Je recommande vivement la lecture de cet article :
Médias
Un ex-PDG de Libération brutalement interpellé à son domicile
Une explication de texte s'impose :
Il est clair et net qu'une pareille chose ne s'est jamais produit jusqu'à ce jour ailleurs que dans un état autoritaire/totalitaire de type Corée du Nord / Chine et consorts.
Que la France ose encore se réclamer de "pays des droits de l'homme" après ne pourra que faire hoqueter de rire les vraies démocraties.
Il est vrai que cela fait déjà quelques temps qu'elles y sont habituées, du reste.
Autre explication, qui a son importance : Jamais, ô grand jamais, une plainte pour diffamation n'a aboutit à pareil dénouement : interpellation à 6h du matin, garde à vue, et fouilles au corps (cad : un policier vous fouille le cul à la lampe torche, excusez du peu).
Quel but, dans tout cela ?
Cherchez bien. Quel est ce dirigeant d'entreprise qui jouit, malgré il est vrai un passé légèrement tumultueux mais il n'est pas le premier, d'une excellente réputation et qui a reçu un très peu discret coup de pouce il n'y a pas si longtemps de la Commission Européenne dans son combat contre le président de la République pour obtenir une licence 3G, au point que ce dernier ne sait plus quoi faire pour lui barrer le chemin ?
Xavier Niel.
Toute cette histoire n'est faite que pour on lui attribue le "crédit" de l'horreur qu'à vécu le journaliste, alors que s'il est évident qu'il souhaitait une suite à sa procédure pour diffamation, il n'aurait jamais ne serait ce que mandaté un avocat s'il avait su qu'on lui ferait porter pareil atroce chapeau. Ainsi, "on" espère que personne (en particulier les journalistes !) n'élèvera la voix pour protester en faveur de Niel lorsque ce dernier se fera méchemment éconduire, malgré le droit européen, malgré le droit, tout court.
Moralité : Mettez à terre toutes les valeurs d'un pays en démolissant deux hommes pour faire plaisir à votre ami qui refuse que "des romanichels viennent s'installer sur les pelouses de son chateau".
Qui s'en offusquerait ?
Excusez moi, mais je m'en vais vomir ailleurs, sur ce fait.