23 février 2006
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Il y’a un an de cela , nous avions été Ben et moi prendre un verre au Café Popu , que je considère comme un des derniers bastions de la décadence bohème , et accessoirement l'endroit idéal pour ne pas culpabiliser d'avoir bu un verre de trop en voyant d'autres mecs parfois plus pleins que le compte de Bill Gates . Tout ce que j’aime donc .
Après avoir descendu le premier verre , nous avions fort logiquement commandé une petite quinzaine d’autres (je ne sais toujours pas qui a eu le 15ème , question existentielle s’il en est) et étions donc dans un état d’ébriété assez avancé . Je serais tenté de dire "la routine en somme" , mais j'aurais peur de baisser dans l'estime des lecteurs qui ne me connaissent pas personnellement , sachant que c'est déjà fichu pour les autres .
C’est en tout cas peut être pour cette raison que j’ai jugé opportun de me relasser mes chaussures en plein bar surpeuplé , et que j’ai ainsi bousculé ma voisine … qui … ouah ! Avait eut décidément le tord de se mettre a l’abris de mon regard jusqu'à ce moment la .
J’ai bien évidement immédiatement cherché quelque chose d’intelligent a lui dire pour m’excuser de l’avoir légèrement bousculé avec mon relaçage intempestif et quelle se soit ainsi renversé un demi verre de bière sur son haut .
Ça a du donner quelque chose comme ceci :
« Je suis désolé , mais pour me faire pardonner j’éviterais de te proposer de lécher ton haut jusqu'à ce qu’il soit sec » …
J’ai alors fort logiquement oublié le Ben qui s’effondrait de l’autre coté de ma table , et commencé a parler avec la jolie blonde , une dénommée Eli n'ayant jamais été poursuivie par un Vélociraptor , elle .
Comme elle était accompagnée de 2 types , je m’assurais rapidement par de subtiles manœuvres (« j’espère que tes potes ne vont pas se vexer que je te réquisitionne ainsi ! ») qu’aucun d’eux ne soit un obstacle , comprenez par la que je ne risque pas de me retrouver avec le nez fracassé a la sortie du bar en ruminant amèrement s'il avait été intelligent de draguer sous le nez du copain .
Ceci étant , je ne sais pas si je me serais arrêté pour autant (Audiard avait remarqué a juste titre que les cons osent tout , c'est même a cela qu'on les reconnaît) . Elle avait un petit dos-nus rouge , qui ne tenait visiblement que grâce a une ficelle si fine que je pensais pouvoir en venir a bout assez facilement , ce qui n’est pas peu dire (je ferais bien du hors sujet en parlant de ces foutus soutiens-gorge que nous sommes censés enlever d’une main sans sombrer dans le ridicule …) .
Vint la fermeture du bar , moment apocalyptique s’il en est car généralement , je me retrouve dans ce cas a dire « bonsoir » et le fantasme de ma nuit disparaît sans laisser d’adresse , ou un faux numéro si j’ai de la chance .
J’ai réussi a l’entraîner chez moi , ou devrais je dire chez mes parents , en compagnie de ces 2 amis . J’ai passé une difficile demi heure a me demander comment me débarrasser d’eux , tout en me rapprochant de Eli , qui , par des regards appuyés et des frôlements de main aussi démonstratifs qu’un Colin Powell au Conseil de l’ONU , me faisait comprendre que je ne lui étais pas indifférent .
Je continuais a chercher dans ma tête une méthode pour délasser son haut , au cas ou …
Le miracle se produisit . Lassés de parasiter ma soirée , les deux indésirables décidèrent de rentrer chez eux et la belle me proposa de dormir chez elle . Si toutes les décisions que l’on doive prendre pouvaient êtres au facile que d’accepter d’accompagner une jolie blonde chez elle , j’aurais moins souvent les jambes aussi flageolantes qu’une gelée anglaise . Périmée .
Je l’ai raccompagnée , et j’ai fini rapidement dans son lit . Alors qu’une séance improvisée de massages dans son dos se transformait en bisous appuyés , dans ma tête , je hurlais « Rah ah ah , je suis le maître du monde ! Qui veut me défier ? Rah ah ah !!! » ...
(...)
Son téléphone a vibré . Un sms assassin et vengeur d’un des 2 potes d’Eli , dont le contenu était le suivant : « ça y’est , ta niqué ? » .
(...)
… J’ai finalement passé une nuit de désespoir a ne rien faire , avec a coté de moi une jolie blonde …
Après avoir descendu le premier verre , nous avions fort logiquement commandé une petite quinzaine d’autres (je ne sais toujours pas qui a eu le 15ème , question existentielle s’il en est) et étions donc dans un état d’ébriété assez avancé . Je serais tenté de dire "la routine en somme" , mais j'aurais peur de baisser dans l'estime des lecteurs qui ne me connaissent pas personnellement , sachant que c'est déjà fichu pour les autres .
C’est en tout cas peut être pour cette raison que j’ai jugé opportun de me relasser mes chaussures en plein bar surpeuplé , et que j’ai ainsi bousculé ma voisine … qui … ouah ! Avait eut décidément le tord de se mettre a l’abris de mon regard jusqu'à ce moment la .
J’ai bien évidement immédiatement cherché quelque chose d’intelligent a lui dire pour m’excuser de l’avoir légèrement bousculé avec mon relaçage intempestif et quelle se soit ainsi renversé un demi verre de bière sur son haut .
Ça a du donner quelque chose comme ceci :
« Je suis désolé , mais pour me faire pardonner j’éviterais de te proposer de lécher ton haut jusqu'à ce qu’il soit sec » …
J’ai alors fort logiquement oublié le Ben qui s’effondrait de l’autre coté de ma table , et commencé a parler avec la jolie blonde , une dénommée Eli n'ayant jamais été poursuivie par un Vélociraptor , elle .
Comme elle était accompagnée de 2 types , je m’assurais rapidement par de subtiles manœuvres (« j’espère que tes potes ne vont pas se vexer que je te réquisitionne ainsi ! ») qu’aucun d’eux ne soit un obstacle , comprenez par la que je ne risque pas de me retrouver avec le nez fracassé a la sortie du bar en ruminant amèrement s'il avait été intelligent de draguer sous le nez du copain .
Ceci étant , je ne sais pas si je me serais arrêté pour autant (Audiard avait remarqué a juste titre que les cons osent tout , c'est même a cela qu'on les reconnaît) . Elle avait un petit dos-nus rouge , qui ne tenait visiblement que grâce a une ficelle si fine que je pensais pouvoir en venir a bout assez facilement , ce qui n’est pas peu dire (je ferais bien du hors sujet en parlant de ces foutus soutiens-gorge que nous sommes censés enlever d’une main sans sombrer dans le ridicule …) .
Vint la fermeture du bar , moment apocalyptique s’il en est car généralement , je me retrouve dans ce cas a dire « bonsoir » et le fantasme de ma nuit disparaît sans laisser d’adresse , ou un faux numéro si j’ai de la chance .
J’ai réussi a l’entraîner chez moi , ou devrais je dire chez mes parents , en compagnie de ces 2 amis . J’ai passé une difficile demi heure a me demander comment me débarrasser d’eux , tout en me rapprochant de Eli , qui , par des regards appuyés et des frôlements de main aussi démonstratifs qu’un Colin Powell au Conseil de l’ONU , me faisait comprendre que je ne lui étais pas indifférent .
Je continuais a chercher dans ma tête une méthode pour délasser son haut , au cas ou …
Le miracle se produisit . Lassés de parasiter ma soirée , les deux indésirables décidèrent de rentrer chez eux et la belle me proposa de dormir chez elle . Si toutes les décisions que l’on doive prendre pouvaient êtres au facile que d’accepter d’accompagner une jolie blonde chez elle , j’aurais moins souvent les jambes aussi flageolantes qu’une gelée anglaise . Périmée .
Je l’ai raccompagnée , et j’ai fini rapidement dans son lit . Alors qu’une séance improvisée de massages dans son dos se transformait en bisous appuyés , dans ma tête , je hurlais « Rah ah ah , je suis le maître du monde ! Qui veut me défier ? Rah ah ah !!! » ...
(...)
Son téléphone a vibré . Un sms assassin et vengeur d’un des 2 potes d’Eli , dont le contenu était le suivant : « ça y’est , ta niqué ? » .
(...)
… J’ai finalement passé une nuit de désespoir a ne rien faire , avec a coté de moi une jolie blonde …