22 Août - Andalousia Dreamin' - Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 11:55
Lorsque Brune avait évoqué l'idée fugace, courant Juin, que nous puissions nous rendre durant l'été en Andalousie, j'avais fait comme tout bon mâle qui se respecte : levé la tête de l'écran de mon ordinateur un court instant pour répondre un bassement hypocrite « oui oui », ce qui décrypté en langage commun signifiait clairement que je n'avais même pas entendu sa suggestion.

Ou pire : je voyais là dans la proposition de brune une lubie féminine qu'il ne me couterait rien d'accepter, puisque de la même manière qu'elle n'avait pas acheté finalement cette petite paire de chaussures qui lui avait fait de l'œil, l'Andalousie resterait un projet aussi mort né qu'un spermatozoïde au fond d'un préservatif durex.

Les lectrices de ce blog savent maintenant ce qu'il passe par l'esprit de leur mâle lorsqu'il répond oui-oui de derrière son ordinateur.

Et les mâles lisant ce blog devraient se méfier des inepties propositions de leurs brunes : ils pourraient bel et bien se retrouver en plein aéroport Andalous avant même d'avoir compris quoi que se soit à ce qui leur arrive.

(...)

Dès lors que nous étions sortis de l'avion, et bien qu'il soit aux alentours de 23h, le premier réflexe naïf qui était le mien était de chercher vainement l'interrupteur du four.

Notez bien que certains ont eu ce réflexe récemment alors qu'ils étaient encore à l'intérieur.
De l'avion.

L'aéroport de Grenade avait beaucoup en commun avec celui de Beauvais, par lequel nous étions passés lorsque nous nous étions rendus en Irlande : la première opinion que l'on pouvait s'en faire comme cela à brule pourpoint était que nous avions atteri dans le Petit Casino en bas de chez nous.

Je veux bien que l'avion se soit banalisé, mais certains aéroports ne ressemblent vraiment à rien.

Étant doté d'un mauvais esprit particulièrement critique, j'allais passer nos première minutes Andalouses à bougonner silencieusement d'amères diatribes sur l'idée saugrenue de ma Brune de nous avoir envoyé dans une destination que je jugeais, disons, folklorique.

« Beuh, c'est moche. Et puis qu'est ce qu'on fait là ? On aurait pu faire des férias plutôt, tiens. Et puis va faire chaud. Et puis je m'en fous de l'Alhambra. Dire qu'on aurait pu rester pénards sur une plage. Ah non, les plages me barbent. On aurait pu ... oh et merde, je hais les vacances. »

C'est un peu le drame lorsque l'on arrive par la navette de l'aéroport dans une ville que l'on ne connait pas : celle-ci semble prendre un malin plaisir à vous faire passer par les coins les plus sinistrement déprimant de la ville.

Et le chauffeur a beau vous avoir dit qu'il allait vous prévenir quand vous seriez à votre arrêt, vous ne pouvez pas vous empêcher de le regarder avec les yeux d'un chaton à qui vous feriez miroiter un paquet de Shéba juste parce qu'il a l'air con sur deux pattes, chauffeur dont vous êtes persuadés qu'il vous a forcément oublié et que votre arrêt, eh bien, c'était le précédent.

Je suis un touriste insupportable.
Ceux qui diraient insupportable tout court ne seraient pas si loin de la réalité.

Lorsque nous descendions enfin de la navette, mon visage avait pris une couleur légèrement verdâtre tendance gerbe vieille de 4 jours. D'un, j'ai toujours détesté les cars, et de deux, je suis moyennement dans mon assiette après avoir passé 45 minutes à craindre que le chauffeur ne dise « voilà, c'est votre arrêt » alors que nous étions arrêtés à ce moment là au bord d'un périphérique / d'un hôtel ibis mais en pire / d'un Macdonald / d'une gare internationale de trains à vapeur.

C'était être d'autant plus médisant que si l'organisation avait seulement relevé de ma personne, sur que l'hôtel aurait été placé à mi chemin d'une déchetterie Tchernobilienne et d'une raffinerie de type AZF ...

(Be Continued)


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commentaires

M
et vouâla. Je lis innocemment ton titre d'article et BLAM je me retrouve avec "l'homme sans trucage" de Dionysos dans la tête.Andalousiaaaaaaaaaa...ce qui explique que je me refuse à compatir à ta détresse andalousienne. ha-ha!
Répondre
N
<br /> Toi ? Compatir ? Ah ah , meme pas crédible.<br /> <br /> C'est chouette que tu viennes toujours dans le coin, on te voyait plus ! ^^<br /> <br /> <br />
D
Tiens c'est marrant le coup du Oui-Oui derrière le PC/TV/LIT/"APRES" sa me rappel un cas personnel je ne sais pas pourquoi mais je pense que c'est déjà arriver à tous nos compatriote urinant debout...
Répondre
N
<br /> Tu rigoles, mais y'en a qui urinent assis.<br /> Je ne dénoncerais personne, mais ...<br /> <br /> <br />