11² Février - Ambiguité Malsaine - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 15:31
Un texte de plus de Mandy
 

Sortir avec un bi, c’est cool.


Déjà il faut réussir à l’avoir, y a le côté aventure, défi, conquête. Normal, y a deux fois plus de concurrence aussi, mine de rien. Il faut se battre. Eh oui, un garçon qui est à nos pieds dès la première seconde, prêt à se plier à nos quatre volontés et à déclarer sa flamme à la première occasion, ça n’a aucun intérêt, c’est beaucoup trop facile, au mieux on l’utilise quelque temps, au pire on le rejette misérablement. Alors que le bi, une fois qu’on l’a eu, on peut s’encenser fièrement : " c’est moi qui l’ai eu, c’est moi qu’il a préféré, avant toutes les autres, et avant TOUS les autres ". Grosse bouffée d’auto-satisfaction et croissance époustouflante du taux de confiance en soi. Aaah, ça fait du bien au moral de sortir avec un bi.


Et puis sortir avec un bi, ça fait très tendance aussi, ça entraîne forcément des réactions ; les plus admiratives (" Félicitations, beau tableau de chasse ", " Cooool ! "), les plus écoeurées (" Ah non mais vraiment, mais comment tu fais ? "), les plus sarcastiques (" Hun hun alors tu te prends des censuré ?! "), mais une chose est sûre ça ne laisse pas indifférent. Alors quand on sort avec un bi, on s’en vante, et on a bien raison, et oui, encore une fois, c’est bon pour le moral et pour l’ego toute cette attention soudaine que l’on porte à nos mœurs sexuelles.


Ensuite, le bi assume parfaitement sa part de féminité. Il va comparer la taille de ses cuisses à celle de son pote (tout de même, je dois avouer que cette conversation que j’ai surprise malgré moi m’a parue fondamentalement irréelle), faire des commentaires sur les boucles d’oreilles et les serre-têtes des copines, remarquer les nouvelles chaussures et voire même la nouvelle ombre à paupières. C’est un peu comme un copain-copine. Sortir avec un bi, c’est cool, et c’est divertissant.


Mais attention au revers de la médaille. On l’oublie toujours celui-là, mais ça serait tellement moins amusant sinon. Parce que la principale caractéristique du bi c’est quand même son instabilité. Il est indécis, confus, indéterminé. Il hésite, il est n’est émotionnellement pas équilibré, et ça se sent. Il souffre d’une cyclothymie exacerbée – pire que le pire des cyclothymiques, et je sais bien de quoi je parle – entre amour passion et indifférence glaciale. Alors en fin de compte sortir avec un bi, c’est peut-être cool mais c’est aussi très compliqué (je sais on pourrait croire que je me contredis, mais la phase compliquée, c’est motivant au début, mais C’EST TOUT). On ne sait jamais à quoi s’attendre, ni comment réagir, ni où se placer (et loin de moi tout jeu de mots ou idée mal placée). Et ça, c’est fatigant à la longue.


Enfin, quand on dit " bi ", on pense " sexuellement ouvert d’esprit ". Alors là pour le coup je me suis profondément fourvoyée. Totalement faite avoir. Ou il y a eu erreur sur la marchandise, ou alors y a une étape que j’ai pas du savoir déchiffrer dans le mode d’emploi. Faudra qu’on m’explique le phénomène un jour. Donc sortir avec un bi, ça peut paraître cool, mais ça ne l’est pas autant qu’on voudrait le laisser croire.


Au moment où j’écris l’indifférence glaciale a pris le pas – et bien comme il faut – sur la passion initiale, et j’attend patiemment (patiemment c’est synonyme de péniblement ?) qu’il ait les couilles de me dire que c’est fini.


C’est pas très très grave, je commence à avoir l’habitude de ce genre de situations maintenant, ça en devient presque répétitif.


Mais oui, j’en trouverai un bien.

J’en trouverai un bien…

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commentaires

C
Ah pour le coup, pas du tout d'accord avec Mandy.Imagine ce tableau (de rêve) : les trois grâces, je veux dire deux copines et moi sommes déjà sorties chacune avec un bi et l'expérience s'est révélées désastreuse pour mes deux amies (par pour moi, c'était juste une histoire de cul ^_^) quand leur copain leur a expliqué que finalement, il préférait les garçons. L'un avait seize ans, l'autre une vingtaine.Mais bon tu me diras c'était des homos refoulés, ça ne compte pas ;)
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K
Peut etre le sont ils devenus totalement justement a cause de leur copine ?Ps : penser a demander a ma comm aux psys qu'elles consulteront apres avoir lu ca .
(
Oui, ou alors est-ce que le problème vient vraiment du fait qu'il soit bi...
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K
Le probleme vient a mon avis plus surement du fait qu'il ne doit pas lui non plus connaitre The Omen ...
I
Mais qui n'est jamais sorti avec un bi?
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K
Moi !Enfin , a ma connaissance .
L
Je me suis tout à fait retrouvée dans cet article et dans mon expérience avec un bi!!!
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K
C'est un peu pour ca que je suis content d'avoir trouvé des "plumes" pour renouveller un peu le blog , j'avais peur que vous finissiez par vous lasser ...