10 mai 2008
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08:27
"De toute façon tu n'as rien compris aux mecs..."
... Peut-être que je ne comprends rien aux mecs. Mais je pense bien avoir cerné la bête.
La bête n'ouvre la bouche le matin que pour avaler son café et pour émettre des grognements. C'est ainsi que j'ai du apprendre à parler le langage bestial pour pouvoir communiquer avec elle.
Elle: Hum! Hum?
Moi: Hum!
Elle: GRRRRR, argh hum.
Moi: Hum.
Elle: Hummmmmmmmmm!
Soit "Salut, tu me gratte le dos", "Non j'ai la flemme", "Allez steuplé je ferais le café", "Bon ok", "hummmmmmmm".
C'est que la bête, faut pas la contrarier.
Première leçon : on ne la contrarie pas. J'ai retenue cette leçon un beau jour de shampoing. Ces jours là, la bête n'est plus la même, le poil de son crâne se métamorphosant en une toison aux contours flous et volumineux, qui focalisera son attention pour le restant de la journée. Mais le pire, c'est quand un de ces poils cranien tente de s'échapper de cette toison eddymitchelienne pour rester accroché au peigne/col/doigts de sa main. Le moindre de ces poils suicidaire plongera alors la bête dans une longue contemplation éffarée, comptant du bout de ses 24 doigts combien le temps passe vite.
C'est avec persévérance que j'ai du la convaincre que ce n'est pas en se laissant le poil gras que ce dernier restera collé à son crâne pour autant.
Deuxième leçon : aprés autant d'émotion, la bête, il faut la distraire. J'ai pour pour habitude de l'emmener dans des endroits où d'autres bêtes de son espèces se retrouvent pour boire des mètres de bières et/ou jouer au risk (jeu où la conquête du monde se joue aux lancé de dés). La bête pourra alors et enfin se prouver qu'elle peut être le maître du monde, ou bien, elle pourra à défaut se prouver qu'elle peut encore avaler a elle seule 5 litres de bière et continuer à lancer les dés sur la table. Avant de rouler dessous bien sûr ...
Mais le péché mignon de la bête en matière de distraction c'est quand même la bonne vieille console. Plus elle est vieille, et plus les jeux sont démodés, plus elle aime ça. C'est ainsi que le sol de notre salon n'est devenu qu'un dédale de câblages et multiprises lui permettant de jouer à celle qu'elle veut, quand elle veut.
Troisième leçon : la nourriture. J'ai compris au fil du temps et à mes dépends que la bête ne mangeait les légumes que noyés sous la crème fraîche et étouffés par le gruyère. Nous mangeons donc nos 5 légumes par jour pour rester en forme, en mangeant trop gras et trop salé. Et puis avec la bête nous avons appris à nous remplir la panse jusqu'à ce qu'étouffement s'ensuive, ce qui fait que si vous croisiez un jour, au sortir d'un resto, un couple roulant sur lui même, eh bien pas de doute : c'est nous.
Quatrième leçon : le sexe. C'est lorsque les grognements du matin ont laissé place à des mots et que les calins dans le dos ont été efficaces que le moment est le plus propice. Mais les jours où le reveil sonne trop tard, la bête doit se rabattre sur la journée ou la soirée. Et là, parfois la bête, elle à la flemme. Parce que entre l'idée de sexe et le passage à l'acte, il existe une étape que la bête ma foi n'aime pas beaucoup et qu'elle jugera facultative : les préliminaires (Vous aussi... ahhhhh...).
... Donc la bête grille les étapes en ce contentant de l'essentiel. Beh oui a quoi ca sert d'enlever le haut?
Voilà pour les grandes lignes de l'hygiène de vie de la bête.
Mais peut-être que oui, je n'ai vraiment rien compris au mecs ?
Toute ressemblance avec des bêtes existantes dans vos maisons serait complètement fortuite.
... Peut-être que je ne comprends rien aux mecs. Mais je pense bien avoir cerné la bête.
La bête n'ouvre la bouche le matin que pour avaler son café et pour émettre des grognements. C'est ainsi que j'ai du apprendre à parler le langage bestial pour pouvoir communiquer avec elle.
Elle: Hum! Hum?
Moi: Hum!
Elle: GRRRRR, argh hum.
Moi: Hum.
Elle: Hummmmmmmmmm!
Soit "Salut, tu me gratte le dos", "Non j'ai la flemme", "Allez steuplé je ferais le café", "Bon ok", "hummmmmmmm".
C'est que la bête, faut pas la contrarier.
Première leçon : on ne la contrarie pas. J'ai retenue cette leçon un beau jour de shampoing. Ces jours là, la bête n'est plus la même, le poil de son crâne se métamorphosant en une toison aux contours flous et volumineux, qui focalisera son attention pour le restant de la journée. Mais le pire, c'est quand un de ces poils cranien tente de s'échapper de cette toison eddymitchelienne pour rester accroché au peigne/col/doigts de sa main. Le moindre de ces poils suicidaire plongera alors la bête dans une longue contemplation éffarée, comptant du bout de ses 24 doigts combien le temps passe vite.
C'est avec persévérance que j'ai du la convaincre que ce n'est pas en se laissant le poil gras que ce dernier restera collé à son crâne pour autant.
Deuxième leçon : aprés autant d'émotion, la bête, il faut la distraire. J'ai pour pour habitude de l'emmener dans des endroits où d'autres bêtes de son espèces se retrouvent pour boire des mètres de bières et/ou jouer au risk (jeu où la conquête du monde se joue aux lancé de dés). La bête pourra alors et enfin se prouver qu'elle peut être le maître du monde, ou bien, elle pourra à défaut se prouver qu'elle peut encore avaler a elle seule 5 litres de bière et continuer à lancer les dés sur la table. Avant de rouler dessous bien sûr ...
Mais le péché mignon de la bête en matière de distraction c'est quand même la bonne vieille console. Plus elle est vieille, et plus les jeux sont démodés, plus elle aime ça. C'est ainsi que le sol de notre salon n'est devenu qu'un dédale de câblages et multiprises lui permettant de jouer à celle qu'elle veut, quand elle veut.
Troisième leçon : la nourriture. J'ai compris au fil du temps et à mes dépends que la bête ne mangeait les légumes que noyés sous la crème fraîche et étouffés par le gruyère. Nous mangeons donc nos 5 légumes par jour pour rester en forme, en mangeant trop gras et trop salé. Et puis avec la bête nous avons appris à nous remplir la panse jusqu'à ce qu'étouffement s'ensuive, ce qui fait que si vous croisiez un jour, au sortir d'un resto, un couple roulant sur lui même, eh bien pas de doute : c'est nous.
Quatrième leçon : le sexe. C'est lorsque les grognements du matin ont laissé place à des mots et que les calins dans le dos ont été efficaces que le moment est le plus propice. Mais les jours où le reveil sonne trop tard, la bête doit se rabattre sur la journée ou la soirée. Et là, parfois la bête, elle à la flemme. Parce que entre l'idée de sexe et le passage à l'acte, il existe une étape que la bête ma foi n'aime pas beaucoup et qu'elle jugera facultative : les préliminaires (Vous aussi... ahhhhh...).
... Donc la bête grille les étapes en ce contentant de l'essentiel. Beh oui a quoi ca sert d'enlever le haut?
Voilà pour les grandes lignes de l'hygiène de vie de la bête.
Mais peut-être que oui, je n'ai vraiment rien compris au mecs ?
Toute ressemblance avec des bêtes existantes dans vos maisons serait complètement fortuite.
