11 février 2006
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20:12
C'est fou comme 30 secondes dans une vie peuvent amener quelques années plus tard a agir inconsidérément ...
Alors que je devais frôler les 7 ans et que je n’avais qu’a peine troqué ma peluche Nini (une souris que mes parents ont du racheter une dizaine de fois , je l’oubliais partout) contre une Game Boy première génération (c’est sans doute ce que l’on appelle l’évolution , ndrl) , nous avions été invités chez des amis de mes parents qui avaient réussi a avoir une fille sur un coup de chance (ils avaient du s’y reprendre a plusieurs fois quand même) .
Je n’avais pas a l’époque cette étrange réputation de prédateur qui me colle de façon totalement injustifiée depuis quelques années , ce qui fit que j’eusse le privilège de dormir dans la chambre de la demoiselle , qui faisait allègrement 6 ans . Bien comptés …
Aaaaah … ce bel age ou petits garçons et petite filles répètent innocemment -et bêtement , aussi- ce qu’ils entendent dans les séries Z …
C’est ainsi que cette nuit la , Camille me dit avec sa petite voix zozotante (il devait lui manquer une dent ou deux) « j’ai un amoureux , il est actuellement dans ma chambre » .
C’est mignon la jeunesse …
J’ai été horriblement désappointé le lendemain de voir que finalement la Camille préférait tenir compagnie a ma sœur plutôt qu’a moi et a ma Game Boy . Ca valait bien la peine de me dire que j’étais son amoureux , tiens …
Les années passèrent .
J’avais beau avoir 17 ans , je n’avais pas tellement plus de maturité cet été la que lors des 17 précédentes années , mais j’avais en tout cas lâché ma Game Boy , ce qui en soit ne pouvait qu’être une bonne chose .
Cet été la , je revis par un hasard déconcertant la fameuse Camille (qui ne zozotait plus ou presque) , et bien que mon premier mouvement fut de me sentir attiré par sa cousine (qui avait le même chapeau que Madonna dans « don’t tell me » , mais aussi d’autres arguments non négligeables) , le « j’ai un amoureux dans ma chambre » se mit idiotement a raisonner dans ma tête : pas que je lui accorde la moindre importante , mais surtout que j’avais une revanche a prendre sur ce bide du passé .
Si seulement je pouvais formater ma mémoire …
J’arrivais a l’attirer (sans jeu de mot) sur Toulouse quelques mois plus tard , pour les vacances de la Toussaint . Dieu msn messenger était passé par la au préalable , et comme tout bon mec qui se respecte , je m’étais laissé aller a accorder quelques importances a des allusions vaseuses que nous avions pu faire , et j’avoue que mon imagination avait tourné a plein régime sur un certain nombre de détails relatifs a sa venue : ou elle dormirait (autrement dit dans mon lit) , comment je la draguerais (sous entendu : en un tour de main , toujours dans ma tête je le reprécise) , ect …
(…)
Elle a passé son séjour dans la chambre de ma sœur , et ces 2 andouilles se sont liées pour me trouver tout les sobriquets synonymes de macho possibles et imaginables .
Que je ne mette pas la main sur le connard a l’origine de la théorie sur l’effet papillon , il n'aurait plus la possibilité de se poser la moindre question existentielle .
Alors que je devais frôler les 7 ans et que je n’avais qu’a peine troqué ma peluche Nini (une souris que mes parents ont du racheter une dizaine de fois , je l’oubliais partout) contre une Game Boy première génération (c’est sans doute ce que l’on appelle l’évolution , ndrl) , nous avions été invités chez des amis de mes parents qui avaient réussi a avoir une fille sur un coup de chance (ils avaient du s’y reprendre a plusieurs fois quand même) .
Je n’avais pas a l’époque cette étrange réputation de prédateur qui me colle de façon totalement injustifiée depuis quelques années , ce qui fit que j’eusse le privilège de dormir dans la chambre de la demoiselle , qui faisait allègrement 6 ans . Bien comptés …
Aaaaah … ce bel age ou petits garçons et petite filles répètent innocemment -et bêtement , aussi- ce qu’ils entendent dans les séries Z …
C’est ainsi que cette nuit la , Camille me dit avec sa petite voix zozotante (il devait lui manquer une dent ou deux) « j’ai un amoureux , il est actuellement dans ma chambre » .
C’est mignon la jeunesse …
J’ai été horriblement désappointé le lendemain de voir que finalement la Camille préférait tenir compagnie a ma sœur plutôt qu’a moi et a ma Game Boy . Ca valait bien la peine de me dire que j’étais son amoureux , tiens …
Les années passèrent .
J’avais beau avoir 17 ans , je n’avais pas tellement plus de maturité cet été la que lors des 17 précédentes années , mais j’avais en tout cas lâché ma Game Boy , ce qui en soit ne pouvait qu’être une bonne chose .
Cet été la , je revis par un hasard déconcertant la fameuse Camille (qui ne zozotait plus ou presque) , et bien que mon premier mouvement fut de me sentir attiré par sa cousine (qui avait le même chapeau que Madonna dans « don’t tell me » , mais aussi d’autres arguments non négligeables) , le « j’ai un amoureux dans ma chambre » se mit idiotement a raisonner dans ma tête : pas que je lui accorde la moindre importante , mais surtout que j’avais une revanche a prendre sur ce bide du passé .
Si seulement je pouvais formater ma mémoire …
J’arrivais a l’attirer (sans jeu de mot) sur Toulouse quelques mois plus tard , pour les vacances de la Toussaint . Dieu msn messenger était passé par la au préalable , et comme tout bon mec qui se respecte , je m’étais laissé aller a accorder quelques importances a des allusions vaseuses que nous avions pu faire , et j’avoue que mon imagination avait tourné a plein régime sur un certain nombre de détails relatifs a sa venue : ou elle dormirait (autrement dit dans mon lit) , comment je la draguerais (sous entendu : en un tour de main , toujours dans ma tête je le reprécise) , ect …
(…)
Elle a passé son séjour dans la chambre de ma sœur , et ces 2 andouilles se sont liées pour me trouver tout les sobriquets synonymes de macho possibles et imaginables .
Que je ne mette pas la main sur le connard a l’origine de la théorie sur l’effet papillon , il n'aurait plus la possibilité de se poser la moindre question existentielle .
