18 juillet 2007
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16:17
S’il est une chose qui me fait foncièrement marrer , c’est lorsque j’entends quelqu’un me parler de sa rencontre avec une fille (ou un mec , j’ai aussi des amies filles , si si) . Selon la règle consacrée , il l’a trouvée superbe , mignonne , adorable , fantastique , enfin bref , la description ne sera forcément faite qu’en termes incroyablement dithyrambiques .
Et si elle était moche , c’est pareil : que des termes dithyrambiques .
… La pauvre .
Sauf que . Le plus souvent , la description de la demoiselle s’achève par un gros silence , qu’un lourd de service (ou un Nico , pléonasme toutefois) ne saurait tuer autrement qu’en sortant une question à la portée philosophique assez lointaine quand même de celle de Freud :
« Mais tu l’as baisée ? »
Autant pour moi , ca vaut bien du Freud .
L’homme d’aujourd’hui ne baise pas . Il drague , du moins il essaye , pas toujours avec plus de succès que la chevalerie Française face aux archers Anglais d’Azincourt .
Loin de moi l’idée de vouloir m’exclure de ce jugement lapidaire , j’ai moi même l’année dernière (et les 5 années précédentes , ok) été un dragueur bas de gamme modèle Darty . C’est justement parce que je parle en connaissance de cause que je me permettrais des envolées lyriques sur le sujet .
Ben tiens .
Ainsi , je ne compte plus le nombre d’ami(e)s qui , les naïfs , restent persuadé que le premier soir ne doit être qu’une prise de contact (sic) , un moment privilégié (re-sic) , un moment ou l’on découvre l’autre et ou l’on apprend à se connaître , et c’est bien dans rester là car se serait bête de tout gâcher .
Non mais sérieux , y’a des claques qui se perdent .
Déjà , je vais partir sur un constat : si j’élimine de mes « stats » toutes les fois où j’ai couché le premier soir , je redeviens sur le papier quasi aussi puceau que Benoit Brisefer .
Il faut décidément que j’arrête de mélanger sexualité et bande dessinée .
Pourquoi faut il coucher le premier soir ? Pourquoi tout , tout de suite ? Mais bon dieu , parce que entre le soir de la rencontre et la seconde fois ou vous auriez éventuellement la chance de revoir la convoitée , celle-ci aura reçu ses notes Orange , Gdf et Edf , payé son loyer , descendu les poubelles (et pris l’abominable odeur dans le nez quand le capot qu’elle tenait de l’extrémité du bout des doigts sera retombé avec la lourdeur d’une collection d’enclumes) , et si vous n’avez vraiment pas de chance , elle aura également récuré la cuvette de ses WC .
Entre faire l’amour dans la magie du premier soir , et faire l’amour après la liste d’abominations donnée ci dessus , dans quelle hypothèse croyez vous qu’elle sera le plus « ouverte » ?
Et oui .
Ps : Un peu moins de laisser aller dans l’article de demain , promis .
Et si elle était moche , c’est pareil : que des termes dithyrambiques .
… La pauvre .
Sauf que . Le plus souvent , la description de la demoiselle s’achève par un gros silence , qu’un lourd de service (ou un Nico , pléonasme toutefois) ne saurait tuer autrement qu’en sortant une question à la portée philosophique assez lointaine quand même de celle de Freud :
« Mais tu l’as baisée ? »
Autant pour moi , ca vaut bien du Freud .
L’homme d’aujourd’hui ne baise pas . Il drague , du moins il essaye , pas toujours avec plus de succès que la chevalerie Française face aux archers Anglais d’Azincourt .
Loin de moi l’idée de vouloir m’exclure de ce jugement lapidaire , j’ai moi même l’année dernière (et les 5 années précédentes , ok) été un dragueur bas de gamme modèle Darty . C’est justement parce que je parle en connaissance de cause que je me permettrais des envolées lyriques sur le sujet .
Ben tiens .
Ainsi , je ne compte plus le nombre d’ami(e)s qui , les naïfs , restent persuadé que le premier soir ne doit être qu’une prise de contact (sic) , un moment privilégié (re-sic) , un moment ou l’on découvre l’autre et ou l’on apprend à se connaître , et c’est bien dans rester là car se serait bête de tout gâcher .
Non mais sérieux , y’a des claques qui se perdent .
Déjà , je vais partir sur un constat : si j’élimine de mes « stats » toutes les fois où j’ai couché le premier soir , je redeviens sur le papier quasi aussi puceau que Benoit Brisefer .
Il faut décidément que j’arrête de mélanger sexualité et bande dessinée .
Pourquoi faut il coucher le premier soir ? Pourquoi tout , tout de suite ? Mais bon dieu , parce que entre le soir de la rencontre et la seconde fois ou vous auriez éventuellement la chance de revoir la convoitée , celle-ci aura reçu ses notes Orange , Gdf et Edf , payé son loyer , descendu les poubelles (et pris l’abominable odeur dans le nez quand le capot qu’elle tenait de l’extrémité du bout des doigts sera retombé avec la lourdeur d’une collection d’enclumes) , et si vous n’avez vraiment pas de chance , elle aura également récuré la cuvette de ses WC .
Entre faire l’amour dans la magie du premier soir , et faire l’amour après la liste d’abominations donnée ci dessus , dans quelle hypothèse croyez vous qu’elle sera le plus « ouverte » ?
Et oui .
Ps : Un peu moins de laisser aller dans l’article de demain , promis .