13 octobre 2006
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19:31
Octobre 2003 .
J’avais passé la soirée au « One Again » , une boite de nuit particulièrement folklo et aux DJ aux goûts musicaux plus que contestables (passer une musique de féria dans une boite de nuit est certes amusant mais ne lui vaut que très difficilement une réputation plus douce que de boite de beaufs) , en compagnie de Julie et de mes amis , avec qui nous fêtions joyeusement mon anniversaire .
Fêter joyeusement mon anniversaire revenant dans le cas de Julie a se trémousser pendant toute la soirée devant un bellâtre hideux , provoquant un certain désappointement chez mes amis (« Nico ! Elle se colle a lui ! Mais arrête la ??? ») .
J’ai longtemps hésité par la suite a retourner en boite avec une petite amie .
Après avoir pris congé de mes amis , j’allais dormir avec Julie chez cette dernière , et alors qu’elle s’endormait dans mes bras , je regardais le film défilant a la télévision , « les nuits fauves » .
Hormis le coté effroyablement malsain du film , sa morale idiote , son vide intersidéral d’enchaînements et une qualité d’image peut être pas si proche de ce que l’on faisait dans les années 30 (« le dictateur » était de très bonne qualité en la matière . En noir et blanc , certes) , je restais particulièrement dubitatif sur cette fille qui dans le film , accumulait les crises de jalousie hystérique (a tord ? Après tout son mec lui assurait bien que c’était elle qu’il aimait et qu’il couchait avec 20 mecs dans un parking glauque juste pour rigoler) sans pour autant larguer enfin sa raclure de copain au prétexte , je cite , « qu’il est a elle » .
Il serait intéressant d’étudier la jeunesse du scénariste , cet homme la est très perturbé .
Lorsque encore tout choqué par ce sinistre navet , et après que j’ai dit a Julie qu’a aucun moment de la soirée je n’avais été inquiet de la voir se frotter a un autre mec , elle me répondit par un glaçant « tu as tord » , je me vis instantanément dans ma tête a la place de la fille hystérique et elle a la place du mec relou du film dans un parking glauque .
Ça n’a pas fait un pli : j’ai quitté Julie séance tenante .
(…)
3 semaines plus tard .
J’avais entamé mon boulot de télémarketing dans la joie et la bonne humeur , enfin celle qu’il pouvait me rester après une petite centaine d’appels en 4h pendant lesquels je me faisais aimablement invectiver de charmantes petites attentions par mes victimes .
Les gens sont toujours originaux au moment d’envoyer valser celui qui leur propose de la défiscalisation a 21h30 .
Ce soir la , je devais retrouver un certain nombre de mes amis pour une beuverie ignoble gentiment appelée « Soirée de Salièges » , ce qui est une appellation aussi trompeuse qu’un lait concentré sur lequel on collerait une étiquette marquée « Light » . Pour l’histoire , Salièges a cessé sous sa forme initiale après qu’un certain nombre de parents d’élèves s’émeuvent que leur fiston ait expérimenté les joies du coma éthylique .
Les gens manquent d’humour .
Je finissais le boulot a 22h , et me mettais en devoir de réfléchir a un moyen de rallier la soirée , alors qu’une tempête biblique avait comme il se doit éclaté quelques minutes plus tôt . Après avoir rapidement fait le calcul assez élémentaire que petite chemise + température a 5° multipliée par pluie a la puissance marche noctambule sur 4km égalaient une mort assurée de pneumonie au service des urgences le lendemain a Purpan , je tentais de convaincre un de mes collègues de prendre la direction opposée a celle l’amenant a chez lui et de raccourcir mon calvaire .
Avec plus qu’un kilomètre a parcourir , j’ai évité la réa . Toujours ça de gagné .
(Be Continued)
J’avais passé la soirée au « One Again » , une boite de nuit particulièrement folklo et aux DJ aux goûts musicaux plus que contestables (passer une musique de féria dans une boite de nuit est certes amusant mais ne lui vaut que très difficilement une réputation plus douce que de boite de beaufs) , en compagnie de Julie et de mes amis , avec qui nous fêtions joyeusement mon anniversaire .
Fêter joyeusement mon anniversaire revenant dans le cas de Julie a se trémousser pendant toute la soirée devant un bellâtre hideux , provoquant un certain désappointement chez mes amis (« Nico ! Elle se colle a lui ! Mais arrête la ??? ») .
J’ai longtemps hésité par la suite a retourner en boite avec une petite amie .
Après avoir pris congé de mes amis , j’allais dormir avec Julie chez cette dernière , et alors qu’elle s’endormait dans mes bras , je regardais le film défilant a la télévision , « les nuits fauves » .
Hormis le coté effroyablement malsain du film , sa morale idiote , son vide intersidéral d’enchaînements et une qualité d’image peut être pas si proche de ce que l’on faisait dans les années 30 (« le dictateur » était de très bonne qualité en la matière . En noir et blanc , certes) , je restais particulièrement dubitatif sur cette fille qui dans le film , accumulait les crises de jalousie hystérique (a tord ? Après tout son mec lui assurait bien que c’était elle qu’il aimait et qu’il couchait avec 20 mecs dans un parking glauque juste pour rigoler) sans pour autant larguer enfin sa raclure de copain au prétexte , je cite , « qu’il est a elle » .
Il serait intéressant d’étudier la jeunesse du scénariste , cet homme la est très perturbé .
Lorsque encore tout choqué par ce sinistre navet , et après que j’ai dit a Julie qu’a aucun moment de la soirée je n’avais été inquiet de la voir se frotter a un autre mec , elle me répondit par un glaçant « tu as tord » , je me vis instantanément dans ma tête a la place de la fille hystérique et elle a la place du mec relou du film dans un parking glauque .
Ça n’a pas fait un pli : j’ai quitté Julie séance tenante .
(…)
3 semaines plus tard .
J’avais entamé mon boulot de télémarketing dans la joie et la bonne humeur , enfin celle qu’il pouvait me rester après une petite centaine d’appels en 4h pendant lesquels je me faisais aimablement invectiver de charmantes petites attentions par mes victimes .
Les gens sont toujours originaux au moment d’envoyer valser celui qui leur propose de la défiscalisation a 21h30 .
Ce soir la , je devais retrouver un certain nombre de mes amis pour une beuverie ignoble gentiment appelée « Soirée de Salièges » , ce qui est une appellation aussi trompeuse qu’un lait concentré sur lequel on collerait une étiquette marquée « Light » . Pour l’histoire , Salièges a cessé sous sa forme initiale après qu’un certain nombre de parents d’élèves s’émeuvent que leur fiston ait expérimenté les joies du coma éthylique .
Les gens manquent d’humour .
Je finissais le boulot a 22h , et me mettais en devoir de réfléchir a un moyen de rallier la soirée , alors qu’une tempête biblique avait comme il se doit éclaté quelques minutes plus tôt . Après avoir rapidement fait le calcul assez élémentaire que petite chemise + température a 5° multipliée par pluie a la puissance marche noctambule sur 4km égalaient une mort assurée de pneumonie au service des urgences le lendemain a Purpan , je tentais de convaincre un de mes collègues de prendre la direction opposée a celle l’amenant a chez lui et de raccourcir mon calvaire .
Avec plus qu’un kilomètre a parcourir , j’ai évité la réa . Toujours ça de gagné .
(Be Continued)