24 février 2006
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20:23
Au début de l’été 2005 , je me suis rendu compte que j’étais devenu un brin preservatophobe . Pas grand chose de méchant , en tous cas certainement pas une allergie qui aurait eu le mérite de donner une petite couleur rouge sympa ou de grossir la chose ... non , non , rien de cela . Je suis simplement débecté par ce court instant ou l’on interrompt des manœuvres plutôt bien engagées pour enfiler ce détestable attirail .
Il existe plusieurs formules pour se dégager d’une étreinte un brin poussée , elles doivent êtres sans conteste a l’origine de mon rejet catégorique … C’est vrai ! Que dire d’autre que :
- Oups ! Je viens subitement de me rappeler qu’il manquait quelque chose …
- Pourrais tu avoir l’amabilité de fermer les yeux pendant une minute ?
- Tu vas rigoler mais je les ai oublié … (formule non seulement hors sujet mais permettant divers résultats , sauf de faire rire la concernée)
Bref … vu que je développais une légère résistance au préser … au petit capuchon de caoutchouc , il me fallait des lors envisager de faire un léger dépistage , juste comme ça , pour voir . Après tout , ce n’était qu’un contrôle de routine pour moi qui suis plus que sage (j’ai envisagé de m’attribuer le terme de « modèle ») et aussi raisonnable qu’un lapin plus ou moins nymphomane …
... Euh … l’allusion au lapin , ce n’est que pour la quantité , pas la qualité . Non , je précise au cas ou , les gens se font tellement vite des idées aussi disproportionnées que méchantes …
Bref . Un beau matin , je me levais le cœur plein de bonnes intentions et l’esprit léger , prêt a passer ce test comme un examen de Janvier : de façon purement formelle …
Alors que je me dirigeais gaillardement vers l’hôpital de la Grave , je me posais gentiment la question « comment pourrait il y’avoir le moindre problème ? » . Aussi entreprenais je un devoir de mémoire afin de tenter de comptabiliser les pauvres jouvencelles qui avaient eut a subir les assauts frénétiques de mes reins , entre autre .
… Je recensais un peu plus d’une dizaine de victimes , hélas pour elles consentantes , parfois de façon récurrente ce qui est une circonstance aggravante s’il en est .
J’arrivais ainsi perdu dans mes réflexions au centre de dépistage , toujours guilleret bien que songeur (ce qui signifie que j’aurais pu passer devant un T-Rex nourri au Yaourt depuis des semaines sans m’en rendre compte) .
Je sortais de ma torpeur lorsqu’une secrétaire plus convaincante que Rex m’aboyait un son ressemblant vaguement a « Que voulez vous ? Groumph ! » . Essayant d’amadouer la terreur, je lui murmurais timidement la raison de mon aventure en cet espace hostile , et après avoir attrapé par un geste furtif le numéro d’appel qu’elle m’envoya valser dans le nez , j’allais me planquer dans un recoin de la lugubre pièce .
Je regardais alors d’un œil désappointé les autres ombres gisant dans la salle d’attente . Que des têtes de personnes plus blanches que les murs de la pièce (il est vrai peu reluisante) , dont les gestes nerveux trahissaient une anxiété plus élevée que celle rencontrée par exemple un soir d’Avril vers 19h50 dans un QG Parisien et Socialiste (ça existe , si ! si !) .
Atterré par ce spectacle crispant au possible (même pour un vieux retraité de la garde Royale Anglaise) , je commençais a céder sous ces coups de boutoirs plus déstabilisant qu’un maître de conférence de droit lors d’un oral , ce qui n’est pas peu dire .
Et la , vinrent les premiers doutes . « Et si ? » . Et si Julie avait été sérieuse lorsqu’elle m’avait dit que je devrais faire un test en raison de ses infidélités régulières (ce qui n’était en fait qu’une vacherie pour m’angoisser , mais j’étais naïf a l’époque) ? Et si Erika avait été opérée par un boucher n’opérant qu’au moyen de seringues d’occasions achetées a un dealer Colombien ? Et si un moustique ayant subi une mutation génétique après des essais nucléaires Polynésiens m’avait piqué de son dard mutant de fer , après avoir remonté l’Asie en ayant fait un détour par l’Afrique du Sud ?
J’ai passé une semaine a m’angoisser inutilement . J’adore tellement ça …
Amis masochistes , bonsoir .
Il existe plusieurs formules pour se dégager d’une étreinte un brin poussée , elles doivent êtres sans conteste a l’origine de mon rejet catégorique … C’est vrai ! Que dire d’autre que :
- Oups ! Je viens subitement de me rappeler qu’il manquait quelque chose …
- Pourrais tu avoir l’amabilité de fermer les yeux pendant une minute ?
- Tu vas rigoler mais je les ai oublié … (formule non seulement hors sujet mais permettant divers résultats , sauf de faire rire la concernée)
Bref … vu que je développais une légère résistance au préser … au petit capuchon de caoutchouc , il me fallait des lors envisager de faire un léger dépistage , juste comme ça , pour voir . Après tout , ce n’était qu’un contrôle de routine pour moi qui suis plus que sage (j’ai envisagé de m’attribuer le terme de « modèle ») et aussi raisonnable qu’un lapin plus ou moins nymphomane …
... Euh … l’allusion au lapin , ce n’est que pour la quantité , pas la qualité . Non , je précise au cas ou , les gens se font tellement vite des idées aussi disproportionnées que méchantes …
Bref . Un beau matin , je me levais le cœur plein de bonnes intentions et l’esprit léger , prêt a passer ce test comme un examen de Janvier : de façon purement formelle …
Alors que je me dirigeais gaillardement vers l’hôpital de la Grave , je me posais gentiment la question « comment pourrait il y’avoir le moindre problème ? » . Aussi entreprenais je un devoir de mémoire afin de tenter de comptabiliser les pauvres jouvencelles qui avaient eut a subir les assauts frénétiques de mes reins , entre autre .
… Je recensais un peu plus d’une dizaine de victimes , hélas pour elles consentantes , parfois de façon récurrente ce qui est une circonstance aggravante s’il en est .
J’arrivais ainsi perdu dans mes réflexions au centre de dépistage , toujours guilleret bien que songeur (ce qui signifie que j’aurais pu passer devant un T-Rex nourri au Yaourt depuis des semaines sans m’en rendre compte) .
Je sortais de ma torpeur lorsqu’une secrétaire plus convaincante que Rex m’aboyait un son ressemblant vaguement a « Que voulez vous ? Groumph ! » . Essayant d’amadouer la terreur, je lui murmurais timidement la raison de mon aventure en cet espace hostile , et après avoir attrapé par un geste furtif le numéro d’appel qu’elle m’envoya valser dans le nez , j’allais me planquer dans un recoin de la lugubre pièce .
Je regardais alors d’un œil désappointé les autres ombres gisant dans la salle d’attente . Que des têtes de personnes plus blanches que les murs de la pièce (il est vrai peu reluisante) , dont les gestes nerveux trahissaient une anxiété plus élevée que celle rencontrée par exemple un soir d’Avril vers 19h50 dans un QG Parisien et Socialiste (ça existe , si ! si !) .
Atterré par ce spectacle crispant au possible (même pour un vieux retraité de la garde Royale Anglaise) , je commençais a céder sous ces coups de boutoirs plus déstabilisant qu’un maître de conférence de droit lors d’un oral , ce qui n’est pas peu dire .
Et la , vinrent les premiers doutes . « Et si ? » . Et si Julie avait été sérieuse lorsqu’elle m’avait dit que je devrais faire un test en raison de ses infidélités régulières (ce qui n’était en fait qu’une vacherie pour m’angoisser , mais j’étais naïf a l’époque) ? Et si Erika avait été opérée par un boucher n’opérant qu’au moyen de seringues d’occasions achetées a un dealer Colombien ? Et si un moustique ayant subi une mutation génétique après des essais nucléaires Polynésiens m’avait piqué de son dard mutant de fer , après avoir remonté l’Asie en ayant fait un détour par l’Afrique du Sud ?
J’ai passé une semaine a m’angoisser inutilement . J’adore tellement ça …
Amis masochistes , bonsoir .