Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
  • Contact

On Air

Visiteurs Uniques depuis Octobre 2005

Think Different

Imprimez vous les deux premières saisons du Petit Nicolas mais en plus Grand :

Cliquez ici pour télécharger
 la saison 1 
la saison 2

C'est gratuit et ca ne pique pas les yeux ...
___l__aide....jpg

Archives

Me suivre sur Facebook/Twitter



Requêtes Insolites

Présentation du Blog

Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 13:24

 

Un dimanche soir, dans un hôtel Ibis de Paris.

... Rectification : dans l’hôtel ibis le plus miteux de Paris.

« Mais vous êtes sur ? Il me faut vraiment imprimer ces documents, j’en ai vraiment besoin pour demain … », m'enquiais-je de ma voix de bébé qui faisait fureur dans les brocantes quand mon père m'envoyait négocier un vieux vinyle d'un chanteur forcément consternant.

Il existe parait-il des as de la dernière minute.
Ils me font bien rire : j’ai acquis en ce domaine un DESS « Sciences de l’irrémédiablement tardif » face auquel tous ces spécialistes ne pourront jamais lutter aussi vainement qu'un médecin légiste recherchant un peu d'amour propre dans la carcasse encore fumante de Michel Drucker.

Après m’être fait rigoler au nez par un réceptionniste peut corruptible (Pourtant, 5 euros avaient suffi pour corrompre la buse de l’ibis d’Annecy ? Comprend pas.), je revenais dans ma chambre, ma clé usb en main, me demandant non sans une certaine anxiété ce que j'allais bien pouvoir présenter à l'aimable juge qui me recevrait le lendemain matin dés potron-minet (Miow !).

Notez bien que, après un chargé de TD puis un maître de conférence
, un juge en vienne à son tour à me demander si « je suis bien sur d'être fait pour le droit », c'eut été tout de même une progression somme toute assez remarquable depuis mes débuts à la Fac.

Je tentais l’appel à une amie.

« Allo Alex ? Ah ah ah, comment vas-tu ? »

Faut ce qu’il faut.
Surtout un dimanche soir à 23H47.

« Dis moi, je me demandais … Tu n’aurais pas une imprimante, dès fois chez toi ? »

(…)

Après avoir fait un détour le lundi matin par les bureaux d'Alex pour y imprimer ma paperasse, détour qui avait la particularité de me faire visiter par 7h30 du mat des quartiers de Paris aux allures de Pompéi mais en pire, je prenais congé, non sans lui avoir demandé, si, à tout hasard, « elle savait au fait où se trouvait le Tribunal de Grande Instance de Paris ... »

Sic.

... Ma blague favorite pour enquiquiner Brune ces derniers temps consiste à la menacer à ce que je sorte avec ma stagiaire blonde, suédoise, dotée d'un DESS en droit et évidemment imaginaire : une chose est sure, Gwendoline n'est pas passée loin de la porte ce jour là à avoir si mal préparé mon équipée Parisienne.

Hum, pardon ? Ah oui, elle n'existe pas, elle ne pouvait donc pas prendre la porte.
Bien vu, Brune.

Non sans avoir changé une dizaine de fois de rames à trop hésiter sur la direction à prendre, j'arrivais 30 minutes en avance au Palais, le front moite et les pieds transformés en méchant de premier niveau (ce sont les méchants qui meurent par l'arme avec laquelle ils devaient tuer le gentil ou dévorés par des piranhas parce que leur boss à décidé de rompre unilatéralement leur CDI sans passer par la case Assedics) au fond de mes chaussures aux airs de compresseur hydraulique d'une casse ultra moderne.

Et ce n'est pas sans une certaine angoisse existentielle murement réfléchie en 1 seconde et demie que je voyais un policier de service me barrer l'entrée au prétexte incroyablement futile que « je ne suis pas avocat », et que c'était justement l'entrée qui leur était assignés. Aux avocats.

La terre entière passe son temps à me rappeler que je ne suis pas fait pour le droit, j'vous dit.

Je me retrouve dès lors à faire la queue durant une quarantaine de minutes parmi des touristes Japonais, Australiens et Schtroumpfs (j'ai des visions toujours un peu particulières à 8h du mat) devant l'entrée « Grand Public » (de toute façon, j'aurais préféré le licenciement pour faute grave à devoir passer par une hypothétique entrée nommée « Petit Public »), et c'est non sans avoir eu le temps de me ronger les ongl... le quart de ma main droite que je passe enfin le contrôle de sécurité, non sans m'y être attardé également un certain temps, ayant la manie de porter des habits dotés d'un minimum de 8 poches chacun et de semer dans ces dernières l'une ou l'autre pièce à la con.

J'ai quand même vu le moment où à force de faire sonner leur détecteur de métaux, j'allais me prendre une balle perdue pour pas un rond ...

Je suis passé.
Je suis enfin dans l'antre des robes noires, mon dossier sous le bras que j'ai fébrile depuis que je suis redescendu plus vite que j'en étais monté
d'une table de bar, un soir d'Octobre 2002 ...

J'en garde une cicatrice à vie à faire pâlir d'envie un quelconque Michael Scofield.

Je regarde ma montre. Il me reste environ 2 minutes pour faire le tour du coin et comprendre dans laquelle des « une ou deux » (réflexion personnelle) salles que doit comprendre le TGI de Paris se trouvera l'audience pour laquelle je suis venu.

(...)

1h30 plus tard, j'en étais limite à hurler « Dany » une hache de pompier à la main dans les interminables couloirs de ce bordel sans nom.

Inutilement d'ailleurs, puisque la partie adverse n'ayant pas jugé utile de se manifester, l'affaire avait été reportée à la semaine suivante ...

Partager cet article
Repost0

commentaires

R
OB a un gros actionnaire qui a des problèmes (sic) de personnel. Et si vous (toi et les boss) leur proposiez, moyennant petite rémunération, une petite treve pour s'occuper des procès parisiens à ta place?<br /> Fainéantise quand tu nous tiens;)
Répondre
F
Ca prend du temps de faire du Droit, c'est sans doute par manque de, que tu n'y es pas !:-)))
Répondre
N
<br /> Euh ?<br /> <br /> <br />