Je suis toujours le gaffeur d'il y'a 4 ans, celui qui explosait des verre très artistiquement, à la World Trade Center sous le regard (éclaboussé) de mes amis : la preuve, j'ai encore très récemment médusé du personnel de bar en trouvant le moyen de défier les règles de physique élémentaire lorsque les verres que j'avais malencontreusement laissé tomber étaient allés se nicher un petit peu partout dans les recoins les plus improbables du bar.
Il faut savoir battre en retraite très discrètement lorsque l'employé commence à considérer son balais avec comme une sorte de furie dans les yeux.
Faut avouer qu'à première vue, le Margharita Frozen, ca avait pas forcément l'air d'être le truc le plus marrant à nettoyer, tiens.
Je suis encore l'indomptable rêveur qui pense que alors que sa paire de chaussures flambant neuve à démontré toute ses limites dès son premier jour, particulièrement lorsque la brune faillit tomber dans les pommes lorsque j'ôtais mes pompes sous son nez qui n'en avait pas tant demandé, bref, qui pense qu'il pourra tout de même porter ses chaussures un week-end à Dublin sans que ca lui perturbe plus que cela le séjour.
... J'ai du m'éclipser une dizaine fois à l'insu de mes amis pour aller changer de chaussettes, celles que je portais risquant de me faire arrêter pour terrorisme bactériologique, et qui sens mauvais, en plus.
Lorsque j'ai commencé mon blog il y'a 4 ans, j'étais un petit étudiant dans son appartement de 25m², le fameux T1 de la rue Palaprat, et j'avais commencé à tapoter presque naturellement sur mon ordinateur de remplacement (celui que la Fnac m'avait prêté le temps que le mien finisse de se remettre de sa rencontre avec le contenu de ma tasse de café).
... La première crise de colère -consécutive à la lecture de mes frasques- passées de ma copine d'alors, l'inénarrable Fanny (qui s'appelait en fait Stéphanie, je l'ai définitivement compris 2 mois après notre rupture -je suis resté avec elle 9 mois-), allait me conforter dans l'idée qu'il y'aurait finalement peut-être bien un public pour me suivre.
Fut-ce pour savoir à quelle adresse envoyer ses tueurs à gage option sadiques.
Ce blog a été une bouée d'oxygène (je sais, cela ne veut strictement rien dire, mais vous auriez pu avoir la désobligeance de le passer sous silence) pendant les 4 longues années qui m'ont amené de mon appartement Palaprien, de mes études scandaleusement bohèmes (scolairement parlant, en fait), de mes histoires féminines à 2 sous et mes découverts à 800 euros à ma situation d'aujourd'hui.
D'ailleurs, c'est grâce à mon blog que j'ai ma situation d'aujourd'hui. Ben oui, écrire que l'on a voulu se raser les fesses sur son blog histoire de faire marrer son prochain, ca peut aussi amener à rencontrer la brune de sa vie et à décrocher le job de ses rêves, aussi improbable que cela puisse paraître -mais si j'avais voulu un jour être probable, ca se saurait-.
Je laisse volontiers méditer la-dessus ceux qui se fichaient de la pomme de ce « Poi-rier qui divague sur le net ».
« Le Petit Nicolas mais en Plus Grand », c'est fini. Probablement que je ne pourrais pas m'empêcher de revenir, dans un futur à moyen ou long terme, parce que dans le fond, je suis un égocentrique invétéré et qui a besoin de se dire que après tout, y'a tout de même une ou deux personnes qui l'aiment bien en ce bas monde. Mais en attendant, et parce que j'aimerais ne pas gâcher les anciennes histoires que certains se forceront à reconnaître comme potentiellement pas trop navrantes, par de nouvelles qui ne feraient que répéter ce que tout le monde sait déjà, à savoir que je suis à moitié cinglé (au moins, je suis définitivement certain d'être fiché par les RG après pareille déclaration ^^), je m'arrête là, parce que le principe de ce blog a toujours été que je devais prendre du plaisir à vouloir raconter mes « inepties navrantes », et que ces derniers temps, et bien je passe plus de temps devant une page blanche à me dire « pfff, je vais tout de même pas raconter que mes chaussettes suintaient comme une éponge plongée dans la mer morte ? » qu'à tapoter sur mon clavier.
Et pour achever de m'en convaincre, ce post aura été paradoxalement écrit, lui, en moins de temps qu'il n'en faut à une De Lorean pour atteindre la vitesse de 88 miles à l'heure.
Je confie mes petits lecteurs qui le voudront bien à ma brune qui les accueillera bien volontiers sur son blog de « petits boulots » (oui, elle est passée sous le bureau pour obtenir pareil piston. J'anticipe les demandes, hein ...), ceux qui le souhaiteront peuvent m'envoyer un mail à l'adresse Nicopoi@grandnicolas.com afin que je les tienne au courant d'un éventuel retour (d'ici une dizaine d'années, hein ...) ou de la création d'un nouveau blog, qui parlerait pourquoi pas de près ou de loin de mon boulot de « responsable juridique ».
Je ne me lasse pas de ma carte de visite.
Merci à tous, ca a été super chouette de lire vos commentaires, de les attendre impatiemment, et de consulter mes statistiques de la veille le matin, la tasse de café en main et les yeux plus gonflés que Jacques Mellick prétendant avoir rallié Béthunes-Paris en moins d'une heure. Je remercie aussi et tout particulièrement à titre posthume Pascal S. -les vrais habitués du PNMEPG me feront le plaisir de s'esclaffer bruyamment- sans qui rien n'aurait été possible ^^.
C'était vraiment drôlement chouette ces 4 années « avec vous », les aminches.
« La route de la vertu n'est pas toujours la plus sûre, et il y a des circonstances dans le monde où la complicité d'un crime est préférable à la délation ...» - Sade (quel grand homme, tout de même ^^)
PS : Cette tasse est ma tasse fétiche, serez vous capable de deviner pourquoi ?
