9 juillet 2006
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19:46
Lundi Matin .
Réveil en sueur a 12h (du matin) , avec la vague hésitation de laisse tomber cette semaine a Hossegor , que je commence enfin et logiquement a appréhender .
Le stress avant le repos , un classique du genre .
La veille , j’ai fait ce que toute personne qui n’a pas préparé sa valise , pas récupéré son billet de train , est crevée plus qu’un pneu passé sur un tapis de fakir , bref , fait ce que toute personne raisonnable n’aurait pas manqué pour toutes les meilleures raisons du monde : le dernier soir des férias de Fenouillet .
Ceux qui avaient pensé « dormir » n’ont de toute évidence pas lu le reste de mon blog .
Pour ce qui est de faire ma valise , ce fut court mais bref . J’attrapais a la volée brosse a dent , short de bain (dans un premier élan j’avais écrit maillot mais j’ai préféré ne pas laisse de place a un doute qui eusse t’il été un temps exprimé m’aurait porté un préjudice terrible) , chargeur de portable et bouquin , et fourrais tout ça pêle-mêle dans un sac a dos …
… Et pas une valise ! J’en laisse certaines méditer la dessus … merci .
13h15 . Bon , je n’ai pas le temps de faire ma vaisselle , un coup d’eau fraîche sur les tasses moisissant dans l’évier et on dira que ça tiendra la semaine .
Après tout , certaines attendent bien depuis un mois , alors une semaine de plus …
13h20 . Plus que quarante minutes pour être a la gare . Gare … gare … Ah ! Tant que j’y pense , je vais aller récupérer maintenant mon billet qui lui aussi doit commencer a moisir dans ma boite aux lettres . A propos , ou ais je foutu la clé ? Non , pas sur le bureau … pas sur l’étagère … dans un pantalon ? non plus …
Bon . Ça se complique .
Après avoir calmement retourné mon appartement (« Bordel ! Ou se trouve cette foutue
clé ! ») , manqué de m’en prendre a mon innocente sœur en lui aboyant de peu charitables invectives (« mais si , bordel ! les poches du pantalon blanc , tu as mal regardé enfin !!! ») , cherché un objet susceptible de pulvériser ma boite aux lettres objet de ma légère contrariété (« qu’ais je fait de ma massue ??? ») , je me résolvais a une capitulation honteuse au possible .
Et retournais sur Voyages Sncf commander un nouveau billet .
Je songe a suggérer la création d’une carte « Nico Sncf » . La carte 12-25 n’est plus assez avantageuse pour moi …
(…)
Je retrouvais a la gare Elga , qui faisait partie de l’aventure , et dont je ne saurais jamais si elle fut a l’origine du voyage parallèle et improvisé de Ben et les autres , qui étrangement allèrent camper a moins de 100 mètres de notre lieu de vacances a nous .
J’ai beau ne plus avoir de visées autres que purement amicales (les connaisseurs sauront apprécier la portée de ses quelques mots innocents) , j’avoue qu’il me fallut 48h pour me résoudre a laisser les intrus venir perturber mes vacances .
Et 24h de plus pour me résoudre a les voir sans ma batte de base-ball .
Bref , assis dans le train , je commençais a souffler enfin et a tenter d’approcher vaguement d’une notion dont on m’a vaguement parler , le « laisser aller » , notion dont je le concède il me reste encore beaucoup a apprendre .
C’était jusqu'à ce que je vois ma « petite pharmacienne » .
… On a tous des boutiques ou l’on traîne plus longtemps et plus volontiers que dans d’autres , pour des raisons aussi variées que la marchandise proposée (comme le torréfacteur de la place Victor Hugo) , la clientèle rencontrée (faire semblant de chercher des fringues pour une copine chez Mango a ses avantages . Si ! Si !) ou tout simplement , pour l’adorable silhouette de la préposée de l’autre coté du comptoir .
Je suis pas loin d’être devenu hypocondriaque a faire des aller retour a ma pharmacie .
J’ai cru définitivement basculer dans la folie la plus totale . J’étais la , assis dans ce train surchauffé et puant , bloqué par Elga qui me fermait l’accès au couloir et dans l’impossibilité d’enfin approfondir un flirt de quelques mois en ayant une occasion inespérée de passer un moment avec ma petite pharmacienne pour la simple et insupportable raison que j’étais accompagné !
Un petit sourire de la convoitée suffit a me convaincre que je n’avais pas le droit de merder une nouvelle fois , ou que le séjour en asile ne serait plus une fiction mais une réalité a venir plus que probable , sinon tout simplement certaine .
J’attendais patiemment que Elga s’endorme et que ma pharmacienne en fasse autant , et dans un geste d’une rare précision , d’autant plus que j’en étais l’exécutant , j’enjambais Elga , arrivait a la hauteur de la pharmacienne et glissait plus que promptement un petit mot a travers une fente de son sac que j’avais au préalable repérée .
Voila le contenu du petit mot :
« Serait il possible de se revoir
- non pas dans un train crasseux au possible
- non pas derrière un comptoir gênant
Mais plutôt derrière un café ? Nico - 06.74.09.42.** »
Elle a vu mon petit mot 10 minutes après être descendue a Lourdes . Et m’a répondu 1 minute après , provoquant chez moi une poussée de joie mal contrôlée qui m’attira les regards désapprobateurs de la passagère derrière moi qui apprécia modérément que je défonce mon siège de coups de poings libérateurs …
NicK is BacK …
Réveil en sueur a 12h (du matin) , avec la vague hésitation de laisse tomber cette semaine a Hossegor , que je commence enfin et logiquement a appréhender .
Le stress avant le repos , un classique du genre .
La veille , j’ai fait ce que toute personne qui n’a pas préparé sa valise , pas récupéré son billet de train , est crevée plus qu’un pneu passé sur un tapis de fakir , bref , fait ce que toute personne raisonnable n’aurait pas manqué pour toutes les meilleures raisons du monde : le dernier soir des férias de Fenouillet .
Ceux qui avaient pensé « dormir » n’ont de toute évidence pas lu le reste de mon blog .
Pour ce qui est de faire ma valise , ce fut court mais bref . J’attrapais a la volée brosse a dent , short de bain (dans un premier élan j’avais écrit maillot mais j’ai préféré ne pas laisse de place a un doute qui eusse t’il été un temps exprimé m’aurait porté un préjudice terrible) , chargeur de portable et bouquin , et fourrais tout ça pêle-mêle dans un sac a dos …
… Et pas une valise ! J’en laisse certaines méditer la dessus … merci .
13h15 . Bon , je n’ai pas le temps de faire ma vaisselle , un coup d’eau fraîche sur les tasses moisissant dans l’évier et on dira que ça tiendra la semaine .
Après tout , certaines attendent bien depuis un mois , alors une semaine de plus …
13h20 . Plus que quarante minutes pour être a la gare . Gare … gare … Ah ! Tant que j’y pense , je vais aller récupérer maintenant mon billet qui lui aussi doit commencer a moisir dans ma boite aux lettres . A propos , ou ais je foutu la clé ? Non , pas sur le bureau … pas sur l’étagère … dans un pantalon ? non plus …
Bon . Ça se complique .
Après avoir calmement retourné mon appartement (« Bordel ! Ou se trouve cette foutue
clé ! ») , manqué de m’en prendre a mon innocente sœur en lui aboyant de peu charitables invectives (« mais si , bordel ! les poches du pantalon blanc , tu as mal regardé enfin !!! ») , cherché un objet susceptible de pulvériser ma boite aux lettres objet de ma légère contrariété (« qu’ais je fait de ma massue ??? ») , je me résolvais a une capitulation honteuse au possible .
Et retournais sur Voyages Sncf commander un nouveau billet .
Je songe a suggérer la création d’une carte « Nico Sncf » . La carte 12-25 n’est plus assez avantageuse pour moi …
(…)
Je retrouvais a la gare Elga , qui faisait partie de l’aventure , et dont je ne saurais jamais si elle fut a l’origine du voyage parallèle et improvisé de Ben et les autres , qui étrangement allèrent camper a moins de 100 mètres de notre lieu de vacances a nous .
J’ai beau ne plus avoir de visées autres que purement amicales (les connaisseurs sauront apprécier la portée de ses quelques mots innocents) , j’avoue qu’il me fallut 48h pour me résoudre a laisser les intrus venir perturber mes vacances .
Et 24h de plus pour me résoudre a les voir sans ma batte de base-ball .
Bref , assis dans le train , je commençais a souffler enfin et a tenter d’approcher vaguement d’une notion dont on m’a vaguement parler , le « laisser aller » , notion dont je le concède il me reste encore beaucoup a apprendre .
C’était jusqu'à ce que je vois ma « petite pharmacienne » .
… On a tous des boutiques ou l’on traîne plus longtemps et plus volontiers que dans d’autres , pour des raisons aussi variées que la marchandise proposée (comme le torréfacteur de la place Victor Hugo) , la clientèle rencontrée (faire semblant de chercher des fringues pour une copine chez Mango a ses avantages . Si ! Si !) ou tout simplement , pour l’adorable silhouette de la préposée de l’autre coté du comptoir .
Je suis pas loin d’être devenu hypocondriaque a faire des aller retour a ma pharmacie .
J’ai cru définitivement basculer dans la folie la plus totale . J’étais la , assis dans ce train surchauffé et puant , bloqué par Elga qui me fermait l’accès au couloir et dans l’impossibilité d’enfin approfondir un flirt de quelques mois en ayant une occasion inespérée de passer un moment avec ma petite pharmacienne pour la simple et insupportable raison que j’étais accompagné !
Un petit sourire de la convoitée suffit a me convaincre que je n’avais pas le droit de merder une nouvelle fois , ou que le séjour en asile ne serait plus une fiction mais une réalité a venir plus que probable , sinon tout simplement certaine .
J’attendais patiemment que Elga s’endorme et que ma pharmacienne en fasse autant , et dans un geste d’une rare précision , d’autant plus que j’en étais l’exécutant , j’enjambais Elga , arrivait a la hauteur de la pharmacienne et glissait plus que promptement un petit mot a travers une fente de son sac que j’avais au préalable repérée .
Voila le contenu du petit mot :
« Serait il possible de se revoir
- non pas dans un train crasseux au possible
- non pas derrière un comptoir gênant
Mais plutôt derrière un café ? Nico - 06.74.09.42.** »
Elle a vu mon petit mot 10 minutes après être descendue a Lourdes . Et m’a répondu 1 minute après , provoquant chez moi une poussée de joie mal contrôlée qui m’attira les regards désapprobateurs de la passagère derrière moi qui apprécia modérément que je défonce mon siège de coups de poings libérateurs …
NicK is BacK …