30 juillet 2008
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12:25
Depuis que j'ai compris qu'il n'était pas tout à fait normal de devoir passer 2h pour espérer recharger de 10 molles minutes mon vieux portable défectueux, et que j'ai fait par conséquent l'acquisition, pour une somme suffisante à indemniser l'ensemble des victimes de l'amiante, un nouveau téléphone portable (et dont le prix a comme de juste été divisé par 3 une semaine après mon achat), mes amis me lancent des regards horrifiés du côté de mes doigts.
Ce qui dénote d'un certain progrès tout de même, puisque les regards horrifiés ne se portent plus QUE sur mes doigts.
Hin hin, je vous ai bien eu.
Ainsi donc, et mon téléphone étant tactile, mais n'étant pas un Iphone pour lequel je me serais damné mais ma banquière en aurait fait de même alors bon, il se trouve que je constatais dans un moment d'égarement (pléonasme, donc) qu'il m'étais plus facile de me servir de l'ongle de mon doigt -que j'avais étonnamment oublié de dévorer comme les autres à la manière d'une côte d'agneaux- pour manier l'engin que le stylet fourni par le constructeur.
Constat pas forcément objectif du moment où j'avais perdu le stylet le lendemain de l'achat du téléphone.
Le drame était fait. Abandonnant du jour au lendemain ma joyeuse habitude d'alors, consistant à égarer un peu partout des bouts d'ongles dévorés avec nervosité, je laissais pousser ces derniers jusqu'à ce que mes mains n'en viennent à ressembler à celles de Freddy, ce charmant psychopathe de la nuit.
Les vils médisants diront que je n'avais pas besoin d'ongles longs pour lui ressembler déjà un peu.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit d'eux que ce ne sont que de vils médisants.
Après avoir un temps snobé sans état d'âmes les moqueries de mes pairs, et usé de subterfuges éculés pour retarder l'inéluctable (« Me couper les ongles ? Mais ma Brune, et comment je te gratterais le dos alors, hein ? »), je me résolvais hier matin à tenter un miracle que seule la relative proximité de Lourdes à Toulouse justifiait, à savoir :
- Chercher le coupe ongle
- Me mettre en devoir de couper ongles de main ET de pied dans la foulée.
... En même temps, les miracles qui se produisent directement à Lourdes ne sont guère plus impressionnant. La preuve : le nombre moyen d'infarctus y est très proche de celui rencontré dans une maison de retraite de Provence en pleine canicule.
Après avoir hésité une dizaine de minutes à joindre Brune au tel pour lui demander où elle a encore planqué le coupe ongle (sic), et passé autant de temps à fouiller dans le panier à bordel féminin trônant dans notre salle de bain (non sans faire de mauvais esprit, évidemment), je trouvais le coupe ongle.
J'en poussais un rugissement triomphal pour la peine.
... cela jusqu'à ce que dans un craquement sinistre et bourré de présages funestes, le coupe ongle ne se brise en deux net sur mon ongle de pouce.
(...)
Vous êtes à votre boulot, et oui, vous venez de perdre 10 minutes à lire l'histoire la plus banalement consternante qu'il ait jamais été écrit depuis les aventures de Sylvain et Sylvette.
Bonne après midi, je m'en vais de ce pas proposer à Michael Jackson de reprendre le rôle titre de son clip Thriller.
J'ai d'étonnantes prédispositions à mettre en avant ...
Ce qui dénote d'un certain progrès tout de même, puisque les regards horrifiés ne se portent plus QUE sur mes doigts.
Hin hin, je vous ai bien eu.
Ainsi donc, et mon téléphone étant tactile, mais n'étant pas un Iphone pour lequel je me serais damné mais ma banquière en aurait fait de même alors bon, il se trouve que je constatais dans un moment d'égarement (pléonasme, donc) qu'il m'étais plus facile de me servir de l'ongle de mon doigt -que j'avais étonnamment oublié de dévorer comme les autres à la manière d'une côte d'agneaux- pour manier l'engin que le stylet fourni par le constructeur.
Constat pas forcément objectif du moment où j'avais perdu le stylet le lendemain de l'achat du téléphone.
Le drame était fait. Abandonnant du jour au lendemain ma joyeuse habitude d'alors, consistant à égarer un peu partout des bouts d'ongles dévorés avec nervosité, je laissais pousser ces derniers jusqu'à ce que mes mains n'en viennent à ressembler à celles de Freddy, ce charmant psychopathe de la nuit.
Les vils médisants diront que je n'avais pas besoin d'ongles longs pour lui ressembler déjà un peu.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit d'eux que ce ne sont que de vils médisants.
Après avoir un temps snobé sans état d'âmes les moqueries de mes pairs, et usé de subterfuges éculés pour retarder l'inéluctable (« Me couper les ongles ? Mais ma Brune, et comment je te gratterais le dos alors, hein ? »), je me résolvais hier matin à tenter un miracle que seule la relative proximité de Lourdes à Toulouse justifiait, à savoir :
- Chercher le coupe ongle
- Me mettre en devoir de couper ongles de main ET de pied dans la foulée.
... En même temps, les miracles qui se produisent directement à Lourdes ne sont guère plus impressionnant. La preuve : le nombre moyen d'infarctus y est très proche de celui rencontré dans une maison de retraite de Provence en pleine canicule.
Après avoir hésité une dizaine de minutes à joindre Brune au tel pour lui demander où elle a encore planqué le coupe ongle (sic), et passé autant de temps à fouiller dans le panier à bordel féminin trônant dans notre salle de bain (non sans faire de mauvais esprit, évidemment), je trouvais le coupe ongle.
J'en poussais un rugissement triomphal pour la peine.
... cela jusqu'à ce que dans un craquement sinistre et bourré de présages funestes, le coupe ongle ne se brise en deux net sur mon ongle de pouce.
(...)
Vous êtes à votre boulot, et oui, vous venez de perdre 10 minutes à lire l'histoire la plus banalement consternante qu'il ait jamais été écrit depuis les aventures de Sylvain et Sylvette.
Bonne après midi, je m'en vais de ce pas proposer à Michael Jackson de reprendre le rôle titre de son clip Thriller.
J'ai d'étonnantes prédispositions à mettre en avant ...