24 septembre 2006
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19:11
Lorsque j’étais avec Fanny , et celle ci habitant a Poitiers (ce qui ne simplifiait rien) , il m’arrivait de temps a autre , exclusivement aux alentours de 3h du matin et généralement assez imbibé , de décider a la sortie de la boite que j’avais envie de la voir , la maintenant tout de suite .
Je fonçais alors chez moi , achetais ni une ni deux un billet sur voyages-sncf et me retrouvais , après une nuit blanche dans le train , a Poitiers aux alentours de 7h du matin .
Je passais évidemment le reste de la journée a pioncer chez elle pendant les quelques heures ou elle se devait d’être en cour .
Il m’est même arrivé de passer plus de temps a y aller et en revenir que sur place .
(…)
Juillet .
Je passais la soirée en compagnie de quelques copains , dont des ex d’Elga que par jeu j’appelais alors N°1 et N°2 , le 2ème ayant succédé au premier a une vitesse pas forcément décente , quoique pas non plus imbattable comme l’avait prouvé quelques jours plus tôt le N°3 .
Ah , cette belle saison que l’été …
Nous étions donc en terrasse d’un bar nouvellement ouvert a coté de chez moi , place Nicolas Bachelier , bar qui n’ayant pas sa licence pour servir de l’alcool uniquement , nous avait contraint a acheter 2 misérables tapas devant servir de figurants-justificatifs en cas de descente de l’inspection des fraudes .
Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi mauvais . Un goût visqueux et de plastique a la fois . J’ai même dans un réflexe de survie vérifié que l’emballage avait bien été enlevé …
Je recommande a ce bar de vite acquérir sa licence alcool . Très vite .
Il devait être quelque chose comme 2h du matin , quand je recevais un sms de Clem , partie sur Albi 2 jours plus tôt . Ayant passé la soirée a déblatérer sur les couples et a rigoler sur la chanson d’Anais avec mes amis , mon premier réflexe a la réception de son message ne pouvait qu’être de lui répondre quelque chose dans l’humeur du moment .
" J’aimerais passer cette soirée avec toi " était des lors une réponse plutôt appropriée .
Après quelques messages de plus qui en arrivant faisaient sonner mon téléphone d’une mélodie aussi harmonieuse qu’une batterie de cuisine tombant sur un sol de zinc , et commençaient des lors a mettre légèrement sur les nerfs mes compagnons de table , il me devint vite évident que tant que a avoir la tête a Albi , autant y amener aussi le reste du corps .
" Euh … vous allez me tuer , mais je vais vous laisser .
- Hein ? Pourquoi ?
- Je vais aller retrouver Clem .
- Je croyais qu’elle était repartie a Albi ?
- Ben oui , pourquoi ?
- Mais ? Il est 2h du mat ?
- Pas grave , de toute façon je n’ai pas sommeil …
- Roh , ça c’est du Nico . Mais tu sais , tu as tord , il faut pas être aussi docile avec les filles !"
Cette dernière remarque étant de N°2 , celui qui venait de se faire larguer quelques jours plus tôt , je lui accordais autant de valeur qu’a un dicton de Vladimir Rousskof de Pologne émis sous l’emprise de l’alcool .
Et me retrouvais dans ma voiture quelques minutes plus tard , a rouler comme un dératé vers Albi .
Je suis arrivé la bas vers 3h et quelques du matin , et suis reparti 4h plus tard , n’ayant pu prévenir comme de juste mon père de mon équipée noctambule , et ce dernier pouvant avoir besoin de la voiture dans la matinée . D’ailleurs , quand bien même j’aurais pu le prévenir , cela aurait donné quelque chose d’assez gratiné . Imaginez un peu : " Papa , je vais rejoindre ma copine a Albi a 2h du mat , je n’ai presque pas bu et ne boirais presque pas (bien sur …) et après avoir passé la nuit a me balader dans la ville et a faire le couillon , je rentrerais pour 8h du mat sans avoir dormi . Cela ne te dérange pas ? " .
Le drame reste que la ou ma douce et inquiète maman aurait déjà signé le papier d’admission a l’hôpital psychiatrique , mon père m’aurait prêté sa carte bleue pour le péage et l’essence .
Allez vous étonner que je ne sois pas (toujours) normal …
Je fonçais alors chez moi , achetais ni une ni deux un billet sur voyages-sncf et me retrouvais , après une nuit blanche dans le train , a Poitiers aux alentours de 7h du matin .
Je passais évidemment le reste de la journée a pioncer chez elle pendant les quelques heures ou elle se devait d’être en cour .
Il m’est même arrivé de passer plus de temps a y aller et en revenir que sur place .
(…)
Juillet .
Je passais la soirée en compagnie de quelques copains , dont des ex d’Elga que par jeu j’appelais alors N°1 et N°2 , le 2ème ayant succédé au premier a une vitesse pas forcément décente , quoique pas non plus imbattable comme l’avait prouvé quelques jours plus tôt le N°3 .
Ah , cette belle saison que l’été …
Nous étions donc en terrasse d’un bar nouvellement ouvert a coté de chez moi , place Nicolas Bachelier , bar qui n’ayant pas sa licence pour servir de l’alcool uniquement , nous avait contraint a acheter 2 misérables tapas devant servir de figurants-justificatifs en cas de descente de l’inspection des fraudes .
Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi mauvais . Un goût visqueux et de plastique a la fois . J’ai même dans un réflexe de survie vérifié que l’emballage avait bien été enlevé …
Je recommande a ce bar de vite acquérir sa licence alcool . Très vite .
Il devait être quelque chose comme 2h du matin , quand je recevais un sms de Clem , partie sur Albi 2 jours plus tôt . Ayant passé la soirée a déblatérer sur les couples et a rigoler sur la chanson d’Anais avec mes amis , mon premier réflexe a la réception de son message ne pouvait qu’être de lui répondre quelque chose dans l’humeur du moment .
" J’aimerais passer cette soirée avec toi " était des lors une réponse plutôt appropriée .
Après quelques messages de plus qui en arrivant faisaient sonner mon téléphone d’une mélodie aussi harmonieuse qu’une batterie de cuisine tombant sur un sol de zinc , et commençaient des lors a mettre légèrement sur les nerfs mes compagnons de table , il me devint vite évident que tant que a avoir la tête a Albi , autant y amener aussi le reste du corps .
" Euh … vous allez me tuer , mais je vais vous laisser .
- Hein ? Pourquoi ?
- Je vais aller retrouver Clem .
- Je croyais qu’elle était repartie a Albi ?
- Ben oui , pourquoi ?
- Mais ? Il est 2h du mat ?
- Pas grave , de toute façon je n’ai pas sommeil …
- Roh , ça c’est du Nico . Mais tu sais , tu as tord , il faut pas être aussi docile avec les filles !"
Cette dernière remarque étant de N°2 , celui qui venait de se faire larguer quelques jours plus tôt , je lui accordais autant de valeur qu’a un dicton de Vladimir Rousskof de Pologne émis sous l’emprise de l’alcool .
Et me retrouvais dans ma voiture quelques minutes plus tard , a rouler comme un dératé vers Albi .
Je suis arrivé la bas vers 3h et quelques du matin , et suis reparti 4h plus tard , n’ayant pu prévenir comme de juste mon père de mon équipée noctambule , et ce dernier pouvant avoir besoin de la voiture dans la matinée . D’ailleurs , quand bien même j’aurais pu le prévenir , cela aurait donné quelque chose d’assez gratiné . Imaginez un peu : " Papa , je vais rejoindre ma copine a Albi a 2h du mat , je n’ai presque pas bu et ne boirais presque pas (bien sur …) et après avoir passé la nuit a me balader dans la ville et a faire le couillon , je rentrerais pour 8h du mat sans avoir dormi . Cela ne te dérange pas ? " .
Le drame reste que la ou ma douce et inquiète maman aurait déjà signé le papier d’admission a l’hôpital psychiatrique , mon père m’aurait prêté sa carte bleue pour le péage et l’essence .
Allez vous étonner que je ne sois pas (toujours) normal …
