27 avril 2006
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J’ai toujours eu une vocation de meneur , étant a l’origine dès la seconde de nombreuses après-midi cinéma ayant émaillé l’année et qui ont cimenté mon groupe d’amis , bien que je le concède Mariane n’ait pas survécu a la certes difficilement soutenable séance « le dentiste ».
Personne ne peut m’en vouloir d’avoir fermé les portes a clés pour éviter qu’elle ne s’échappe , je savais qu’elle risquait d’appréhender ce type de film puisque devant ce faire opérer des dents de sagesse le lendemain …
Ma vocation a rencontré une petite contrariété lorsque Thomas est rentré dans « le groupe » , l’année suivante .
Un film a fait une brève apparition il y’a quelques temps de cela dans lequel Villeret était « l’antidote » , le type qui permettait a une autre de ne plus bafouiller , dire de bêtises et agir inconsidérément .
Thomas est l’inverse pour moi .
J’ai en tête l’image du héros des dieux sont tombés sur la tête , les connaisseurs sauront apprécier l’idée que je me fais de l’effroyable caricature que je suis en présence de Thomas (et en règle générale aussi , accessoirement) .
Je me souviendrais toujours de cette petite envie de me pendre discrètement lorsque après m’être senti effroyablement humilié quand Thomas m’avait dit « Nico , tu es un boulet , fais gaffe en ouvrant la portière » , j’avais effectivement dans un geste rageur censé marqué ma contrariété ouvert la dite portière un brin brusquement , enfin suffisamment pour teindre de la couleur de sa voiture le mur de granit voisin , a moins que ce ne soit l’inverse .
Après être sorti avec mon fantasme de seconde , Thomas a fait une sortie discrète du groupe , ayant intégré une école aussi militaire que prolifique en soirées d’ivrognes …
(…)
Mardi soir .
Je pensais avoir esquivé avec un réel succès toute probabilité de devoir me rendre a la soirée de Thomas , qui ne pouvait selon toute éventualité bien mesurée que mal finir pour ma pomme .
Accepter de me faire détrousser comme un pigeon par Alexandra au Poker m’apparaissait a coté comme un plan de soirée idyllique , au bas mot .
Benoît n’a rien trouvé de mieux que convier Thomas a se joindre a la partie de Poker .
Je jure sur ma vie que j’aime bien ce type , mais j’ai passé une soirée entière a serrer les dents , quand après m’avoir plié au bout d’un nombre effroyablement réduit de tours , déjouant au passage les lois de la probabilité en abattant une paire de deux se mariant avec bonheur avec le deux déjà présent sur le tapis -faisant de ce fait terriblement ombrage a ma pourtant jolie paire de 8 servie d’une main- , j’ai du écouter toute la soirée sans broncher plus qu’une mule particulièrement docile Alexandra s’extasier devant le Tom sur des « toi , tu en as » , « lui , c’est un bon joueur » , etc et autres amabilités .
Ces derniers jours sont particulièrement éprouvant pour mes nerfs terriblement mis a l’épreuve …
(…)
Après cette débâcle quasi aussi désastreuse qu’une dissolution manquée , je me retrouvais embarqué pour la soirée chez Tom que je pensais quelques regrettées heures plus tôt avoir esquivé avec succès .
Je me suis fait comme de juste massacrer a la tranchette , un jeu dont nous avons malheureusement fait une regrettable habitude , consistant a boire chaque fois qu’un idiot plus habile a mis une pièce dans un verre , n’étant pas bien évidement personnellement a proprement parler quelqu’un de particulièrement habile .
Alors que j’étais gentiment aussi imbibé qu’une éponge oubliée sur une plage après un ras de marrée typé Asiatique , j’ai décidé de m’en aller , bien que Ben ne semble selon toute évidence pas disposé a me suivre .
C’est arrivé en bas de l’immeuble que j’ai compris que les choses risquaient de ne pas êtres aussi simple que je ne l’avais au préalable et naïvement envisagé …
Je suis tombé nez a nez avec une barrière particulièrement décourageante , assez en tout cas pour me faire passer pour un nain n’ayant pas fini sa croissance .
Disons 2m73,5 , soit un mètre de plus que moi , et mon vélo , accessoirement …
A ce moment la , me sont revenues en tête toutes les brimades , remarques gentiment méchantes mais hautement vexatoires du Tom , et j’ai commencé a frissonner en pensant a celles dont j’allais être gratifié si j’entamais une piteuse retraite .
Aussi ais-je agis le plus logiquement du monde : j’ai entrepris d’escalader la barrière , mon vélo sous le bras …
Je vous l’accorde : ma logique n’est pas toujours raisonnable . Et cohérente , aussi …
Commence alors l’aventure d’un Nico perché a 2m de haut , qui après avoir réussi a hisser son vélo a une hauteur somme toute assez décourageante pour une personne douée de raison , se retrouve attaché a , dans l’ordre : une grille , un câble de frein de vélo bien évidemment complètement enroulé a une pointe , et a un baladeur mp3 faisant certes beaucoup de bruit mais étant beaucoup moins coopératif pour se détacher de mon vélo …
J’ai vu le moment ou j’allais laisser accroché mon vélo en haut et changer d’identité , de ville et de vie , pour faire court .
Bien que je n’ai retenu cette hypothèse au souvenir de l’heure de gloire que m’avait fourni mon vélo sur la route de Bayonne , il me faudra peut être reconsidérer l’option changer de ville , Thomas m’ayant promis de faire ma légende a son école .
Le sobriquet de « l’alpiniste » a été retenu me semble t’il .
Personne ne peut m’en vouloir d’avoir fermé les portes a clés pour éviter qu’elle ne s’échappe , je savais qu’elle risquait d’appréhender ce type de film puisque devant ce faire opérer des dents de sagesse le lendemain …
Ma vocation a rencontré une petite contrariété lorsque Thomas est rentré dans « le groupe » , l’année suivante .
Un film a fait une brève apparition il y’a quelques temps de cela dans lequel Villeret était « l’antidote » , le type qui permettait a une autre de ne plus bafouiller , dire de bêtises et agir inconsidérément .
Thomas est l’inverse pour moi .
J’ai en tête l’image du héros des dieux sont tombés sur la tête , les connaisseurs sauront apprécier l’idée que je me fais de l’effroyable caricature que je suis en présence de Thomas (et en règle générale aussi , accessoirement) .
Je me souviendrais toujours de cette petite envie de me pendre discrètement lorsque après m’être senti effroyablement humilié quand Thomas m’avait dit « Nico , tu es un boulet , fais gaffe en ouvrant la portière » , j’avais effectivement dans un geste rageur censé marqué ma contrariété ouvert la dite portière un brin brusquement , enfin suffisamment pour teindre de la couleur de sa voiture le mur de granit voisin , a moins que ce ne soit l’inverse .
Après être sorti avec mon fantasme de seconde , Thomas a fait une sortie discrète du groupe , ayant intégré une école aussi militaire que prolifique en soirées d’ivrognes …
(…)
Mardi soir .
Je pensais avoir esquivé avec un réel succès toute probabilité de devoir me rendre a la soirée de Thomas , qui ne pouvait selon toute éventualité bien mesurée que mal finir pour ma pomme .
Accepter de me faire détrousser comme un pigeon par Alexandra au Poker m’apparaissait a coté comme un plan de soirée idyllique , au bas mot .
Benoît n’a rien trouvé de mieux que convier Thomas a se joindre a la partie de Poker .
Je jure sur ma vie que j’aime bien ce type , mais j’ai passé une soirée entière a serrer les dents , quand après m’avoir plié au bout d’un nombre effroyablement réduit de tours , déjouant au passage les lois de la probabilité en abattant une paire de deux se mariant avec bonheur avec le deux déjà présent sur le tapis -faisant de ce fait terriblement ombrage a ma pourtant jolie paire de 8 servie d’une main- , j’ai du écouter toute la soirée sans broncher plus qu’une mule particulièrement docile Alexandra s’extasier devant le Tom sur des « toi , tu en as » , « lui , c’est un bon joueur » , etc et autres amabilités .
Ces derniers jours sont particulièrement éprouvant pour mes nerfs terriblement mis a l’épreuve …
(…)
Après cette débâcle quasi aussi désastreuse qu’une dissolution manquée , je me retrouvais embarqué pour la soirée chez Tom que je pensais quelques regrettées heures plus tôt avoir esquivé avec succès .
Je me suis fait comme de juste massacrer a la tranchette , un jeu dont nous avons malheureusement fait une regrettable habitude , consistant a boire chaque fois qu’un idiot plus habile a mis une pièce dans un verre , n’étant pas bien évidement personnellement a proprement parler quelqu’un de particulièrement habile .
Alors que j’étais gentiment aussi imbibé qu’une éponge oubliée sur une plage après un ras de marrée typé Asiatique , j’ai décidé de m’en aller , bien que Ben ne semble selon toute évidence pas disposé a me suivre .
C’est arrivé en bas de l’immeuble que j’ai compris que les choses risquaient de ne pas êtres aussi simple que je ne l’avais au préalable et naïvement envisagé …
Je suis tombé nez a nez avec une barrière particulièrement décourageante , assez en tout cas pour me faire passer pour un nain n’ayant pas fini sa croissance .
Disons 2m73,5 , soit un mètre de plus que moi , et mon vélo , accessoirement …
A ce moment la , me sont revenues en tête toutes les brimades , remarques gentiment méchantes mais hautement vexatoires du Tom , et j’ai commencé a frissonner en pensant a celles dont j’allais être gratifié si j’entamais une piteuse retraite .
Aussi ais-je agis le plus logiquement du monde : j’ai entrepris d’escalader la barrière , mon vélo sous le bras …
Je vous l’accorde : ma logique n’est pas toujours raisonnable . Et cohérente , aussi …
Commence alors l’aventure d’un Nico perché a 2m de haut , qui après avoir réussi a hisser son vélo a une hauteur somme toute assez décourageante pour une personne douée de raison , se retrouve attaché a , dans l’ordre : une grille , un câble de frein de vélo bien évidemment complètement enroulé a une pointe , et a un baladeur mp3 faisant certes beaucoup de bruit mais étant beaucoup moins coopératif pour se détacher de mon vélo …
J’ai vu le moment ou j’allais laisser accroché mon vélo en haut et changer d’identité , de ville et de vie , pour faire court .
Bien que je n’ai retenu cette hypothèse au souvenir de l’heure de gloire que m’avait fourni mon vélo sur la route de Bayonne , il me faudra peut être reconsidérer l’option changer de ville , Thomas m’ayant promis de faire ma légende a son école .
Le sobriquet de « l’alpiniste » a été retenu me semble t’il .