9 avril 2007
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Il est à priori recommandé à l’autorité parentale , aux âmes sensibles et aux personnes anti-titres racoleurs de s’abstenir de lire ce qui suit .
Aie , mon ulcère . Bon , c’est parti .
(…)
Une nuit brûlante et de remue draps délicieusement acharnée .
Je vaquais à mes occupations en compagnie de ma brune d’alors . Tout allait bien . Je me dirigeais joyeusement vers un orgasme mérité et jouissif . Je pouvais espérer dormir paisiblement dans moins d’un quart d’heure , pour peu que la fréquence de nos vas et viens ne faiblisse pas , et que les massages post coït au programme ne suffisent à avoir raison des dernières velléités sexuelles de la demoiselle se frottant pour mon plus grand plaisir contre moi .
Le pied , le vrai , donc .
Le problème , c’est que c’était mal prendre en compte l’inénarrable capacité à me gâcher la vie du truc tordu et casse pied qui me sert de cerveau . Et , c’est ainsi que cette fichue masse grise se vengea atrocement , analysant tout à coup un point évident et qui pourtant m’avait échappé jusque là .
Dire que je vivrais si joyeusement sans ce foutu cervelet .
Alors que j’observais fort naïvement l’activité entre autre « manuelle » de mon fantasme du moment , une réflexion me vint à l’esprit , cruelle par sa simplicité , et par le constat qu’elle faisait , perturbant au possible pour un Nico même transcendé par son actuelle frénésie d’ordre sexuelle .
« Si les femmes sont majoritairement clitoridiennes , est ce que cela ne signifie pas que ce qui me sert d’attribut masculin serait ridiculement inutile ? »
La poisse . Des mois à passer le syndrome d’éjaculateur précoce , des années à comprendre que l’inverse (l’éjaculation à retardement) n’est pas mieux , tout cela pour se ruiner une nuit de débauche sexuelle en tout à coup , me faisant la réflexion qu’une fille peut très bien se passer d’un des arguments majeurs constituant ma virilité .
Notez bien qu’il me reste les poils , mais quand même .
L’enfer . Depuis , je passe mon temps à réfléchir sur cette question , me traumatisant comme je sais si bien le faire , ne sachant trop que penser , ma masculinité mise en doute , les poils hérissés et les doutes existentiels peuplant ma tête avec plus de facilité qu’il n’en faut à TF1 pour vendre du temps de cerveau humain disponible à coca-cola .
Ce qui insinuerait que Patrick Le Lay ne se pose pas , lui , la question du concept clitoridien tous les jours .
Le veinard .
C’est pourquoi je vous le demande , gentiment et à genoux sur des tessons de verre si vous insistez , mais par pitié : qui diantre saurait m’expliquer comment une femme clitoridienne peut voir le moindre intérêt au pénis d’un homme ?
Pas sérieux et Patrick Le Lay s’abstenir .