9 octobre 2006
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Après avoir pendant tout l’été repoussé l’échéance du jour ou je devrais regarder mes résultats pour éventuellement préparer la session de septembre , j’avoue avoir eut le net sentiment d’être cruellement brusqué en ayant que 2 semaines entre la dernière épreuve de cette sinistre session et le moment des résultats . Déjà , je n’ai jamais fait partie des anxieux se précipitant aux aurores sur Internet pour consulter ces derniers .
Mes nombreux échecs constituant une raison somme toute assez valable .
Ayant vaqué toute ma semaine a une activité infiniment moins douloureuse , moins fatigante et nerveusement moins pesante que de passer plus de 30 secondes a UT1 (j’ai déménagé a un 3ème étage un jour de tempête …) , je n’ai eu que le vendredi pour aller m’inscrire a la fac , ce qui en soit n’aurait pas été un problème , si ce jour la n’avait été le dernier qui soit donné pour justement s’inscrire .
Autant dire que ce fut un vendredi particulièrement douloureux , fatiguant , nerveusement pesant .
(…)
Vendredi matin .
Je retirais un dossier de 3ème année , ainsi qu’un de maîtrise , n’ayant pas de sac pour y planquer le dossier de 3ème année a la vue de mes nouveaux anciens camarades d’amphi . Et je l’avoue , quoique sans y croire plus d’un demi millième de seconde , j’espérais que la vétusté du matériel informatique de la fac me permettrait , en rendant un dossier arrangé , de gruger son administration et m’inscrire en maîtrise .
Un nombre conséquent de mes carnets étaient annotés de la mention " rêveur en classe " . Je n’ai hélas pas changé sur ce point .
J’appelais mon boulot pour être sur que je n’y bosse qu’a 16h , et prenais la direction de la fac aux alentours des 14 , me félicitant d’avoir la prévoyance de m’y prendre un peu a l’avance au cas ou d’autres énergumènes auraient attendus comme moi le dernier moment .
C’était bien vu : les files d’attente d’Eurodisney , au mois d’Août et un jour de portes ouvertes auraient parues désespérément désertes a coté de celle sur laquelle je tombais .
Je commençais a prendre mon mal en patience , ce qui dura le temps record de 15 minutes . Passé ce délai , je trépignais , poussais des soupirs de grognements et d’exaspération toutes les 9 secondes , lançais des regards noirs a ceux que je soupçonnais de gruger la file d’attente , me retenais enfin d’égorger les 2 raclures de kéké riant bruyamment devant moi , en se moquant d’un moins kéké quelques mètres centimètres devant eux .
Notez bien qu’après les 2 cons , j’aurais probablement dans mon élan achevé le 3ème .
A 15h30 et 7 mètres sur 50 possibles de parcourus , j’étais dans un tel état qu’un bout de dynamite aurait traîné dans le coin , j’aurais appris son métier a un terroriste Palestinien . Et c’est a ce moment la , sans doute a la recherche d’un peu de nitro , que je me suis rendu compte de l’existence d’une deuxième file , sombrement ignorée par tous .
Après que Obélix ait écrasé a nouveau (d’un Menhir) Panoramix qui venait de guérir , on voit Astérix devenir tout rouge et une bulle au dessus de sa tête avec pour simple texte " colère contenue " . Remplacez Astérix par Nico …
Je reconnaissais , assise au premier bureau des inscriptions une vieille connaissance , Laure , et il ne m’en fallait pas moins pour trancher mes dernières hésitations de sortir mon dossier bidon annoté " maîtrise " , et la blablater pour qu’elle ne contrôle pas trop son ordinateur et constate la supercherie .
En moins de 10 secondes , elle avait déchiré mon dossier bidon sur un cruel " Nico , tu me fais ça a moi … " .
Ayant pris congé , rougissant , de mon amie qui ne me connaît donc que trop , je me dirigeais vers le second bureau , qui allait m’éviter de payer la moitié de la facture lambda d’inscription pour un étudiant , pouvant déduire la sécurité sociale prévue dans les frais en ayant l’avantage (ou l’inconvénient , selon les points de vue) de déjà la régler par mes cotisations salariales .
Les dites cotisations équivalant une inscription a la fac par mois .
La France , ce paradis fiscal …
Je sortais tout fièrement l’attestation de la sécurité sociale que j’avais eut la prévoyance , moi, de faire imprimer le matin , et m’apprêtais déjà a partir vers le bureau suivant quand j’étais rattrapé in extremis par la manche par l’étudiante employée pour persécuter ses petits camarades .
" As tu la copie du contrat de travail ?
- Pardon ?
- Ben oui , il faut aussi une copie du contrat de travail .
- La fiche que je viens de te donner est un original datant de ce matin ! (commença t’il a s’énerver)
- Oui , mais il faut aussi le contrat de travail .
- Je peux pas l’amener plus tard ? (… par exemple dans une demi centaine d’années ?)
- Oui , mais dans ce cas tu payes plein pot et tu es remboursé dans 2 mois ( … donc dans une demi centaine d’années . Et toc !)
- (Je l’étrangle cette gourde ?) bon , tu peux me tamponner mon papier et je t’apporte le contrat dans une heure ?
- Non , je ne peux pas .
Avouez franchement que c’eut été de la légitime défense que de lui faire bouffer son contrat de travail , a elle .
- Bon , écoute . Tu me tamponnes ce fou… papier , je te laisse ma carte d’identité , et je t’amène mon contrat dans une heure .
- Ok , ça me va .
Encore une gourde qui ne sait pas que faire refaire sa carte d’identité est dorénavant gratuit .
Mes nombreux échecs constituant une raison somme toute assez valable .
Ayant vaqué toute ma semaine a une activité infiniment moins douloureuse , moins fatigante et nerveusement moins pesante que de passer plus de 30 secondes a UT1 (j’ai déménagé a un 3ème étage un jour de tempête …) , je n’ai eu que le vendredi pour aller m’inscrire a la fac , ce qui en soit n’aurait pas été un problème , si ce jour la n’avait été le dernier qui soit donné pour justement s’inscrire .
Autant dire que ce fut un vendredi particulièrement douloureux , fatiguant , nerveusement pesant .
(…)
Vendredi matin .
Je retirais un dossier de 3ème année , ainsi qu’un de maîtrise , n’ayant pas de sac pour y planquer le dossier de 3ème année a la vue de mes nouveaux anciens camarades d’amphi . Et je l’avoue , quoique sans y croire plus d’un demi millième de seconde , j’espérais que la vétusté du matériel informatique de la fac me permettrait , en rendant un dossier arrangé , de gruger son administration et m’inscrire en maîtrise .
Un nombre conséquent de mes carnets étaient annotés de la mention " rêveur en classe " . Je n’ai hélas pas changé sur ce point .
J’appelais mon boulot pour être sur que je n’y bosse qu’a 16h , et prenais la direction de la fac aux alentours des 14 , me félicitant d’avoir la prévoyance de m’y prendre un peu a l’avance au cas ou d’autres énergumènes auraient attendus comme moi le dernier moment .
C’était bien vu : les files d’attente d’Eurodisney , au mois d’Août et un jour de portes ouvertes auraient parues désespérément désertes a coté de celle sur laquelle je tombais .
Je commençais a prendre mon mal en patience , ce qui dura le temps record de 15 minutes . Passé ce délai , je trépignais , poussais des soupirs de grognements et d’exaspération toutes les 9 secondes , lançais des regards noirs a ceux que je soupçonnais de gruger la file d’attente , me retenais enfin d’égorger les 2 raclures de kéké riant bruyamment devant moi , en se moquant d’un moins kéké quelques mètres centimètres devant eux .
Notez bien qu’après les 2 cons , j’aurais probablement dans mon élan achevé le 3ème .
A 15h30 et 7 mètres sur 50 possibles de parcourus , j’étais dans un tel état qu’un bout de dynamite aurait traîné dans le coin , j’aurais appris son métier a un terroriste Palestinien . Et c’est a ce moment la , sans doute a la recherche d’un peu de nitro , que je me suis rendu compte de l’existence d’une deuxième file , sombrement ignorée par tous .
Après que Obélix ait écrasé a nouveau (d’un Menhir) Panoramix qui venait de guérir , on voit Astérix devenir tout rouge et une bulle au dessus de sa tête avec pour simple texte " colère contenue " . Remplacez Astérix par Nico …
Je reconnaissais , assise au premier bureau des inscriptions une vieille connaissance , Laure , et il ne m’en fallait pas moins pour trancher mes dernières hésitations de sortir mon dossier bidon annoté " maîtrise " , et la blablater pour qu’elle ne contrôle pas trop son ordinateur et constate la supercherie .
En moins de 10 secondes , elle avait déchiré mon dossier bidon sur un cruel " Nico , tu me fais ça a moi … " .
Ayant pris congé , rougissant , de mon amie qui ne me connaît donc que trop , je me dirigeais vers le second bureau , qui allait m’éviter de payer la moitié de la facture lambda d’inscription pour un étudiant , pouvant déduire la sécurité sociale prévue dans les frais en ayant l’avantage (ou l’inconvénient , selon les points de vue) de déjà la régler par mes cotisations salariales .
Les dites cotisations équivalant une inscription a la fac par mois .
La France , ce paradis fiscal …
Je sortais tout fièrement l’attestation de la sécurité sociale que j’avais eut la prévoyance , moi, de faire imprimer le matin , et m’apprêtais déjà a partir vers le bureau suivant quand j’étais rattrapé in extremis par la manche par l’étudiante employée pour persécuter ses petits camarades .
" As tu la copie du contrat de travail ?
- Pardon ?
- Ben oui , il faut aussi une copie du contrat de travail .
- La fiche que je viens de te donner est un original datant de ce matin ! (commença t’il a s’énerver)
- Oui , mais il faut aussi le contrat de travail .
- Je peux pas l’amener plus tard ? (… par exemple dans une demi centaine d’années ?)
- Oui , mais dans ce cas tu payes plein pot et tu es remboursé dans 2 mois ( … donc dans une demi centaine d’années . Et toc !)
- (Je l’étrangle cette gourde ?) bon , tu peux me tamponner mon papier et je t’apporte le contrat dans une heure ?
- Non , je ne peux pas .
Avouez franchement que c’eut été de la légitime défense que de lui faire bouffer son contrat de travail , a elle .
- Bon , écoute . Tu me tamponnes ce fou… papier , je te laisse ma carte d’identité , et je t’amène mon contrat dans une heure .
- Ok , ça me va .
Encore une gourde qui ne sait pas que faire refaire sa carte d’identité est dorénavant gratuit .