15 avril 2006
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Il fut un temps ou je m'attachais a des symboles dérisoires , dont j'ai appris par la suite a quel point il pouvait être dangereux de s'attacher a leur exécution .
En 9 mois avec Julie , j'avais du lui dire environ 947,5 fois que je l'aimais , mais n'avait eut droit en retour qu'a de vagues formes de sentimentalisme exprimées avec moins de conviction qu'un prêtre réticent a donner sa bénédiction a un avortement .
Churchill n'était pas plus démonstratif envers Staline , et pourtant dieu sait si je méritais plus de retour d'affection que le moustachu ...
(...)
Obtenir de Julie qu'elle me dise qu'elle m'aime devint mon obsession , fixant a répétition des ultimatums que même Daladier aurait trouvé insultant .
Au bout d'un certain temps et d'un nombre incalculable de tentatives aussi désespérées qu'inefficaces , mes demandes s'espacèrent , et je ne tentais plus que sporadiquement d'obtenir une victoire aussi improbable que futile .
Surtout futile , en fait .
C'est dans ce contexte de misère sentimentale que je revoyais Virginie .
Virginie m'avait été présentée par Livia , une collègue de l'OFUP . Plus qu'intéressé par Livia , je changeais plus vite mon fusil d'épaule qu'un fonctionnaire gouvernemental en période d'occupation lorsque quand nous allions chercher Virginie a son domicile , elle m'en faisait un bref descriptif qui aurait suffit de par son contenu a rallumer la libido d'un comateux déclaré mort cliniquement .
... Je n'ai plus jamais été intéressé par Livia des mon premier regard décoché a cette créature blonde qui a depuis enchanté nombre de mes nuits . Et jours , plus rarement cependant .
Il m'a fallu cependant faire mes preuves avec Virginie , qui pouvant tourner la tête du premier Brad Pitt venu n'allait pas se jeter a la mienne .
C'est un fait : je ne suis pas aussi bien que Brad Pitt .
Ayant été plus que dédaigné par Virginie ce premier soir , j'attendais 6 mois pour la rappeler , et j'eus la surprise qu'elle accepte mon invitation a prendre un verre .
Voilà pour le contexte . Venons-en aux faits ...
(...)
Vendredi , une fin d'après-midi ensoleillée place St Sernin .
J'avais la veille le visage qui c'était décomposé plus vite qu'un cadavre de gazelle en pleine savane lorsque j'avais lu le sms que m'avait envoyé Virginie , sms qui m'annonçait dans des termes plus qu'explicites que le bon moment de la veille m'avait offert le droit de visiter son lit , entre autre .
... déjà a l'époque je faisais tout pour obtenir une chose que je regrettais une fois obtenue .
En effet , j'étais toujours avec Julie et bien que celle-ci ait été d'une fidélité aussi rigoureuse que la ligne Maginot , je ne l'avais pas trompé moi même , étant particulièrement accroché en plus des symboles dérisoires a des principes moraux désuètes .
C'était ma tendre jeunesse , tout ca ...
J'ai passé 2 heures a tenter de faire dire a Julie qu'elle m'aime , la questionnant plus qu'un bourreau Nazi particulièrement zélé , tentant de lui faire formuler ses 2 putains de mots dont j'avais éperdument besoin pour pouvoir renoncer a retrouver Virginie le soir même , comme j'en avais -ô divine et vicieuse providence- la royale possibilité .
... Je n'ai pas eut droit a plus qu'un certes gentil mais si insuffisant « je suis bien avec toi » .
J'étais dans le métro m'emmenant a Virginie cinq minutes après avoir raccompagné Julie a son bus .
(Be Continued .)
En 9 mois avec Julie , j'avais du lui dire environ 947,5 fois que je l'aimais , mais n'avait eut droit en retour qu'a de vagues formes de sentimentalisme exprimées avec moins de conviction qu'un prêtre réticent a donner sa bénédiction a un avortement .
Churchill n'était pas plus démonstratif envers Staline , et pourtant dieu sait si je méritais plus de retour d'affection que le moustachu ...
(...)
Obtenir de Julie qu'elle me dise qu'elle m'aime devint mon obsession , fixant a répétition des ultimatums que même Daladier aurait trouvé insultant .
Au bout d'un certain temps et d'un nombre incalculable de tentatives aussi désespérées qu'inefficaces , mes demandes s'espacèrent , et je ne tentais plus que sporadiquement d'obtenir une victoire aussi improbable que futile .
Surtout futile , en fait .
C'est dans ce contexte de misère sentimentale que je revoyais Virginie .
Virginie m'avait été présentée par Livia , une collègue de l'OFUP . Plus qu'intéressé par Livia , je changeais plus vite mon fusil d'épaule qu'un fonctionnaire gouvernemental en période d'occupation lorsque quand nous allions chercher Virginie a son domicile , elle m'en faisait un bref descriptif qui aurait suffit de par son contenu a rallumer la libido d'un comateux déclaré mort cliniquement .
... Je n'ai plus jamais été intéressé par Livia des mon premier regard décoché a cette créature blonde qui a depuis enchanté nombre de mes nuits . Et jours , plus rarement cependant .
Il m'a fallu cependant faire mes preuves avec Virginie , qui pouvant tourner la tête du premier Brad Pitt venu n'allait pas se jeter a la mienne .
C'est un fait : je ne suis pas aussi bien que Brad Pitt .
Ayant été plus que dédaigné par Virginie ce premier soir , j'attendais 6 mois pour la rappeler , et j'eus la surprise qu'elle accepte mon invitation a prendre un verre .
Voilà pour le contexte . Venons-en aux faits ...
(...)
Vendredi , une fin d'après-midi ensoleillée place St Sernin .
J'avais la veille le visage qui c'était décomposé plus vite qu'un cadavre de gazelle en pleine savane lorsque j'avais lu le sms que m'avait envoyé Virginie , sms qui m'annonçait dans des termes plus qu'explicites que le bon moment de la veille m'avait offert le droit de visiter son lit , entre autre .
... déjà a l'époque je faisais tout pour obtenir une chose que je regrettais une fois obtenue .
En effet , j'étais toujours avec Julie et bien que celle-ci ait été d'une fidélité aussi rigoureuse que la ligne Maginot , je ne l'avais pas trompé moi même , étant particulièrement accroché en plus des symboles dérisoires a des principes moraux désuètes .
C'était ma tendre jeunesse , tout ca ...
J'ai passé 2 heures a tenter de faire dire a Julie qu'elle m'aime , la questionnant plus qu'un bourreau Nazi particulièrement zélé , tentant de lui faire formuler ses 2 putains de mots dont j'avais éperdument besoin pour pouvoir renoncer a retrouver Virginie le soir même , comme j'en avais -ô divine et vicieuse providence- la royale possibilité .
... Je n'ai pas eut droit a plus qu'un certes gentil mais si insuffisant « je suis bien avec toi » .
J'étais dans le métro m'emmenant a Virginie cinq minutes après avoir raccompagné Julie a son bus .
(Be Continued .)