nuit, sur des routes à se croire dans un mauvais remake de Massacre à la tronçonneuse, et à réfléchir à ce que je ferais subir au bougre imbécile de chez Google Maps qui a cru utile de considérer comme un itinéraire valable une route qui accuse un virage et un dénivellé de 90% à la seconde, nous arrivions dans les meilleurs conditions du monde dans l'adorable petit chalet en bois typique des Pyrénées que les amis de ma Brune avaient réservé.

Ah, pardon, une petite erreur s'est malicieusement glissée dans le paragraphe précédent. Quand vous lisiez « petit chalet en bois typique des Pyrénées
», il fallait évidemment lire : « centre de rétention et rétorsion pour adolescents attardés et profs à la retraite et de séjour pour amis à qui vous voulez faire une drôle de blague, tiens ».

J'en hulule d'épouvante encore tard dans la nuit.


(Be Continued ...)


NB aux fameux amis de ma Brune qui s'inquiétaient que je publie un jour cette histoire : j'ai passé un chouette réveillon avec vous, vous connaissez mon inévitable tendance à en rajouter, et tout et tout. C'est pour faire rire mes lecteurs, hein ?

NB à mes lecteurs : ne vous inquiétez pas, le NB précédant était fait pour éviter la censure caudine de ma Brune, en fait c'était horrible et vous allez bien vous marrer.

NB aux fameux amis de ma Brune (etc.) : non mais encore une fois, je ne fais que rassurer mes lecteurs et c'est de toute bonne foi que je ... (etc.)

NB à mes lecteurs : (etc.)

maison-horreur.jpg

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:43
Je m'appelle Nicolas. Nicolas, c'est en fait le prénom par lequel je déteste être appelé. Quand on m'appelle Nicolas, je suis immédiatement plongé à l'époque où je vivais une presque chambre sur laquelle donnaient 5 portes chez mes parents, et que mon père venait vérifier que je faisais mes devoirs, feignant d'ignorer le tiroir dans lequel je venais de ranger précipitamment un Gaston Lagaffe que je lisais discrètement pour la 857ème fois au lieu de m'intéresser à ce con de Pythagore qui me saoulait avec son théorème à la noix.

Avouez que à 26 ans, si vous vous êtes déjà servi à votre travail du théorème de cet empaffé de Grec, vous êtes tout de même un cas à part.

Et qui mérite de l'être.

Je vis à Toulouse, depuis 16 ans. Lorsque j'avais déménagé de Paris pour Toulouse, Toulouse me semblait la ville parfaite où vivre, je me suis même gobergé pendant mes années étudiantes de ce luxe de vivre dans une ville à taille humaine.

Et qui aujourd'hui, me semble insoutenable par sa taille ridiculement mesquine.

Alors que je me désespérais dans un boulot alimentaire qui menaçait de devenir un boulot tout court, j'ai eu la chance de tomber sur la carte Monopoly « Chance » qui m'amenait tout droit sur la case départ, ou plutôt au poste de responsable juridique d'un média qui en audience vérifiée par jour n'a rien à envier au talk show surévalué d'une vedette pâlissante de type Ruquier.

Ruquier ! Ah ah. Non mais sérieux, quoi.

J'ai eu tellement peur de finir comme un personnage de Houellebecq, genre le héros du domaine d'extension de la lutte, sinistre anonyme célibataire et déprimé ! J'ai aujourd'hui un appartement qui sans défriser un péteux de Neuilly, reste d'une taille confortable pour un Parisien habitué à ce que l'on appelle là bas une grande surface (20m²), mon appartement émargeant royalement à 60m², une adorable et jolie copine intelligente et qui ne le doit qu'à elle, et 2 chats roux mignons comme pas deux (enfin, si) mais tout de même un peu crétins, mais après tout, si on demandait à un chat de philosopher, Bernard Henri Levy serait académicien.
J'ai même un salaire honorable, pour une époque où la moitié de mes contemporains, soit une population née à l'époque où Ray Parker Jr beuglait qu'il faut faire appel à des chasseurs de fantôme quand tout va mal, nage entre stages pour la plus navrante des émissions de M6, genre 100% mag, et au mieux entre un CDD marketing à Rouen dans une brillante PME en cessation de paiement.

Quand tu es né dans les années 80, si t'es pas fils de, rentier ou PDG d'une startup qui se nomme Facebook, faut pas espérer faire tes courses ailleurs qu'à Lidl.

Je vis ma vie sans trop savoir où elle me mène, à savoir que la vie se joue comme aux échecs, cela dès le plus jeune age : dès 16 ans, tu dois savoir si tu te vois maitre du monde, dès 25 ans, tu dois savoir si tu seras dans une charrette lors du plan social qu'annoncera ta boite lorsque tu en auras 50.

J'ai vu mes parents divorcer l'année dernière, et je regarde mon adorable petite amie depuis en me demandant « quand, quand je ferais l'erreur fatale qui amène un couple sur deux au divorce ? », croyant naïvement que me réfugier dans un déni de mariage à la façon de Hugh Grant dans 4 mariages et 1 enterrement, un de mes films cultes, m'épargnera de connaître la désillusion de ses couples mariés si vite, endettés en un temps record pour l'achat d'une improbable maison dans la banlieue de Sarcelles, et enterrés sous les couches de leur progéniture beuglant un dimanche matin à 6h du mat que le « DVD du Roi Lion est rayé, papa. »

Effectivement, je ne songe pas pour l'instant à avoir des mouflets.

Mes amis m'appellent Nico, c'est la manière dont m'appellent les gens qui me montrent soit de la sympathie, soit que je suis dans le fond plutôt cool, en y regardant de pas trop près.

Et les aminches, je m'en vais reprendre ce blog là où je l'ai laissé.

Reprise---Gaston.jpg

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 23:09
Hello à tous !
depuis 9 minutes, nous sommes en Février, donc il serait particulièrement malvenu de ma part de vous souhaiter par conséquent une bonne année 2010.

D'autant que je manquerais pas de me faire immédiatement aligner pour avoir encore disparu pendant un mois.

Donc, si je ne dis pas beaucoup de bétises en ce moment, je me suis rendu compte qu'il était vachement rigolo d'en faire dire aux autres, raison même pas navrante pour laquelle je m'occupe depuis Septembre 2009 maintenant (peu ou prou, hein. Oui, ca existe comme expression, peu ou prou) de ce que je nomme modestement "l'interview Overblog", interview faite dans la joie et la bonne humeur, et comme vous allez vite le constater, surtout dans la bonne humeur.

Non, je ne prends aucune drogue avant de poser mes questions.
Sniffer de la colle Cléopatra, jusqu'à preuve du contraire, ca reste légal.

Donc, vous trouverez mes drôlements chouettes interviews directement sur le portail Overblog ( www.over-blog.com ) , tout en bas de la page (Rubrique "à découvrir", qui porte effroyablement mal son nom d'ailleurs, tiens faudra que je le signale, merci de me l'avoir fait remarquer. -tiens, j'ai encore les narines irritées par la Cléopatra, zut-) , et sinon, le lien vers la dernière interview :
"Un blog avec des bouts de filles dedans"

Sinon, pour ce qui est de mes propres aventures : je suis en train de faire le plein de navrantes histoires toutes bourrées d'inepties réelles en plus, quand j'aurais les accus chargés, je ne repartirais pas vers le futur mais je vous en ferais voir de toutes les couleurs, voilà c'est dit.

Si c'est pas du teasing, tiens.

Bonne A... bisous tout court, les aminches.

http://pagesperso-orange.fr/patrick.nadia/Images/colle_cleopatre.jpg

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 13:56
Une légende très familiale voudrait que ma douce maman ne soit pas passée très loin de l'ulcère doublé d'une crise cardiaque le jour où après avoir confié le nourrisson que j'étais à mon adorable grand mère, qui aujourd'hui à 78 ans s'habille avec des t-shirts à strass ce qui détonne en plein Paris 16ème mais passons, bref, après m'avoir confié à ses bons offices, elle constata non sans amertume que donner à manger au biberon dans la famille Poirier revenait à faire avaler le biberon au gamin en pariant sur le fait qu'il ne s'étouffe pas plus qu'un Canard gavé aux approches de fêtes de noël.

Une sorte de sélection naturelle, mais au biberon en somme.
J'en Burp encore.

De cette lointaine époque révolue, il me reste une façon de manger bien à moi, ou certains diront très « Poirier », qui consiste à rejouer à chaque repas la scène du concours de manger d'Hamburgers de Beethoven II , ce qui expliquerait au passage que j'ai réussi un jour à avaler l'aiguille qui devait m'amener à la bouche le bigorneau que j'avais initialement dévisagé froidement.

Très probable que la légende relative à la présence de fer dans les épinards est née dans la famille Poirier, le jour où l'un de mes ancêtres a avalé une fourchette en mangeant la chose.

Longtemps, mon sens de la gastronomie a suscité l'admiration de mes proches, admiration à distance raisonnable toutefois du croque monsieur savamment enrichi de Cheese, enrobé d'un demi litre de crème fraiche et d'un kilo de beurre recouvert d'un paquet de gruyère que je faisais mijoter dans le four sous leurs vivats admiratifs.

J'ai jamais réussi à faire goutter mon « croque-pirate » à qui que soit.
En même temps, mon médecin a menacé de me faire interner la dernière fois que je l'ai consulté après en avoir mangé un.

Ceci expliquant cela, je pense que c'est également cette propension à avaler potentiellement un Mammouth sauce forestière en un temps record lorsque je mange qui me conduit à limiter le nombre de mes repas, étant particulièrement courant que j'entame mon premier repas de la journée aux alentours de 20h du mat.

Repas copieusement arrosé d'un litre et demi de coca (pour la caféine, c'est moche un petit dej sans café), évidemment.

(…)

Mon médecin m'a demandé comme ca à tout hasard, l'autre jour et au détourné, de faire une analyse ou deux, juste pour voir.

Quand mon amie Manon, presque médecin donc juste interne (très) mal payée, y a jeté un discret coup d'œil à la volée, le rictus horrifié qui occupa instantanément 95% de sa surface de visage disponible me rappela instantanément la tête de ma môman 25 ans plus jeune, en train de me voir me faire noyer par biberon. Ou plus récemment, la tête de mon papa quand il cherchait dans mon carnet de notes l'un ou l'autre résultat qui lui permettrait de se rassurer un peu tout de même, malgré le désastre général global pour le reste ...

Je pense que je vais céder mes droits de propriété intellectuelle sur le croque-pirate, tiens.

Scrubs-Grenade.jpg

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 15:19

Lorsque je vivais encore dans le cocon familial, j'avais le plaisir de partager ma chambre, à compter que l'on puisse désigner ainsi un passage sur lequel donnent 4 portes, avec mon doux daron, qui dans le cadre de son boulot de commercial, s'en servait également comme bureau.

 

J'ai fait une dizaine de crises cardiaques lorsque des matins de lendemain de cuite, mon daron rentrait à 8h tapante dans la chambre pour m'en virer et commencer à bosser.

 

... Sans parler des quelques gènes éprouvées les fois où je n'étais pas seul.

 

C'est ainsi que pour les quelques fois où mon père avait pris possession des lieux avant que je n'ai totalement émergé, il m'est arrivé de partager les joies du stress que lui insufflait son boulot, mon père ayant toujours eut pour habitude, aussi loin que je m'en souvienne, de voir dans un simple mail de service (« attention aux commerciaux de faire attention à consommer moins de papier pour imprimante ») une lettre de convocation à l'entretien préalable au licenciement.

 

J'ai connu plusieurs réveils particulièrement mouvementés lorsque j'étais dans le cocon familial, en fait.

 

(...)

 

Etant donné d'une personnalité aussi originale qu'un miroir ikéa en promotion, il se trouve que cette période de ma vie à quelque peu ... disons influé sur celle qui est mienne aujourd'hui. Exercant un travail de juriste dans une boite d'ingénieurs, et en dehors du fait qu'il soit régulièrement fait la comparaison vexante de ma situation à celle de Ted dans Scrubs (le juriste chauve et névrosé. Non, je ne suis pas chauve. Névrosé, on peut en parler), il m'arrive de me sentir « en danger » à mon poste alors que ma direction me donne à priori tous les signes possibles et imaginables que j'ai, à priori, pas spécialement à m'inquiéter, du moins pour l'instant.

 

Vous avez vu ? J'ai pas pu m'empecher de nuancer une certitude pourtant normalement établie.

Et ... oh, et merde.

 

Ainsi, et lorsque je reçois un recommandé à la maison, je ne m'imagine pas un instant que cela puisse être ma banque qui m'envoie ma nouvelle carte bleue (j'en ai usé 5 cette année, si c'est pas la preuve que je me stabilise !), et je panique immédiatement donc en imaginant ce que je vais bien pouvoir faire avec un chomage pour nourrir une brune et 2 très gros chats. 

 

J'exagère évidemment.

Ma brune ne mange pas tant que ca.

 

Je passe mon temps à guetter les signes « positifs » que peut m'envoyer ma direction, et bien que je sache garder somme toute pour masquer cette anxiété perpétuelle une contenance qui s'effondre aussi vite que l'on engouffre 3 verres de whisky coca, j'avoue que cette manière d'être me pèse un peu sur le système autant qu'un diplodocus qui vous aurait accidentellement marché sur le pied dans le métro.

 

Et qui s'excuse même pas après cela, le rustre animal.

 

Dans le fond, cette névrose continue qui me bouffe l'existence a quelque chose de bon, en ce qu'elle me pousse justement à essayer de tout faire pour que l'on ne songe même pas une traitre seconde à me virer.

 

Dans les faits, à vous qui lisez mon blog au lieu de travailler et qui risquez votre place si un DRH fait un peu d'excès de zèle en consultant vos historiques pour justifier son propre salaire :

par pitié, laissez votre futur gamin dormir le matin. Vous lui éviterez une névrose et un ulcère 30 ans plus tard (date à laquelle j'estime moi même mon futur ulcère, pour situer. La névrose, c'est pour tout de suite).

 

Et puis ca vous évitera de tombez nez à nez avec le cul de la copine de votre gamin, si j'ose ainsi m'exprimer, tiens.

 

 

 

NB : Je sais, presque 3 mois sans post. Je suis scandaleux et m'excuse humblement, mais croyez bien que je suis le premier à regretter de ne pas avoir plus d'histoires navrantes à raconter, et surtout encore moins de temps pour ce faire.

 

Ma brune, elle, s'en plaint moins, il est vrai.

 

Sinon, je rajoute à gauche un module Twitter, ou je concède si je ne risque pas de prendre la porte être beaucoup plus actif, ces futiles derniers temps ...

 

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:16
Roh, ce que le temps passe vite quand tu bosses sérieusement, c'est fou.

Je vais finir par croire que quand je publiais un post par jour, c'est que finalement, mon boss d'alors avait raison quand il disait que je foutais rien.

Bon, ben je me trouve quelques minutes incessement sous peu, et je publie un p'tit quelque chose. En attendant, je vous rappelle que la Brune fait mieux que suppléer à mon "absence" en publiant régulièrement sur son blog ... c'est ici :

mespetitsboulots.over-blog.com

... A croire que elle, elle doit pas faire grand chose non plus à son boulot ^^.
Je rigole monsieur l'employeur de ma brune, en fait elle prend sur le temps de notre couple.

Damned, elle prend sur le temps de notre couple.

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