26 juin 2006
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19:41
Juin 2003 .
Pour tout dire , je n’étais pas franchement dans les meilleures dispositions du monde pour aborder la soirée organisée par Théa , venant d’avoir un entretien avec mon nouveau futur ex employeur , entretien qui certes n’avais pas tourné a la baston façon étal de boucherie mais les propos venimeux échangés laissaient déjà présager la guerre froide qui ne manquerait pas de s’en suivre .
J’aurais pu retenir l’image plus parlante certes de l’orgie sanglante de la fin de Braindead , j’ai hésité .
Bref , je pensais au moins passer une bonne soirée en compagnie de Julie , avec qui je m’étais remis après une énième dispute quelques jours plus tôt , ce qui était devenu d’ailleurs une manière comme une autre pour nous de casser la routine du couple .
Je dois dire que j’ai été particulièrement désappointé quand pour seul accueil j’avais droit a une a peine (dés)agréable esquisse de « bonsoir » . Reflexions faites , désagréable peut se placer derrière le terme esquisse , au choix .
Ayant pris pour habitude de ne plus m’en étonner , nous prenions la direction de la soirée de Théa , qui dois je le rappeler était une ex avec qui j’entretenais des rapports alors encore ambigus , suffisamment du moins pour que Julie tout en arborant des sourires de façade lui trouve haineusement toutes les disgrâces physiques possibles et i(ni)maginables . Sans parler des attaques sur l’aspect moral , bien évidemment .
Et pour être franc , j’adorais -et attisais- cette jalousie .
Arrivé sur place , je me laissais aller a un instinct je le reconnais primaire en me jetant sur les boissons , le résultat inévitable étant que je retrouvais ainsi particulièrement «joyeux» quelques secondes après notre arrivée . Pour ma défense , je dirais que ma démarche n’était pas la -uniquement- alcoolique , mais de façon je le concède beaucoup plus surprenante , plus stratégique .
Ok , j’ai toujours aimé défendre les causes indéfendables , a commencer par les miennes …
Pour avoir une chance de passer une bonne soirée, l’idéal reste de faire boire a outrance les autres pales types ayant eut la désobligeance de ne pas mourir de la grippe aviaire (ou autre bricole) et de répondre par conséquent idiotement présent a la dite soirée , les envoyant ainsi ad patres rendre tripes et boyaux , et regretter la mort douce d’une insignifiante grippe aviaire .
Dans le même ordre d’esprit , faire picoler gentiment les filles permet d’obtenir plus facilement des douceurs qui si elles avaient été quémandées dans la sobriété la plus absolue n’auraient values que des regards lourdement désapprobateurs , sinon des plaintes pour harcèlement sexuel .
Un impératif toutefois : ne pas boire trop soit même ou le risque serait grand que dans une regrettable erreur d’appréciation , l’on fasse boire trop les filles et roule des pelles aux types . A méditer .
Cette petite parenthèse étant refermée , je m’apercevais rapidement que j’avais perdu de vue Julie , de regrettables expériences passées m’ayant appris qu’un court instant d’inattention pouvait être la cause de violentes démangeaisons au crane , du coté des cornes .
Je n’étais que très moyennement étonné quand je la retrouvais dans une autre pièce en train de minauder avec un abruti riant bêtement . Je ne manquais pas alors de lui faire part de mon étonnement grandissant .
« Julie , ôte moins d’un doute , nous sommes toujours ensembles ? »
La question peut paraître étonnante , elle était loin d’être superflue …
« Non . »
Dont acte .
Après un premier temps de réflexion dubitative aboutissant a la conclusion que dans le fond François Ferdinand avait été la cause d’une guerre mondiale pour moins que ça , je décidais dans un second temps de partir en chasse a mon tour pour ne pas apparaître forcément comme le dindon de la farce lorsque Julie serait sortie avec le glousseur hideux .
Ok , tout le monde dénigre les personnes apparaissant fut ce un furtif moment comme concurrentes …
Alors que je devais encore en être a de sombres réflexions (« ou ais je rangé ma batte de base-ball bon dieu ? ») , j’éprouvais soudain une gène particulièrement incommandante , pour ne pas dire tout simplement insoutenable .
Je venais de faire les frais d’un jeu improvisé consistant a vider un tube entier de lait concentré dans un endroit a insolite , comme et par exemple mon caleçon .
L’inconsciente auteur de cette attaque infâme finissait sous la douche quelques secondes après . C’est ainsi que j’ai connu Cindy …
Je viens de comprendre pourquoi je n’arrive plus a trouver de copine : j’ai eu la chance jusqu’ici de plaire a celles avec qui j’allais sortir , alors que aujourd’hui je ne leur plais que quand je suis sorti avec elles , ce qui est problématique disons le clairement .
Ou ais je rangé cette foutue corde ?
Je sortais un peu plus tard dans la soirée avec Cindy , ce qui me valait de ne plus passer du tout pour le dindon de la farce , mais surtout , me faisait passer ma dépendance de la Julie , quoique hélas je n’en étais pas encore totalement conscient , allant même jusqu'à m’amuser particulièrement cyniquement de la voir se rabattre sur un gros roux , le ricanant ayant eu le mauvais goût de la laisser en plan en prenant un départ aussi précipité que goujat .
Sans doute une des meilleures soirées de ma vie .
Pour tout dire , je n’étais pas franchement dans les meilleures dispositions du monde pour aborder la soirée organisée par Théa , venant d’avoir un entretien avec mon nouveau futur ex employeur , entretien qui certes n’avais pas tourné a la baston façon étal de boucherie mais les propos venimeux échangés laissaient déjà présager la guerre froide qui ne manquerait pas de s’en suivre .
J’aurais pu retenir l’image plus parlante certes de l’orgie sanglante de la fin de Braindead , j’ai hésité .
Bref , je pensais au moins passer une bonne soirée en compagnie de Julie , avec qui je m’étais remis après une énième dispute quelques jours plus tôt , ce qui était devenu d’ailleurs une manière comme une autre pour nous de casser la routine du couple .
Je dois dire que j’ai été particulièrement désappointé quand pour seul accueil j’avais droit a une a peine (dés)agréable esquisse de « bonsoir » . Reflexions faites , désagréable peut se placer derrière le terme esquisse , au choix .
Ayant pris pour habitude de ne plus m’en étonner , nous prenions la direction de la soirée de Théa , qui dois je le rappeler était une ex avec qui j’entretenais des rapports alors encore ambigus , suffisamment du moins pour que Julie tout en arborant des sourires de façade lui trouve haineusement toutes les disgrâces physiques possibles et i(ni)maginables . Sans parler des attaques sur l’aspect moral , bien évidemment .
Et pour être franc , j’adorais -et attisais- cette jalousie .
Arrivé sur place , je me laissais aller a un instinct je le reconnais primaire en me jetant sur les boissons , le résultat inévitable étant que je retrouvais ainsi particulièrement «joyeux» quelques secondes après notre arrivée . Pour ma défense , je dirais que ma démarche n’était pas la -uniquement- alcoolique , mais de façon je le concède beaucoup plus surprenante , plus stratégique .
Ok , j’ai toujours aimé défendre les causes indéfendables , a commencer par les miennes …
Pour avoir une chance de passer une bonne soirée, l’idéal reste de faire boire a outrance les autres pales types ayant eut la désobligeance de ne pas mourir de la grippe aviaire (ou autre bricole) et de répondre par conséquent idiotement présent a la dite soirée , les envoyant ainsi ad patres rendre tripes et boyaux , et regretter la mort douce d’une insignifiante grippe aviaire .
Dans le même ordre d’esprit , faire picoler gentiment les filles permet d’obtenir plus facilement des douceurs qui si elles avaient été quémandées dans la sobriété la plus absolue n’auraient values que des regards lourdement désapprobateurs , sinon des plaintes pour harcèlement sexuel .
Un impératif toutefois : ne pas boire trop soit même ou le risque serait grand que dans une regrettable erreur d’appréciation , l’on fasse boire trop les filles et roule des pelles aux types . A méditer .
Cette petite parenthèse étant refermée , je m’apercevais rapidement que j’avais perdu de vue Julie , de regrettables expériences passées m’ayant appris qu’un court instant d’inattention pouvait être la cause de violentes démangeaisons au crane , du coté des cornes .
Je n’étais que très moyennement étonné quand je la retrouvais dans une autre pièce en train de minauder avec un abruti riant bêtement . Je ne manquais pas alors de lui faire part de mon étonnement grandissant .
« Julie , ôte moins d’un doute , nous sommes toujours ensembles ? »
La question peut paraître étonnante , elle était loin d’être superflue …
« Non . »
Dont acte .
Après un premier temps de réflexion dubitative aboutissant a la conclusion que dans le fond François Ferdinand avait été la cause d’une guerre mondiale pour moins que ça , je décidais dans un second temps de partir en chasse a mon tour pour ne pas apparaître forcément comme le dindon de la farce lorsque Julie serait sortie avec le glousseur hideux .
Ok , tout le monde dénigre les personnes apparaissant fut ce un furtif moment comme concurrentes …
Alors que je devais encore en être a de sombres réflexions (« ou ais je rangé ma batte de base-ball bon dieu ? ») , j’éprouvais soudain une gène particulièrement incommandante , pour ne pas dire tout simplement insoutenable .
Je venais de faire les frais d’un jeu improvisé consistant a vider un tube entier de lait concentré dans un endroit a insolite , comme et par exemple mon caleçon .
L’inconsciente auteur de cette attaque infâme finissait sous la douche quelques secondes après . C’est ainsi que j’ai connu Cindy …
Je viens de comprendre pourquoi je n’arrive plus a trouver de copine : j’ai eu la chance jusqu’ici de plaire a celles avec qui j’allais sortir , alors que aujourd’hui je ne leur plais que quand je suis sorti avec elles , ce qui est problématique disons le clairement .
Ou ais je rangé cette foutue corde ?
Je sortais un peu plus tard dans la soirée avec Cindy , ce qui me valait de ne plus passer du tout pour le dindon de la farce , mais surtout , me faisait passer ma dépendance de la Julie , quoique hélas je n’en étais pas encore totalement conscient , allant même jusqu'à m’amuser particulièrement cyniquement de la voir se rabattre sur un gros roux , le ricanant ayant eu le mauvais goût de la laisser en plan en prenant un départ aussi précipité que goujat .
Sans doute une des meilleures soirées de ma vie .