23 avril 2007
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16:06
Une histoire de Juliette ... (et ne me tapez pas , je fini vite mon propre texte)
Je suis asthmatique, il faut le savoir.
Bon, en soi, c’est pas dramatique mais de temps en temps, faut vérifier si ça empire pas.
Je me rends donc joyeusement à CHU de Montpellier en ce jeudi matin (« il y en aura pour une heure je pense », m’avait dit la dame au téléphone).
Je suis au téléphone avec mon chéri pendant que je me gare et me dirige vers le bâtiment, mais à l’aide du fabuleux petit outil technologique récemment développé (parce que sinon, au volant, c’est pas bien de téléphoner !) : un kit mains-libre !
Malheureusement, ça n’est pas assez visible quand on est à pieds. Je m’apprête à terminer ma conversation avant d’entrer dans l’hôpital (je sais qu’il faut pas parce que sinon, ça dérègle les machines d’abord) et là, malheur… on me demande une clope !
Bon, c’est pas dramatique, j’aime bien dire que je fume pas, surtout que c’est vrai (et si je fumais, bin je dirais pareil parce qu’au prix que ça coûte… non mais !).
- Ah bon, vous avez bien raison ! Merci quand même. Non, je demandais ça parce que j’ai du tabac mais j’ai pas le courage de m’en rouler une. Je vais attendre que quelqu’un sorte. Oh et puis non, je vais m’en rouler une tiens, ça m’apprendra. Il est loin le tram ?
- …
- Vous savez pas ce qui m’arrive ?!!
Heu… bin là, je suis au téléphone vous voyez (non, visiblement, vous voyez pas) alors à vrai dire, je m’en tape de ce qui vous arrive…
- Alors je me suis dit, ma brave Mireille, c’est ton dernier printemps !! Mais non !
Dommage…
- J’ai rien, que dalle ! Vous vous rendez compte ! Parce que j’avais déjà eu ça et si j’en avais une à nouveau, c’était cuit ! Ah la la…
En plus, elle a des miettes au coin de la bouche…
- Et vous, ça va au moins ? [réponse rassurante de ma part] Ah bon, c’est bien alors ! [je me souviens plus mais peut-être a-t-elle un truc dans le genre : « quand la santé va, tout va ! »]
Je crois qu’elle est partie après ça… ou alors je me suis enfuie finir ma conversation téléphonique dans le hall de l’hôpital : tant pis pour les machines, c’étaient les malades ou un meurtre !
Je patiente au guichet d’accueil de là où on fait mon examen.
Il est tôt, toutes les infirmières sont dans la pièce du guichet d’accueil et ça caquète… Du coup, celle qui accueille les gens est obligée de sortir de sa cahute pour entendre ce que disent les patients…
J’explique mon cas, on me demande si j’ai fait les « étiquettes ».
- Non, pourquoi, c’est marqué où ?
- C’est pas marqué mais il faut faire des étiquettes. Retournez à l’accueil, prenez un ticket puis on vous fera des étiquettes et revenez, on vous prendra tout de suite.
Je m’installe donc avec mon ticket, façon rayon charcuterie chez Auchan.
Ca avance moyen. J’en vois une qui s’installe dans un box, l’air moyennement réveillé et moyennement motivée.
Je sens qu’elle va être pour moi.
Elle me fait signe.
- Bonjour, trois tranches de saucisson au poivre s’il vous plaît !
Ah oui, c’est vrai, je suis au CHU.
- Votre adresse, c’est toujours rue Clair Soleil à Saint Jean de Védas ?
- Heu non… ça, c’était y’a 10 ans.
C’est marrant, je savais pas que j’étais déjà venue à cet hôpital à l’époque…
[ndm : je suis actuellement en stage à Montpellier, ville où j’ai vécu il y a 9 ans mais que j’ai quitté depuis… bin tiens, 9 ans tiens !]
Là, s’ensuit un douloureux (je saurais pas dire pour qui) et long moment où elle constate qu’elle ne trouve pas ma mutuelle (qui est de Poitiers, bien sûr et dont j’ai l’habitude, dès que je sors du département, qu’elle pose problème) et ça devient un peu, je crois, sa grande aventure de la journée. Elle prend alors son courage à deux mains, se lève, semble prête à fournir un effort digne de l’ascension de l’Everest en pleine tempête [ndm : je lis actuellement un manga sur l’ascension de l’Everest, désolée)]… pour finalement parcourir 20 mètres et tenter de se renseigner auprès de ses amis collègues. Mais 1 quart de seconde de recherche plus tard, c’est l’abandon [je pense qu’elle manquait d’entraînement] : elle se rend rapidement compte qu’ils sont tous occupés : c’est la cata, je sens qu’elle panique.
- Bon, écoutez, vous allez payer la part mutuelle parce que sinon, on va y passer la journée et moi, j’ai pas le temps !
Ah, le service public…
Devant mon air perplexe, elle ajoute :
- Je suis désolée, hein, mais je trouve pas.
Bien sûr, je voudrais pas la faire travailler non plus…
Je m’éloigne donc gaiement avec mes jolies étiquettes, direction : l’examen…
Je patiente dans le couloir où se trouvent les salles de torture…
- Ma grand-mère, elle disait toujours : « tout s’arrange, sauf la mort ! », informe une infirmière philosophe que je ne vois pas, à l’une de ses collègues, ravie d’avoir ainsi trouvé la solution à tous ses problèmes.
Après avoir haleté comme un petit chien dans le tuyau, avec une pince sur le nez, on m’informe qu’il me reste un dernier col [désolée, c’est à cause de l’Everest] une dernière étape à franchir : les gaz du sang (chose que je n’ai jamais faite).
Re-attente dans le couloir.
Longue attente. Surtout que je suis pas la seule, on attend tous pour ça.
A nouveau, voix d’infirmières…
- Hé, Claudine, il a commencé à piquer et il est plus là ?
(je ne comprends effectivement pas pourquoi je glande parce qu’il me semblait avoir vu une blouse blanche s’occuper des piqûres y’a 5 minutes)
- Ils sont allés prendre un café avec Farès !
(désolé Farès, je te connais pas mais ta carrière est foutue)
Air désolé de la collègue de Claudine.
Un peu plus tard, autre voix :
- Bon, y’a une justice quand même !
(ou le tour du monde des proverbes en quelques minutes, par le personnel hospitalier français)
Tout ça en l’espace d’une heure et quelques minutes… quelle richesse tout de même que la vie en société !
- Bonjour, je suis externe et je vais vous faire les gaz du sang !
(Elle est gentiiiille !! Elle veut me rassurer ?)
Là, je me repasse mes sacro-saints épisodes d’Urgences à vitesse grand V (soit 574.8 km/h… pardon, mon copain bosse chez Alstom), en me maudissant de ne pas avoir retenu, malgré mes heures passées les yeux rivés à l’écran tous les dimanches soirs, lequel est le plus expérimenté de l’interne ou de l’externe… Forcément, celui qui me branche, moi, c’est le titulaire (à savoir Kovac : ouiiiiiiiiiii !!!! bon, je m’éloigne là…).
- On vous a jamais fait les gaz du sang ? Bon, alors, je vais vous expliquer comment ça se passe… C’est un peu comme une prise de sang sauf que je vais aller chercher le sang de votre artère donc je vais vous planter cette aiguille à la verticale dans le poignet (vous allez en chier), presque jusqu’à ce qu’elle ressorte de l’autre côté, avant de constater qu’elle n’est pas assez enfoncée et d’insister légèrement, pendant que vous en chierez toujours un max en n’osant pas crier parce que quand même, vous avez presque 23 ans maintenant.
Oh moins, j’aurais été prévenue…
Mais non, elle m’a juste dit :
- C’est un peu comme une prise de sang, mais un tout petit peu plus sensible, parce qu’on prend le sang de l’artère, au lieu de la veine.
J’étais censée comprendre que l’artère, c’était pas à fleur de peau mais au milieu du poignet (à côté des os et tout ça) ? Eh bin non !!!!! Parce que comme je l’ai dit, moi, je regardais Kovac, pas les explications !
Alors moi qui pensait qu’elle allait simplement prendre un autre tube bleu (= veine) que celui que j’avais l’habitude de me faire piquer, sauf qu’il allait être au poignet, j’ai légèrement halluciné quand je l’ai vue me planter l’aiguille presque à angle droit, à la base du poignet et sans anesthésie !!!!
En plus, elle a tapoté dans la zone pendant ¼ h avant, je me demandais si elle savait ce qu’elle faisait…
Bref, une fois la torture achevée, je regagnais la salle d’attente pour attendre les résultats.
Et là, j’ai senti que j’allais tourner de l’œil (petite nature, va !), en repensant à cette aiguille qui avait méchamment pénétré mon poignet sans avertissement…
- Excusez-moi, je me sens pas bien, il faudrait que je m’allonge
L’infirmière sort de sa petite cahute et vient me soutenir en me ramenant vers les sièges
- Asseyez-vous, asseyez-vous !
Merci, j’étais déjà assise, j’ai dit que je devais m’a-llon-ger, sinon, dans deux secondes, je me pâme dans tes bras ma grande !
Amenage de brancard.
Moi, blanche comme un linge, je prends gaiement place…
Là, ils sont sympas, ils me laissent pas dans la salle d’attente (où tous les vieux présents me regardent bizarrement… quoique, j’ai pas l’impression que le spectacle soit suffisant pour les faire sortir de leur léthargie morbide) et m’emmènent dans le couloir des salles de tortures.
Jusqu’à que je me remette sur pieds, me voilà obligée de sourire d’un air grandement reconnaissant à toutes les blouses qui passent…
Point positif : je me suis quand même fait amener une part de gâteau par une gentille infirmière (qui ne voulait pas que je reprenne la voiture pour partir d’ailleurs. Mais bon… j’ai réussi à m’enfuir), youpi !
Je suis asthmatique, il faut le savoir.
Bon, en soi, c’est pas dramatique mais de temps en temps, faut vérifier si ça empire pas.
Je me rends donc joyeusement à CHU de Montpellier en ce jeudi matin (« il y en aura pour une heure je pense », m’avait dit la dame au téléphone).
Je suis au téléphone avec mon chéri pendant que je me gare et me dirige vers le bâtiment, mais à l’aide du fabuleux petit outil technologique récemment développé (parce que sinon, au volant, c’est pas bien de téléphoner !) : un kit mains-libre !
Malheureusement, ça n’est pas assez visible quand on est à pieds. Je m’apprête à terminer ma conversation avant d’entrer dans l’hôpital (je sais qu’il faut pas parce que sinon, ça dérègle les machines d’abord) et là, malheur… on me demande une clope !
Bon, c’est pas dramatique, j’aime bien dire que je fume pas, surtout que c’est vrai (et si je fumais, bin je dirais pareil parce qu’au prix que ça coûte… non mais !).
- Ah bon, vous avez bien raison ! Merci quand même. Non, je demandais ça parce que j’ai du tabac mais j’ai pas le courage de m’en rouler une. Je vais attendre que quelqu’un sorte. Oh et puis non, je vais m’en rouler une tiens, ça m’apprendra. Il est loin le tram ?
- …
- Vous savez pas ce qui m’arrive ?!!
Heu… bin là, je suis au téléphone vous voyez (non, visiblement, vous voyez pas) alors à vrai dire, je m’en tape de ce qui vous arrive…
- Alors je me suis dit, ma brave Mireille, c’est ton dernier printemps !! Mais non !
Dommage…
- J’ai rien, que dalle ! Vous vous rendez compte ! Parce que j’avais déjà eu ça et si j’en avais une à nouveau, c’était cuit ! Ah la la…
En plus, elle a des miettes au coin de la bouche…
- Et vous, ça va au moins ? [réponse rassurante de ma part] Ah bon, c’est bien alors ! [je me souviens plus mais peut-être a-t-elle un truc dans le genre : « quand la santé va, tout va ! »]
Je crois qu’elle est partie après ça… ou alors je me suis enfuie finir ma conversation téléphonique dans le hall de l’hôpital : tant pis pour les machines, c’étaient les malades ou un meurtre !
Je patiente au guichet d’accueil de là où on fait mon examen.
Il est tôt, toutes les infirmières sont dans la pièce du guichet d’accueil et ça caquète… Du coup, celle qui accueille les gens est obligée de sortir de sa cahute pour entendre ce que disent les patients…
J’explique mon cas, on me demande si j’ai fait les « étiquettes ».
- Non, pourquoi, c’est marqué où ?
- C’est pas marqué mais il faut faire des étiquettes. Retournez à l’accueil, prenez un ticket puis on vous fera des étiquettes et revenez, on vous prendra tout de suite.
Je m’installe donc avec mon ticket, façon rayon charcuterie chez Auchan.
Ca avance moyen. J’en vois une qui s’installe dans un box, l’air moyennement réveillé et moyennement motivée.
Je sens qu’elle va être pour moi.
Elle me fait signe.
- Bonjour, trois tranches de saucisson au poivre s’il vous plaît !
Ah oui, c’est vrai, je suis au CHU.
- Votre adresse, c’est toujours rue Clair Soleil à Saint Jean de Védas ?
- Heu non… ça, c’était y’a 10 ans.
C’est marrant, je savais pas que j’étais déjà venue à cet hôpital à l’époque…
[ndm : je suis actuellement en stage à Montpellier, ville où j’ai vécu il y a 9 ans mais que j’ai quitté depuis… bin tiens, 9 ans tiens !]
Là, s’ensuit un douloureux (je saurais pas dire pour qui) et long moment où elle constate qu’elle ne trouve pas ma mutuelle (qui est de Poitiers, bien sûr et dont j’ai l’habitude, dès que je sors du département, qu’elle pose problème) et ça devient un peu, je crois, sa grande aventure de la journée. Elle prend alors son courage à deux mains, se lève, semble prête à fournir un effort digne de l’ascension de l’Everest en pleine tempête [ndm : je lis actuellement un manga sur l’ascension de l’Everest, désolée)]… pour finalement parcourir 20 mètres et tenter de se renseigner auprès de ses amis collègues. Mais 1 quart de seconde de recherche plus tard, c’est l’abandon [je pense qu’elle manquait d’entraînement] : elle se rend rapidement compte qu’ils sont tous occupés : c’est la cata, je sens qu’elle panique.
- Bon, écoutez, vous allez payer la part mutuelle parce que sinon, on va y passer la journée et moi, j’ai pas le temps !
Ah, le service public…
Devant mon air perplexe, elle ajoute :
- Je suis désolée, hein, mais je trouve pas.
Bien sûr, je voudrais pas la faire travailler non plus…
Je m’éloigne donc gaiement avec mes jolies étiquettes, direction : l’examen…
Je patiente dans le couloir où se trouvent les salles de torture…
- Ma grand-mère, elle disait toujours : « tout s’arrange, sauf la mort ! », informe une infirmière philosophe que je ne vois pas, à l’une de ses collègues, ravie d’avoir ainsi trouvé la solution à tous ses problèmes.
Après avoir haleté comme un petit chien dans le tuyau, avec une pince sur le nez, on m’informe qu’il me reste un dernier col [désolée, c’est à cause de l’Everest] une dernière étape à franchir : les gaz du sang (chose que je n’ai jamais faite).
Re-attente dans le couloir.
Longue attente. Surtout que je suis pas la seule, on attend tous pour ça.
A nouveau, voix d’infirmières…
- Hé, Claudine, il a commencé à piquer et il est plus là ?
(je ne comprends effectivement pas pourquoi je glande parce qu’il me semblait avoir vu une blouse blanche s’occuper des piqûres y’a 5 minutes)
- Ils sont allés prendre un café avec Farès !
(désolé Farès, je te connais pas mais ta carrière est foutue)
Air désolé de la collègue de Claudine.
Un peu plus tard, autre voix :
- Bon, y’a une justice quand même !
(ou le tour du monde des proverbes en quelques minutes, par le personnel hospitalier français)
Tout ça en l’espace d’une heure et quelques minutes… quelle richesse tout de même que la vie en société !
- Bonjour, je suis externe et je vais vous faire les gaz du sang !
(Elle est gentiiiille !! Elle veut me rassurer ?)
Là, je me repasse mes sacro-saints épisodes d’Urgences à vitesse grand V (soit 574.8 km/h… pardon, mon copain bosse chez Alstom), en me maudissant de ne pas avoir retenu, malgré mes heures passées les yeux rivés à l’écran tous les dimanches soirs, lequel est le plus expérimenté de l’interne ou de l’externe… Forcément, celui qui me branche, moi, c’est le titulaire (à savoir Kovac : ouiiiiiiiiiii !!!! bon, je m’éloigne là…).
- On vous a jamais fait les gaz du sang ? Bon, alors, je vais vous expliquer comment ça se passe… C’est un peu comme une prise de sang sauf que je vais aller chercher le sang de votre artère donc je vais vous planter cette aiguille à la verticale dans le poignet (vous allez en chier), presque jusqu’à ce qu’elle ressorte de l’autre côté, avant de constater qu’elle n’est pas assez enfoncée et d’insister légèrement, pendant que vous en chierez toujours un max en n’osant pas crier parce que quand même, vous avez presque 23 ans maintenant.
Oh moins, j’aurais été prévenue…
Mais non, elle m’a juste dit :
- C’est un peu comme une prise de sang, mais un tout petit peu plus sensible, parce qu’on prend le sang de l’artère, au lieu de la veine.
J’étais censée comprendre que l’artère, c’était pas à fleur de peau mais au milieu du poignet (à côté des os et tout ça) ? Eh bin non !!!!! Parce que comme je l’ai dit, moi, je regardais Kovac, pas les explications !
Alors moi qui pensait qu’elle allait simplement prendre un autre tube bleu (= veine) que celui que j’avais l’habitude de me faire piquer, sauf qu’il allait être au poignet, j’ai légèrement halluciné quand je l’ai vue me planter l’aiguille presque à angle droit, à la base du poignet et sans anesthésie !!!!
En plus, elle a tapoté dans la zone pendant ¼ h avant, je me demandais si elle savait ce qu’elle faisait…
Bref, une fois la torture achevée, je regagnais la salle d’attente pour attendre les résultats.
Et là, j’ai senti que j’allais tourner de l’œil (petite nature, va !), en repensant à cette aiguille qui avait méchamment pénétré mon poignet sans avertissement…
- Excusez-moi, je me sens pas bien, il faudrait que je m’allonge
L’infirmière sort de sa petite cahute et vient me soutenir en me ramenant vers les sièges
- Asseyez-vous, asseyez-vous !
Merci, j’étais déjà assise, j’ai dit que je devais m’a-llon-ger, sinon, dans deux secondes, je me pâme dans tes bras ma grande !
Amenage de brancard.
Moi, blanche comme un linge, je prends gaiement place…
Là, ils sont sympas, ils me laissent pas dans la salle d’attente (où tous les vieux présents me regardent bizarrement… quoique, j’ai pas l’impression que le spectacle soit suffisant pour les faire sortir de leur léthargie morbide) et m’emmènent dans le couloir des salles de tortures.
Jusqu’à que je me remette sur pieds, me voilà obligée de sourire d’un air grandement reconnaissant à toutes les blouses qui passent…
Point positif : je me suis quand même fait amener une part de gâteau par une gentille infirmière (qui ne voulait pas que je reprenne la voiture pour partir d’ailleurs. Mais bon… j’ai réussi à m’enfuir), youpi !