14 mars 2006
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Bien que je répugne a l’avouer depuis que j’ai appris que se sont surtout les homos qui les aiment (je ne suis pas homophobe , mais j’ai la phobie de passer pour un homo) , je suis un inconditionnel des chats . N’y voyez pas la l’explication de l’énorme Tigrou qui occupe un mur de ma chambre , nous parlons ici de chats .
Mon premier chat … a eut la malchance de croiser la route d’un Barzoï , un chien ayant l’apparence de Lassie (le bestiau fidèle) mais qui eut également l’effroyable mauvais réflexe de scier l’arrière train de ma pauvre Bagheera …
Ça risquait de lui manquer , on a du l’euthanasier .
J’avais beaucoup d’affinités avec mon second chat , Mia . Il s’est trouvé que mon père ne lui trouvait pas les mêmes qualités (rectification : il ne lui en trouvait aucune) , et qu’une guerre larvée s’installa entre eux . Mia signa sa perte le jour ou elle se soulagea sur l’oreiller de mon paternel , qui embarqua dare dare la créature sous le bras pour lui faire découvrir les plaisirs de la vie dans une cage de la SPA .
L’intervention in extremis de Julie permit de sauver la bête et de l’envoyer vivre des jours plus paisibles du coté d’une ferme du Massif Central …
Un dimanche matin douloureux (c'est-à-dire succédant comme de juste a un samedi soir arrosé) , j’arrivais a entrouvrir difficilement un œil lorsque ma sœur déposait une boule de poils sur mon lit . La responsabilité de lui trouver un nom m’incombant , je ne cherchais pas loin et décidais de l’appeler Smirnoff , imaginant avec plaisir le jour ou mon père crierait son nom dans la cour de l’immeuble …
Lorsque j’ai pris mon appart , j’ai vaguement hésité a prendre un chat , la faible superficie de mon appartement me faisant cependant craindre que la bestiole m’assigne en justice pour non respect des conventions de Genève . Souhaitant faire un test avant de m’engager (on devrait toujours avoir cette possibilité …) , je sautais sur l’occasion quand une amie me demandait de lui garder son chat .
La cohabitation se passait plutôt bien , mis a part que l’adorable boule de poils s’amusait a semer aux quatre coins de mon modeste chez moi les verres de mon jeu d’échec (non , non , vous savez toujours lire) quand il ne contribuait pas a pulvériser tout simplement les verres que je n’avais moi-même anéantit dans de rares instants de maladresse . Gentil chat …
(…)
Le matin , j’ai besoin de 2 choses afin d’avoir une vague , vraiment vague chance de ressembler a un humain aux yeux d’un myope insomniaque : un café , et une douche chaude .
Aussi , lorsque je suis sous ma douche , il pourrait y’avoir une réplique de Katrina dans la pièce d’a coté , je n’en aurais cure et me mettrais un peu plus d’eau dans les oreilles pour ne pas entendre les hurlements des victimes désemparées .
Mais quand cette ignoble raclure de chat est venue gratter dans sa caisse et m’a gratifié d’une horreur aussi sombre que nauséabonde , j’ai cru que mon agonie serait sans fin , d’autant que l’odeur portée par les vapeurs d’eau chaude avait dépassé les limites de l’insupportable .
Suis pas si mal seul dans mon appart , tout compte fait .
Mon premier chat … a eut la malchance de croiser la route d’un Barzoï , un chien ayant l’apparence de Lassie (le bestiau fidèle) mais qui eut également l’effroyable mauvais réflexe de scier l’arrière train de ma pauvre Bagheera …
Ça risquait de lui manquer , on a du l’euthanasier .
J’avais beaucoup d’affinités avec mon second chat , Mia . Il s’est trouvé que mon père ne lui trouvait pas les mêmes qualités (rectification : il ne lui en trouvait aucune) , et qu’une guerre larvée s’installa entre eux . Mia signa sa perte le jour ou elle se soulagea sur l’oreiller de mon paternel , qui embarqua dare dare la créature sous le bras pour lui faire découvrir les plaisirs de la vie dans une cage de la SPA .
L’intervention in extremis de Julie permit de sauver la bête et de l’envoyer vivre des jours plus paisibles du coté d’une ferme du Massif Central …
Un dimanche matin douloureux (c'est-à-dire succédant comme de juste a un samedi soir arrosé) , j’arrivais a entrouvrir difficilement un œil lorsque ma sœur déposait une boule de poils sur mon lit . La responsabilité de lui trouver un nom m’incombant , je ne cherchais pas loin et décidais de l’appeler Smirnoff , imaginant avec plaisir le jour ou mon père crierait son nom dans la cour de l’immeuble …
Lorsque j’ai pris mon appart , j’ai vaguement hésité a prendre un chat , la faible superficie de mon appartement me faisant cependant craindre que la bestiole m’assigne en justice pour non respect des conventions de Genève . Souhaitant faire un test avant de m’engager (on devrait toujours avoir cette possibilité …) , je sautais sur l’occasion quand une amie me demandait de lui garder son chat .
La cohabitation se passait plutôt bien , mis a part que l’adorable boule de poils s’amusait a semer aux quatre coins de mon modeste chez moi les verres de mon jeu d’échec (non , non , vous savez toujours lire) quand il ne contribuait pas a pulvériser tout simplement les verres que je n’avais moi-même anéantit dans de rares instants de maladresse . Gentil chat …
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Le matin , j’ai besoin de 2 choses afin d’avoir une vague , vraiment vague chance de ressembler a un humain aux yeux d’un myope insomniaque : un café , et une douche chaude .
Aussi , lorsque je suis sous ma douche , il pourrait y’avoir une réplique de Katrina dans la pièce d’a coté , je n’en aurais cure et me mettrais un peu plus d’eau dans les oreilles pour ne pas entendre les hurlements des victimes désemparées .
Mais quand cette ignoble raclure de chat est venue gratter dans sa caisse et m’a gratifié d’une horreur aussi sombre que nauséabonde , j’ai cru que mon agonie serait sans fin , d’autant que l’odeur portée par les vapeurs d’eau chaude avait dépassé les limites de l’insupportable .
Suis pas si mal seul dans mon appart , tout compte fait .