5 avril 2006
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19:51
Inutile de dire que ma première tentative fut donc un échec aussi royal que le débarquement de la baie des cochons , la médiatisation en moins toutefois .
Il me fallait rebondir après cet échec lamentable . J’ai heureusement cet été là développé mon impressionnante capacité a encaisser sans trop broncher .
… Cela m’a pris quand même plus de temps pour ensuite apprendre a rebondir .
Je devais encore en être a ruminer sur la colline d’en face quand est arrivée « Zeta-Jones » , jolie brune ayant une apparente ressemblance avec la créature de « My Shoes , Please » .
Je concède avoir oublié son prénom , mais j’avoue me souvenir de cette impression que j’ai éprouvé en la voyant …
Le loup de Tex Avery est un amateur a coté de ce que je fus .
Rebelote . Je tentais de plaire a la Zeta de mes rêves , mais cette fois je n’étais plus seul sur le coup …
Il y’avait 2 autres Nico salariés . Un Nico , ce n’est pas toujours supportable , mais 3 , je soupçonne un certain nombre de vacanciers d’avoir abrégés leurs vacances en raison cette inconcevable réunion (sauf peut être dans l’imaginaire d’un auteur déjanté de science fiction décidant un beau jour de trashéiser son registre) .
Le premier Nico était un paysan du coin qui eut du mal a croire quand je l’en informais qu’il y’avait une vie au delà de Pamiers , et le second était un couillon qui faisait partie de ceux qui 2 ans auparavant avaient exploré les fameux « coins pas sombres » de Montagnac .
Dois je préciser que je le détestais ?
(…)
Je sais manquer cruellement de crédibilité mais je pense sincèrement que j’avais une chance avec le clone particulièrement réussit de Zeta (j’ai de plus en plus souvent l’impression en me relisant de faire du « Michel Blanc » , croyant conclure plus que de nature …) . Bien que cela puisse apparaître comme difficilement concevable , j’étais le mieux des 3 (les autres avaient le désavantage sur moi d’une acné juvénile particulièrement virulente , pour ne pas dire que ça suintait tout court . Beaucoup .) et les 2 autres Nico avaient une conversation assez engagée -certes- , mais uniquement pour commenter la couleur du Muscat .
C’est a Montagnac que je m’engueulais (mais oui ! Souvenez vous …) avec un vieux débris du journal Le Monde sur Nietzsche , pour replacer dans le contexte …
Une fête de village approchait , et je savais que se serait l’occasion que nous attendions entre Nico pour sauter sur la belle .
… C’est bien évidemment le moment ou mes parents insistèrent méchamment pour que je les rejoigne au Cap d’Agde .
J’ai passé sans doute une des pires après midi que l’on puisse passer sur une plage , me morfondant a contempler impuissant ces putain de minutes qui filaient a une vitesse absolument consternante , pressentant que chacune me rapprochait d’un désastre Trafalgarien que je ne pourrais éviter loin du front ...
J’arrivais sous un prétexte fallacieux a convaincre mes parents qu’un impératif hors du commun me contraignait a repartir le soir même pour Montagnac .
Arrivé a Toulouse , j’hésitais longuement entre convaincre l’ETA et quelques vagues Corses indépendantistes que la gare Matabiau serve d’arsenal destiné a les combattre , ou égorger moi-même uns par uns les agents SNCF pour me venger d’avoir raté ma correspondance (la dernière , bien évidement) pour Pamiers .
Lorsque je suis arrivé aux aurores le lendemain , j’ai faussement tenté de me convaincre qu’après tout il ne s’était peut-être rien passé en mon absence , en venant presque a me dire que je préférerais infiniment me faire virer a l’arrivée pour avoir par une manœuvre maladroite vidé la piscine qu’un autre Nico que moi ait attenté a la dignité de Zeta-Jones .
Qui a dit que les mecs ne savaient pas se faire des vacheries au moins aussi bien que les filles?
Alors que j’entamais le nettoyage de la petite centaine de couverts ayant servi au premier service du petit dej , Nico le paysan venait me trouver , le sourire « tu vas morfler raclure » irradiant son visage . Je me retenais difficilement de lui envoyer valser dans le nez une tasse , attendant d’avoir quand même au cas ou confirmation de l’inévitable …
N le P : Tu n’aurais pas vu Nico ?
N. P. tout court : Non , je devrais ?
N le P : Ah merde . Alors tu n’aurais pas vu non plus Zeta ?
N. P. tentant de poser calmement le couteau qu’il nettoyait : Non plus , je devrais ?
N le fils de P. : Fais chier . Si tu les croises , dit leur que je les cherche . Tu es au courant qu’ils sortent ensembles ?
… J’ai décidé d’entamé ma première grève de la faim après avoir entendu ces derniers mots .
Je n’ai pas mangé pendant 10 jours , jusqu'à ce qu’une Bertolino pas née de la dernière pluie m’en fasse passer l’envie en me ramenant environ 5kg de Kinders .
Il fallait au moins ça .
Il me fallait rebondir après cet échec lamentable . J’ai heureusement cet été là développé mon impressionnante capacité a encaisser sans trop broncher .
… Cela m’a pris quand même plus de temps pour ensuite apprendre a rebondir .
Je devais encore en être a ruminer sur la colline d’en face quand est arrivée « Zeta-Jones » , jolie brune ayant une apparente ressemblance avec la créature de « My Shoes , Please » .
Je concède avoir oublié son prénom , mais j’avoue me souvenir de cette impression que j’ai éprouvé en la voyant …
Le loup de Tex Avery est un amateur a coté de ce que je fus .
Rebelote . Je tentais de plaire a la Zeta de mes rêves , mais cette fois je n’étais plus seul sur le coup …
Il y’avait 2 autres Nico salariés . Un Nico , ce n’est pas toujours supportable , mais 3 , je soupçonne un certain nombre de vacanciers d’avoir abrégés leurs vacances en raison cette inconcevable réunion (sauf peut être dans l’imaginaire d’un auteur déjanté de science fiction décidant un beau jour de trashéiser son registre) .
Le premier Nico était un paysan du coin qui eut du mal a croire quand je l’en informais qu’il y’avait une vie au delà de Pamiers , et le second était un couillon qui faisait partie de ceux qui 2 ans auparavant avaient exploré les fameux « coins pas sombres » de Montagnac .
Dois je préciser que je le détestais ?
(…)
Je sais manquer cruellement de crédibilité mais je pense sincèrement que j’avais une chance avec le clone particulièrement réussit de Zeta (j’ai de plus en plus souvent l’impression en me relisant de faire du « Michel Blanc » , croyant conclure plus que de nature …) . Bien que cela puisse apparaître comme difficilement concevable , j’étais le mieux des 3 (les autres avaient le désavantage sur moi d’une acné juvénile particulièrement virulente , pour ne pas dire que ça suintait tout court . Beaucoup .) et les 2 autres Nico avaient une conversation assez engagée -certes- , mais uniquement pour commenter la couleur du Muscat .
C’est a Montagnac que je m’engueulais (mais oui ! Souvenez vous …) avec un vieux débris du journal Le Monde sur Nietzsche , pour replacer dans le contexte …
Une fête de village approchait , et je savais que se serait l’occasion que nous attendions entre Nico pour sauter sur la belle .
… C’est bien évidemment le moment ou mes parents insistèrent méchamment pour que je les rejoigne au Cap d’Agde .
J’ai passé sans doute une des pires après midi que l’on puisse passer sur une plage , me morfondant a contempler impuissant ces putain de minutes qui filaient a une vitesse absolument consternante , pressentant que chacune me rapprochait d’un désastre Trafalgarien que je ne pourrais éviter loin du front ...
J’arrivais sous un prétexte fallacieux a convaincre mes parents qu’un impératif hors du commun me contraignait a repartir le soir même pour Montagnac .
Arrivé a Toulouse , j’hésitais longuement entre convaincre l’ETA et quelques vagues Corses indépendantistes que la gare Matabiau serve d’arsenal destiné a les combattre , ou égorger moi-même uns par uns les agents SNCF pour me venger d’avoir raté ma correspondance (la dernière , bien évidement) pour Pamiers .
Lorsque je suis arrivé aux aurores le lendemain , j’ai faussement tenté de me convaincre qu’après tout il ne s’était peut-être rien passé en mon absence , en venant presque a me dire que je préférerais infiniment me faire virer a l’arrivée pour avoir par une manœuvre maladroite vidé la piscine qu’un autre Nico que moi ait attenté a la dignité de Zeta-Jones .
Qui a dit que les mecs ne savaient pas se faire des vacheries au moins aussi bien que les filles?
Alors que j’entamais le nettoyage de la petite centaine de couverts ayant servi au premier service du petit dej , Nico le paysan venait me trouver , le sourire « tu vas morfler raclure » irradiant son visage . Je me retenais difficilement de lui envoyer valser dans le nez une tasse , attendant d’avoir quand même au cas ou confirmation de l’inévitable …
N le P : Tu n’aurais pas vu Nico ?
N. P. tout court : Non , je devrais ?
N le P : Ah merde . Alors tu n’aurais pas vu non plus Zeta ?
N. P. tentant de poser calmement le couteau qu’il nettoyait : Non plus , je devrais ?
N le fils de P. : Fais chier . Si tu les croises , dit leur que je les cherche . Tu es au courant qu’ils sortent ensembles ?
… J’ai décidé d’entamé ma première grève de la faim après avoir entendu ces derniers mots .
Je n’ai pas mangé pendant 10 jours , jusqu'à ce qu’une Bertolino pas née de la dernière pluie m’en fasse passer l’envie en me ramenant environ 5kg de Kinders .
Il fallait au moins ça .