14 mars 2008
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19:45
Pardon , mes petits lecteurs , je suis navré d’avoir à vous embêter avec une pareille tribune partisane et probablement loin des aspirations de nombre d’entre vous , sans parler de certains électeurs que j’offusquerais par l’emploi de termes pas toujours très dithyrambiques (sic) envers un candidat qu’ils peuvent , pourquoi pas , défendre .
On se retrouve vite pour un post plus proche de ce que je vous ai habitué à lire séant .
D’ac ?
Je suis un Toulousain .
Bien que pour mon plus grand malheur , ma carte d’identité et mon (absence) d’accent soient comme autant de rappel de ma naissance Paris 15ème (la clinique s’appelait St Felicité , il parait qu’après ma naissance , il a été proposé d’en changer le nom , St boite de Pandore semblant faire consensus) , le fait que j’ai grandi depuis mes 10 ans dans les rues de Toulouse font de moi , et j’en suis plutôt fier , un Toulousain d’adoption .
Du moins , en dehors des jours de match opposant le Stade Toulousain au Stade Français .
… Je rigole , Ben . Repose cette arme .
J’ai apprécié durant ma vie étudiante , quoique la notion de vie durant laquelle j’étais inscrit à la fac me semble diantrement plus opportune , pouvoir profiter du charme du Toulouse noctambule , de ces nombreux bars , de ces pléthoriques étudiants (et étudiantes , qui m’intéressaient nettement plus , disons le) . J’ai même pu connaitre le Toulouse sympa où les gens jetaient un regard haineux à l’abruti d’automobiliste qui avait osé toucher son klaxon , immédiatement catalogué de Parisien .
Non , je n’ai pas 54 ans .
Je vous jure , ce n’est pas si vieux .
Toulouse a toujours été une ville vantée et enviée pour sa qualité de vie , pour son dynamisme étudiant , pour la bonne humeur de ses habitants :
chaque jour qui passe depuis 2004 rend cette réputation de plus en plus usurpée .
(…)
En 2001 , Dominique Baudis , maire de Toulouse depuis X années , a légué « sa » ville à Philippe Douste-Blazy , qui en bon gestionnaire , su faire fructifier l’héritage … et en tirer un beau maroquin ministériel . Mais , re-en bon gestionnaire qu’il était , Mr Douste-Blazy eut la prudence de s’inquiéter de la qualité de son acquisition , et au cas ou cette dernière ne viendrait à lui sauter entre les doigts (il était également très prévoyant) , il voulu conserver l’emballage (Toulouse) pour éviter toute potentielle future difficulté avec le SAV .
Ah pardon , les électeurs .
C’est ainsi que Mr Douste-Blazy , désireux de s’assurer que Toulouse reviendrait dans son giron le jour oùtout le monde se rendrait compte de ses piètres qualités de ministre son ministère lui serait retiré (Mr Douste-Blazy est aussi et décidément quelqu’un de très clairvoyant) , il décida de mettre ce que l’on nomme un homme de paille (ou une potiche , si vous préférez) , quelqu’un qui ne lui ferait pas d’ombre et qui , de par ses piètres qualités , ne risquerait pas de lui faire obstacle le jour où il souhaiterait revenir hanter le fauteuil du Capitole .
Manque de bol , s’il ne s’est pas trompé sur le compte de la potiche , il a légèrement surévalué l’estime que lui porteraient les Toulousains après sa fuiteen Egypte à Paris .
Donc , en 2004 , Douste-Blazy recherche une potiche pour expédier les affaires courantes à Toulouse , le temps de son CDD au gouvernement . Il n’a pas a chercher loin , son ancien directeur de cabinet à Lourdes , Jean Luc Moudenc , correspond bien au profil : n’ayant jamais été élu au suffrage universel , charisme d’une huitre , ex kéké de l’Université des Sciences Sociales et doté de la suffisance qui va avec , Douste-Blazy ne peut pas trouver mieux : il en fait donc son homme de paille .
Pardon , le maire de Toulouse .
L’erreur était facile .
Depuis 2004 , Toulouse est donc gérée par un type n’ayant jamais été élu et choisi pour ses non-qualités par son prédécesseur . Et comme tous les médiocres qui se retrouvent à la place du Calife en l’absence du Calife , Moudenc fini par apprécier de marcher dans les pompes d’un autre , et décide l’air de rien de se mettre à faire un peu de politique partisane , dès fois qu’il pourrait asseoir sa propre légitimité et compromettre le futur retour du Calife .
Un médiocre qui décide de faire de l’ombre à un piteux , les Toulousains sont sacrément bien servis ...
Ses potentiels futurs électeurs étant ceux de l’Ump , il décide de mettre le paquet : interdiction aux bars étudiants d’ouvrir leur terrasse passé 23H30 (encore un obnubilé par la France qui se lève tôt … mais avant de se lever tôt , cette France là n’a-t-elle pas apprécié de pouvoir se coucher tard ?) , fermeture administrative des bars gênant (par exemple , le café populaire , une institution toulousaine , a subi en ce sens nombre d’attaques) , présence permanente de tellement de policiers dans les rues que l’on a pas besoin de se rendre en Chine pour se faire une idée de ce qu’est un état policier , et enfin , dernier exemple pour ne pas devenir ennuyeux , places gratuites remplacées par des payantes , des fois que les populeux de la banlieue n’aient l’idée saugrenue de vouloir venir se mélanger aux bonnes gens du centre-ville …
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes , comme on dit …
(…)
Ce n’est pas le Toulouse que j’ai connu .
Ce n’est pas le Toulouse où j’ai tant aimé faire ma vie Lycéenne puis Etudiante .
Ce n’est pas le Toulouse que je veux laisser à ceux qui vont vivre à leur tour ces douces années de vie étudiante , et puis même , à titre personnel , j’aimerais bien que la ville dont la réputation de douceur de vie , de « Petite Barcelone » , la Toulouse qui faisait chanter Nougaro , la Toulouse joyeuse et rigolarde , cette Toulouse là , j’aimerais bien la voir revenir , fut-ce un petit peu , mais ce serait déjà beaucoup en comparaison de ce qu’elle devient ...
Tout simplement , je n’ai que 24 ans : pas envie d’être plongé si tôt dans une grande maison de retraite …
On se retrouve vite pour un post plus proche de ce que je vous ai habitué à lire séant .
D’ac ?
Je suis un Toulousain .
Bien que pour mon plus grand malheur , ma carte d’identité et mon (absence) d’accent soient comme autant de rappel de ma naissance Paris 15ème (la clinique s’appelait St Felicité , il parait qu’après ma naissance , il a été proposé d’en changer le nom , St boite de Pandore semblant faire consensus) , le fait que j’ai grandi depuis mes 10 ans dans les rues de Toulouse font de moi , et j’en suis plutôt fier , un Toulousain d’adoption .
Du moins , en dehors des jours de match opposant le Stade Toulousain au Stade Français .
… Je rigole , Ben . Repose cette arme .
J’ai apprécié durant ma vie étudiante , quoique la notion de vie durant laquelle j’étais inscrit à la fac me semble diantrement plus opportune , pouvoir profiter du charme du Toulouse noctambule , de ces nombreux bars , de ces pléthoriques étudiants (et étudiantes , qui m’intéressaient nettement plus , disons le) . J’ai même pu connaitre le Toulouse sympa où les gens jetaient un regard haineux à l’abruti d’automobiliste qui avait osé toucher son klaxon , immédiatement catalogué de Parisien .
Non , je n’ai pas 54 ans .
Je vous jure , ce n’est pas si vieux .
Toulouse a toujours été une ville vantée et enviée pour sa qualité de vie , pour son dynamisme étudiant , pour la bonne humeur de ses habitants :
chaque jour qui passe depuis 2004 rend cette réputation de plus en plus usurpée .
(…)
En 2001 , Dominique Baudis , maire de Toulouse depuis X années , a légué « sa » ville à Philippe Douste-Blazy , qui en bon gestionnaire , su faire fructifier l’héritage … et en tirer un beau maroquin ministériel . Mais , re-en bon gestionnaire qu’il était , Mr Douste-Blazy eut la prudence de s’inquiéter de la qualité de son acquisition , et au cas ou cette dernière ne viendrait à lui sauter entre les doigts (il était également très prévoyant) , il voulu conserver l’emballage (Toulouse) pour éviter toute potentielle future difficulté avec le SAV .
Ah pardon , les électeurs .
C’est ainsi que Mr Douste-Blazy , désireux de s’assurer que Toulouse reviendrait dans son giron le jour où
Manque de bol , s’il ne s’est pas trompé sur le compte de la potiche , il a légèrement surévalué l’estime que lui porteraient les Toulousains après sa fuite
Donc , en 2004 , Douste-Blazy recherche une potiche pour expédier les affaires courantes à Toulouse , le temps de son CDD au gouvernement . Il n’a pas a chercher loin , son ancien directeur de cabinet à Lourdes , Jean Luc Moudenc , correspond bien au profil : n’ayant jamais été élu au suffrage universel , charisme d’une huitre , ex kéké de l’Université des Sciences Sociales et doté de la suffisance qui va avec , Douste-Blazy ne peut pas trouver mieux : il en fait donc son homme de paille .
Pardon , le maire de Toulouse .
L’erreur était facile .
Depuis 2004 , Toulouse est donc gérée par un type n’ayant jamais été élu et choisi pour ses non-qualités par son prédécesseur . Et comme tous les médiocres qui se retrouvent à la place du Calife en l’absence du Calife , Moudenc fini par apprécier de marcher dans les pompes d’un autre , et décide l’air de rien de se mettre à faire un peu de politique partisane , dès fois qu’il pourrait asseoir sa propre légitimité et compromettre le futur retour du Calife .
Un médiocre qui décide de faire de l’ombre à un piteux , les Toulousains sont sacrément bien servis ...
Ses potentiels futurs électeurs étant ceux de l’Ump , il décide de mettre le paquet : interdiction aux bars étudiants d’ouvrir leur terrasse passé 23H30 (encore un obnubilé par la France qui se lève tôt … mais avant de se lever tôt , cette France là n’a-t-elle pas apprécié de pouvoir se coucher tard ?) , fermeture administrative des bars gênant (par exemple , le café populaire , une institution toulousaine , a subi en ce sens nombre d’attaques) , présence permanente de tellement de policiers dans les rues que l’on a pas besoin de se rendre en Chine pour se faire une idée de ce qu’est un état policier , et enfin , dernier exemple pour ne pas devenir ennuyeux , places gratuites remplacées par des payantes , des fois que les populeux de la banlieue n’aient l’idée saugrenue de vouloir venir se mélanger aux bonnes gens du centre-ville …
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes , comme on dit …
(…)
Ce n’est pas le Toulouse que j’ai connu .
Ce n’est pas le Toulouse où j’ai tant aimé faire ma vie Lycéenne puis Etudiante .
Ce n’est pas le Toulouse que je veux laisser à ceux qui vont vivre à leur tour ces douces années de vie étudiante , et puis même , à titre personnel , j’aimerais bien que la ville dont la réputation de douceur de vie , de « Petite Barcelone » , la Toulouse qui faisait chanter Nougaro , la Toulouse joyeuse et rigolarde , cette Toulouse là , j’aimerais bien la voir revenir , fut-ce un petit peu , mais ce serait déjà beaucoup en comparaison de ce qu’elle devient ...
Tout simplement , je n’ai que 24 ans : pas envie d’être plongé si tôt dans une grande maison de retraite …